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Politique Publié le jeudi 6 mai 2010 | Fraternité Matin

Cinquantenaire du Cameroun : "Notre bilan globalement et extrêmement positif même si..."

© Fraternité Matin Par FD
Festivités : SEM Alfred Nguini instruit les journalistes sur le Cinquantenaire de l`indépendance du Cameroun à Abidjan.
SEM Alfred Nguini, Ambassadeur du Cameroun près la Côte d`ivoire a tenu une conférence de presse à la nouvelle chancellerie le mercredi 05 mai 2010 pour donner des détails sur les festivités du cinquantenaire de l`indépendance du Cameroun à Abidjan qui se dérouleront du 19 au 23 mai 2010.
SEM Alfred Nguini, ambassadeur du Cameroun en Côte d’Ivoire a animé ce matin dans sa Chancellerie flambant neuf sise à la Rue des Ambassades à la Riviera Golf, une conférence de presse pour donner les grandes articulations des festivités marquant le cinquantenaire de l’Indépendance de son pays et qu’il s’apprête à commémorer à Abidjan du 19 au 23 mai. Il a par saisi cette occasion pour faire à la faveur des échanges avec les journalistes, le bilan de la marche de son pays pendant les 50 années depuis son accession à la souveraineté nationale et internationale.

Le diplomate camerounais présent en Côte d’Ivoire depuis 2008 a fait remarquer qu’un temps fort des festivités marquants le cinquantenaire de l’indépendance de son pays sera la grande conférence qui traitera de la « Place de l’Afrique dans le Monde d’Aujourd’hui» qu’a décidé le Président Paul Biya et qui verra la participation de nombreux chefs d’Etat et personnalités, invités. Cette conférence sera sanctionnée par une Déclaration commune que tous les chefs d’Etat présents signeront. Cet acte est d’autant plus important que l’Afrique n’a pas toujours été traitée avec tous les égards que commande sa position stratégique dans les relations internationales.Et à l’ambassadeur de relever : «Autant l’Afrique a besoin du reste du monde, autant le reste du monde a besoin de l’Afrique. Mieux pour la protection de l’environnement, après la forêt de l’Amazonie, au Brésil, c’est à l’Afrique que le reste du monde pense.».Se prononçant sur le bilan des Indépendances africaines, il déconseille l’afropessimsme aux africains parce que l’indépendance est à plusieurs niveaux : «On ne doit se focaliser sur les points négatifs. Il faut partir de ce qui a été fait de positif pour se projeter dans l’avenir. Car si beaucoup reste à faire, beaucoup a été fait. A commencer par l’indépendance politique ».

A la lumière ce postulat, il a jugé le bilan des 50 ans d’indépendance de son pays de « globalement et d’extrêmement positif». Et il fonde sur son argument sur quelques repères forts : « Je dois rappeler que le Cameroun a été indépendante le 1 janvier 1960 mais l’évolution des événements politiques ont fait que nous avons du nous accorder sur le 20 mai, jour de la célébration de notre fête nationale. Nous avons été un pays colonisé respectivement par la France et la Grande-Bretagne, mais nous sommes aujourd’hui, un seul et même pays. Nous avons du passer par la réunification et l’unification des deux parties pour constituer une vraie nation. Ce n’était évident de réussir un tel pari, mais l’équipe nationale de football est le vrai symbole de cette nation camerounaise. Le bilinguisme a par ailleurs connu des avancées notables. Au plan politique, ce sont environ 200 partis politiques et 600 journaux qui témoignent de la diversité des opinions. Beaucoup a été fait mais beaucoup reste encore à faire. Voilà pourquoi a lancé ses grands travaux après que notre pays ait atteint le point d’achèvement de l’Initiative PPTE en 2006 et que de 2010 à 2035, le Cameroun est un grand chantier. De manière à prendre son destin en main. » Il a indiqué que l’intégration est le chemin étoilé pour les pays africains pour réaliser le développement du continent. Il a regretté qu’au sein de la CEMAC, les micro nationalismes et les souverainistes aient encore de beaux jours devant eux mais il salue cependant une éclaircie dans la grisaille : « Il nous faut de la création du parlement de la sous-région. Nous avons beaucoup de retards sur la Cedeao, mais nous devons aller à notre rythme ».

L’ambassadeur du Cameroun près de la République de Côte d’Ivoire, sans avancer de chiffres estime que les échanges commerciaux et économiques entre les deux pays se portent bien et qu’il s’évertue à les accentuer. Il fait ainsi de la redynamisation de la commission mixte entre la Côte d’Ivoire et le Cameroun, une priorité : « La première session s’est tenue en 1981 au Cameroun, il revenait à la Côte d’Ivoire d’accueillir la deuxième session. Je ne sais pas ce qui a du se passer. Heureusement le Ministre des Affaires Etrangères et nous sommes à pied d’œuvre. Nous sommes à rechercher de nouvelles dates qui conviennent au deux délégations qui doivent mettre leurs experts dans les différents domaines de coopération au travail pour préparer les différents dossiers nécessaires pour cette importante séance de travail. »

Franck A. Zagbayou
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