Le chef de l`Etat ivoirien Laurent Gbagbo a affirmé samedi que les listes électorales controversées seraient nettoyées et a promis l`organisation en 2010 du scrutin présidentiel reporté depuis 2005, alors que le processus électoral est bloqué depuis le début de l`année.
Le chef de l`Etat ivoirien Laurent Gbagbo a affirmé samedi que les listes électorales controversées seraient nettoyées et a promis l`organisation en 2010 du scrutin présidentiel reporté depuis 2005, alors que le processus électoral est bloqué depuis le début de l`année.
"On va réunifier le pays (coupé en deux depuis le putsch manqué de 2002, ndlr) et on va nettoyer les listes électorales, bien les regarder parce que notre objectif c`est de faire des élections propres, transparentes, justes, équitables, inclusives", a-t-il dit lors de la fête du 1er mai à Abidjan.
Le traitement de la liste provisoire des votants est l`un des points de blocage actuels du processus électoral.
Deux listes ont été publiées : une de 5,3 millions d`incrits et une de 1,033 million de cas dont la nationalité est reconnue comme litigieuse. Mais le camp Gbagbo exige un "audit" de la liste de 5,3 millions, jugeant que s`y trouvent aussi des coupables de "fraude" à la nationalité, une question ultra-sensible au coeur de la crise ivoirienne.
"Je sais ce qu`il y a sur les 5,3 millions. C`est pourquoi je dis: on va réviser, on va regarder sérieusement", a indiqué M. Gbagbo, sans plus de précision.
"Il n`y a pas de liste consensuelle, il y a une liste électorale. Il n`y a pas de liste consensuelle, il y a une méthode consensuelle pour vérifier les noms", a-t-il insisté, alors que ses partisans et l`opposition s`affrontent sur les moyens d`arriver à une liste définitive.
Le processus de paix est à l`arrêt depuis le début de l`année et la crise autour de la précédente Commission électorale indépendante (CEI), dissoute par le chef de l`Etat qui l`accusait de "fraude" sur la liste.
"On veut un travail propre, mais en 2010, retenez ça, on aura les élections", a promis M. Gbagbo, dont le mandat s`est achevé en 2005.
"Si d`ici (le cinquantenaire de l`indépendance) le 7 août on n`a pas encore fait les élections, nous allons faire un petit défilé comme d`habitude, et nous allons rejeter le grand défilé militaire du cinquantenaire après les élections", a-t-il ajouté.
Le chef de l`Etat ivoirien Laurent Gbagbo a affirmé samedi que les listes électorales controversées seraient nettoyées et a promis l`organisation en 2010 du scrutin présidentiel reporté depuis 2005, alors que le processus électoral est bloqué depuis le début de l`année.
"On va réunifier le pays (coupé en deux depuis le putsch manqué de 2002, ndlr) et on va nettoyer les listes électorales, bien les regarder parce que notre objectif c`est de faire des élections propres, transparentes, justes, équitables, inclusives", a-t-il dit lors de la fête du 1er mai à Abidjan.
Le traitement de la liste provisoire des votants est l`un des points de blocage actuels du processus électoral.
Deux listes ont été publiées : une de 5,3 millions d`incrits et une de 1,033 million de cas dont la nationalité est reconnue comme litigieuse. Mais le camp Gbagbo exige un "audit" de la liste de 5,3 millions, jugeant que s`y trouvent aussi des coupables de "fraude" à la nationalité, une question ultra-sensible au coeur de la crise ivoirienne.
"Je sais ce qu`il y a sur les 5,3 millions. C`est pourquoi je dis: on va réviser, on va regarder sérieusement", a indiqué M. Gbagbo, sans plus de précision.
"Il n`y a pas de liste consensuelle, il y a une liste électorale. Il n`y a pas de liste consensuelle, il y a une méthode consensuelle pour vérifier les noms", a-t-il insisté, alors que ses partisans et l`opposition s`affrontent sur les moyens d`arriver à une liste définitive.
Le processus de paix est à l`arrêt depuis le début de l`année et la crise autour de la précédente Commission électorale indépendante (CEI), dissoute par le chef de l`Etat qui l`accusait de "fraude" sur la liste.
"On veut un travail propre, mais en 2010, retenez ça, on aura les élections", a promis M. Gbagbo, dont le mandat s`est achevé en 2005.
"Si d`ici (le cinquantenaire de l`indépendance) le 7 août on n`a pas encore fait les élections, nous allons faire un petit défilé comme d`habitude, et nous allons rejeter le grand défilé militaire du cinquantenaire après les élections", a-t-il ajouté.