Après les événements de jeudi dernier au cours desquels quatre personnes ont trouvé la mort, Bouaké, fief des Forces nouvelles, retrouve peu à peu son traintrain habituel.
Le calme est revenu à Bouaké, plus tôt qu'on ne le pensait. Les activités ont repris comme si de rien n'a été la veille. En effet, jeudi dernier, deux factions ex-rebelles en sont arrivées aux armes à Bouaké. La bataille qui n'aura duré que moins de 30 minutes a eu un bilan lourd : trois morts sur le théâtre des opérations. Et un autre mort par la suite, le lendemain, à l'hôpital des suites de blessures, portant le bilan à quatre. Sans oublier la menace sur la cohésion entre frères d'armes et la population. On se souvient que la population a craint une bataille rangée entre les bérets verts, fidèles au commandant Chérif Ousmane et les éléments de la compagnie Anaconda où servait le sergent Dem Coul. L'on a aussi craint la reprise des hostilités entre Forces armées des Forces nouvelles (FaFn) et les Forces de défense et de sécurité de Côte d'Ivoire (Fds-Ci). Conscient de cette situation délétère, l'état-major des FaFn est monté en première ligne. En l'absence du commandant de zone, Chérif Ousmane, responsable de la zone 3, le commandant Ouattara Issiaka, chef d'état-major adjoint des ex-rebelles a entrepris des actions pour ramener le calme entre ses soldats. Mais aussi pour ramener la confiance entre les soldats FaFn et les populations qui avaient vu en cette bataille une certaine friction au sein de la famille. En ce qui concerne les premiers, il les a exhortés au sérieux dans le travail. Il n'a pas manqué de leur adresser également un message de compassion. Le commandant Wattao a souhaité que règne entre ses hommes « la fraternité d'armes et le respect mutuel ». Il a surtout déploré la survenue de cet incident. Car, pour lui, les « ennemis de la paix » pourraient l'exploiter et la présenter comme une volonté des Forces nouvelles de ne pas vouloir avancer dans le processus de sortie de crise. C'est pourquoi il en a profité pour lancer un appel au calme aux populations et surtout à la communauté nationale et internationale quant à la volonté de son mouvement d'aller au désarmement. Il a même produit une déclaration à cet effet le jour de la fête du travail en présence du porte-parole des Fn Sékongo Félicien. Pour montrer que ce n'était qu'une mauvaise passe, les Forces nouvelles, toutes tendances confondues, ont procédé, le lendemain des événements, à l'enterrement des soldats tombés. Un long cortège funéraire, composé de soldats, de parents et amis, a conduit Dem Coul et son frère d'armes tombés le même jour à leur dernière demeure au cimetière municipal de la ville. Pour ce qui est de l'élève Amani Wenceslas, les autorités des Forces nouvelles se sont rendues au chevet de la famille au quartier Zone. Elles se sont engagées, après avoir présenté les condoléances à la famille éplorée, à prendre en charge les frais funéraires.
Allah Kouamé à Bouaké
Le calme est revenu à Bouaké, plus tôt qu'on ne le pensait. Les activités ont repris comme si de rien n'a été la veille. En effet, jeudi dernier, deux factions ex-rebelles en sont arrivées aux armes à Bouaké. La bataille qui n'aura duré que moins de 30 minutes a eu un bilan lourd : trois morts sur le théâtre des opérations. Et un autre mort par la suite, le lendemain, à l'hôpital des suites de blessures, portant le bilan à quatre. Sans oublier la menace sur la cohésion entre frères d'armes et la population. On se souvient que la population a craint une bataille rangée entre les bérets verts, fidèles au commandant Chérif Ousmane et les éléments de la compagnie Anaconda où servait le sergent Dem Coul. L'on a aussi craint la reprise des hostilités entre Forces armées des Forces nouvelles (FaFn) et les Forces de défense et de sécurité de Côte d'Ivoire (Fds-Ci). Conscient de cette situation délétère, l'état-major des FaFn est monté en première ligne. En l'absence du commandant de zone, Chérif Ousmane, responsable de la zone 3, le commandant Ouattara Issiaka, chef d'état-major adjoint des ex-rebelles a entrepris des actions pour ramener le calme entre ses soldats. Mais aussi pour ramener la confiance entre les soldats FaFn et les populations qui avaient vu en cette bataille une certaine friction au sein de la famille. En ce qui concerne les premiers, il les a exhortés au sérieux dans le travail. Il n'a pas manqué de leur adresser également un message de compassion. Le commandant Wattao a souhaité que règne entre ses hommes « la fraternité d'armes et le respect mutuel ». Il a surtout déploré la survenue de cet incident. Car, pour lui, les « ennemis de la paix » pourraient l'exploiter et la présenter comme une volonté des Forces nouvelles de ne pas vouloir avancer dans le processus de sortie de crise. C'est pourquoi il en a profité pour lancer un appel au calme aux populations et surtout à la communauté nationale et internationale quant à la volonté de son mouvement d'aller au désarmement. Il a même produit une déclaration à cet effet le jour de la fête du travail en présence du porte-parole des Fn Sékongo Félicien. Pour montrer que ce n'était qu'une mauvaise passe, les Forces nouvelles, toutes tendances confondues, ont procédé, le lendemain des événements, à l'enterrement des soldats tombés. Un long cortège funéraire, composé de soldats, de parents et amis, a conduit Dem Coul et son frère d'armes tombés le même jour à leur dernière demeure au cimetière municipal de la ville. Pour ce qui est de l'élève Amani Wenceslas, les autorités des Forces nouvelles se sont rendues au chevet de la famille au quartier Zone. Elles se sont engagées, après avoir présenté les condoléances à la famille éplorée, à prendre en charge les frais funéraires.
Allah Kouamé à Bouaké