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Société Publié le jeudi 20 mai 2010 | L’intelligent d’Abidjan

Jean Michel Togou, président du Synaprocci - ‘’Le SIDA se distribue à 80% dans les salons de coiffure’’

« Dans les salons de coiffure, le SIDA se distribue à 80% », a affirmé hier mardi, à la Fondation Memel Fotê à Cocody les Vallons, Jean Michel Togou le président du Syndicat national des professionnels de la coiffure de Côte d’Ivoire – Synaprocci. Ce n’est pas pour faire peur mais, Jean Michel Togou attire l’attention sur la nécessité de la professionnalisation du secteur de la coiffure et de l’esthétique car, dénonce-t-il, le métier est pratiqué par des personnes qui n’ont pas la formation requise. L’autre mal dont souffre le secteur et qu’il entend combattre et réguler, ce sont les installations (salons) non professionnelles. Ainsi pour donner plus de visibilité au secteur confiné dans le domaine de l’artisanat – car dépendant du Ministère du tourisme et de l’artisanat – le président du Synaprocci a annoncé, en présence de ses collègues, le démarrage des activités de préparation de la 2è édition du Salon Africain de la coiffure et de l’esthétique (SACE) prévu du 24 au 28 août 2010. Un salon qui prévoit être une plate-forme d’échanges sur le développement en Côte d’Ivoire dudit secteur, son bien-être, sans oublier le volet formation et professionnalisme. D’où le thème « Secteur de la beauté en Côte d’Ivoire : quelle contribution dans l’économie nationale ? ». Faisant prendre conscience du poids du secteur de la coiffure et de l’esthétique dans l’économie nationale, Jean Michel Togou soutient que ledit secteur, avec ses 15.000 acteurs, participe à hauteur de 500 milliards de Fcfa par an dans l’économie au lieu de 200 milliards par an que chiffre l’INS. Pour lui, l’Institut nationale de la Statistique (INS) a seulement pris en compte le payement des patentes. Malgré cette implication, Jean Michel Togou déplore que les techniciens de la beauté ne bénéficient pas d’une converture sociale ni de crédit bancaire parce qu’étant dans l’artisanat donc l’informel. « Autour de ce salon, le syndicat entend discuter avec l’Assemblée nationale pour qu’on nous oriente vers le ministère qui nous représente afin d’amorcer notre développement», a indiqué Michel Togou. Le salon, précise t-il, sera sanctionné d’un livre blanc qui résumera les réflexions. « L’ambition que nous nourrissons est importante. Il faut que les coiffeurs sachent les défis qui les attendent …Personne à notre place ne peut faire notre combat », a-t-il encouragé. Aussi fait-il savoir, la participation en novembre 2010, de la Côte d’Ivoire au Mondial de la coiffure, à Paris, en France. Pour permettre que les personnes méritantes y soient, Jean Michel Togou invite à participer – à partir du 24 août – au Concours national de la coiffure au terme duquel sera profilé l’équipe nationale des coiffeurs de Côte d’Ivoire. Cette participation ivoirienne qui contribuera à rendre compétitif le secteur en Côte d’Ivoire est le fruit de trois ans de «lutte pour rétablir le contact avec l’organisation mondiale de l’industrie capillaire». Parce que, note-t-il, «après Garo Hasbanian, le secteur de la coiffure n’existe plus».
Koné Saydoo

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