A l’appel du Synapates de Séa Marcel et du Synapeci de Brou Lazare, des agents du Centre Régional des Œuvres Universitaires (CROU) d’Abidjan ont assiégé le mardi 04 mai 2010, les locaux du cabinet du ministre de l’Enseignement Supérieur sis à la cité administrative au Plateau. Pendant près de quatre heures, ils ont dénoncé les « bisbilles » du directeur général M. Sécka Obodji avant de réclamer sa révocation au ministre Cissé Ibrahim Bacongo. Pour ramener le calme dans la structure, le directeur du cabinet M. Alexis Hibault promet un dialogue direct entre les protagonistes.
Le service a été quelque peu perturbé la journée d’hier au cabinet du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. La raison, près de quarante (40) agents du CROU d’Abidjan, entonnant chants et propos hostiles à leur directeur M. Christophe Secka Obodji, y ont tenu un sit-in pour signifier d’une part au ministre Cissé Ibrahim Bacongo leurs griefs contre ce dernier. Les récriminations de ces manifestants très remontés contre leur directeur vont de la chasse aux sorcières à la mauvaise gestion en passant par l’exclusion, le tribalisme et le clientélisme. D’autre part, les manifestants qui se disent « affamés » par M. Secka Obodji, parce que privés de salaires, entendaient obtenir du ministre Cissé Bacongo un acte administratif portant révocation du directeur du CROU d’Abidjan pour les griefs susmentionnés. Lors de la rencontre d’échanges qu’il a accordée aux manifestants pour éviter tout débordement, le directeur de cabinet du ministère de l’Enseignement Supérieur M. Alexis Hibault a expliqué à ses hôtes que la nomination d’un nouveau responsable du CROU d’Abidjan en remplacement de M. Secka Obodji n’est pas la prérogative du ministre Cissé Bacongo. Le responsable de cette structure sous tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur étant nommé par décret. « Ce n’est pas nous qui nommons le directeur du CROU. Bien que nous déplorons la manière, nous venons maintenant de nous saisir des griefs que vous avez contre votre directeur. Nous allons donc convoquer dans les prochains jours une réunion tripartite pour harmoniser les points de vues et ramener la paix et la cohésion dans la maison », a promis M. Hibault. Avant de demander aux manifestants, le calme et la sérénité pour la réussite du futur dialogue direct avec le directeur contesté. « Je vous exhorte à garder le calme. Très rapidement, la rencontre tripartite sera convoquée et tous les sujets qui ont alimenté la grogne contre la direction seront débattus », a-t-il rassuré. Certes, les manifestants ont mis fin à leur action, mais cet appel pourrait ne pas être entendu car l’on apprend de source proche du directeur général du Crou qu’une action en justice a été diligentée contre les meneurs de la « cabale ». Pis, les salaires des manifestants émargeant sur le budget du CROU ont été suspendus et ceux alignés sur la solde seront gelés à partir de fin mai 2010. « C’est une minorité qui est allée se donner en spectacle au ministère de l’Enseignement Supérieur. Le directeur général actuellement au repos, prendra toutes ses responsabilités pour mettre hors de la structure tous ceux qui, par leur agissement, fragilisent les acquis de la structure», a souligné au téléphone M. N’Guessan, chargé de communication du CROU d’Abidjan.
M Tié Traoré
Le service a été quelque peu perturbé la journée d’hier au cabinet du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. La raison, près de quarante (40) agents du CROU d’Abidjan, entonnant chants et propos hostiles à leur directeur M. Christophe Secka Obodji, y ont tenu un sit-in pour signifier d’une part au ministre Cissé Ibrahim Bacongo leurs griefs contre ce dernier. Les récriminations de ces manifestants très remontés contre leur directeur vont de la chasse aux sorcières à la mauvaise gestion en passant par l’exclusion, le tribalisme et le clientélisme. D’autre part, les manifestants qui se disent « affamés » par M. Secka Obodji, parce que privés de salaires, entendaient obtenir du ministre Cissé Bacongo un acte administratif portant révocation du directeur du CROU d’Abidjan pour les griefs susmentionnés. Lors de la rencontre d’échanges qu’il a accordée aux manifestants pour éviter tout débordement, le directeur de cabinet du ministère de l’Enseignement Supérieur M. Alexis Hibault a expliqué à ses hôtes que la nomination d’un nouveau responsable du CROU d’Abidjan en remplacement de M. Secka Obodji n’est pas la prérogative du ministre Cissé Bacongo. Le responsable de cette structure sous tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur étant nommé par décret. « Ce n’est pas nous qui nommons le directeur du CROU. Bien que nous déplorons la manière, nous venons maintenant de nous saisir des griefs que vous avez contre votre directeur. Nous allons donc convoquer dans les prochains jours une réunion tripartite pour harmoniser les points de vues et ramener la paix et la cohésion dans la maison », a promis M. Hibault. Avant de demander aux manifestants, le calme et la sérénité pour la réussite du futur dialogue direct avec le directeur contesté. « Je vous exhorte à garder le calme. Très rapidement, la rencontre tripartite sera convoquée et tous les sujets qui ont alimenté la grogne contre la direction seront débattus », a-t-il rassuré. Certes, les manifestants ont mis fin à leur action, mais cet appel pourrait ne pas être entendu car l’on apprend de source proche du directeur général du Crou qu’une action en justice a été diligentée contre les meneurs de la « cabale ». Pis, les salaires des manifestants émargeant sur le budget du CROU ont été suspendus et ceux alignés sur la solde seront gelés à partir de fin mai 2010. « C’est une minorité qui est allée se donner en spectacle au ministère de l’Enseignement Supérieur. Le directeur général actuellement au repos, prendra toutes ses responsabilités pour mettre hors de la structure tous ceux qui, par leur agissement, fragilisent les acquis de la structure», a souligné au téléphone M. N’Guessan, chargé de communication du CROU d’Abidjan.
M Tié Traoré
