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Faits Divers Publié le vendredi 30 avril 2010 | Nord-Sud

Tribunal de Gagnoa

Spécialiste en vol de mouton

Cela ne lui a pas servi de leçon. La première fois que Nguessan Kouamé Armand comparaissait devant le tribunal des flagrants délits, c’était pour le vol d’un mouton. Cette fois-ci, c’est pour le vol de deux moutons. Les faits. Armand a 31 ans et est cultivateur. Mais à ses heures libres, il devient vendeur de choukouya (viande braisée). C’est dans le village de Ahizabré qu’il se ravitaille. Ainsi dans la journée du 11 avril dernier, il en revenait tôt le matin. Sur le porte-bagages de son vélo, il y avait deux moutons. L’une des bêtes était en gestation. Au barrage de police, il lui est demandé de justifier l’origine de son colis. Devant son incapacité à tenir un langage cohérent, il est conduit au poste de police puis il se retrouve finalement face au juge. « J’ai acheté les animaux avec les jeunes de Ahizabré entre 4h et 5h du matin », reconnaît le prévenu. L’heure d’achat intrigue le tribunal. De plus, aucun éleveur ne peut accepter de vendre une bête en gestation. Coincé, le prévenu est convaincu de sa culpabilité. Le tribunal requalifie les faits de vol en recel. Armand écope de deux mois de prison ferme et d’une amende de 10 mille Fcfa.

Il voulait la nationalité ivoirienne

Que ne ferait-on pas pour obtenir la nationalité ivoirienne à la va-vite ? Diallo Amadou, Malien de 31 ans, a fait du faux pour avoir la nationalité ivoirienne. Il a été aidé par un certain Ali Diomandé. Celui-ci réussit à faire établir un certificat de nationalité ivoirienne à Diallo. Muni de ce faux document et de bien d’autres, il se rend au commissariat de police de Guibéroua pour se faire établir une attestation d’identité. Les irrégularités constatées dans son dossier éveillent la curiosité des policiers qui découvrent la supercherie. Invité à répondre de son acte devant le tribunal, il déclare : « c’est ma mère qui est Ivoirienne mais elle est décédée alors qu’elle n’a ni frère ni sœur ». « Si tant est que ta mère est Ivoirienne pourquoi alors vouloir frauder la nationalité ? », interroge le ministère public. La question reste sans réponse puis le prévenu avoue que « c’est pour éviter les tracasseries routières que j’ai voulu devenir ivoirien ». Après cet aveu, la justice requalifie les faits en tentative de faux. La raison ? Ce n’est pas le prévenu qui a fait du faux mais il en a fait usage. Ainsi il écope de 12 mois de prison et de 50 mille francs d’amende.

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