Telex - Ah les servantes !

Patricia Konin nourrit des ambitions démesurées. Elle, une fille de ménage, voulait coûte que coûte s’offrir les bijoux et les pagnes que portait sa patronne, Mme Kouassi Géneviève. Celle-ci est un fonctionnaire à la direction des Impôts. Pour ce faire, Konin avait une idée malicieuse derrière la tête. Nous sommes à Niangon (Yopougon) le 18 mai, elle s’est introduite dans la chambre conjugale pour, dit-elle, faire le ménage. Mais au lieu d’effectuer le nettoyage comme il se doit, la fille de ménage fouille de fond en comble les coins et recoins de la chambre. Elle parvient à dérober les bijoux et deux complets de pagne non-cousus de la maîtresse des lieux. Après son forfait, raconte Mme Kouassi, la servante a disparu sans laisser de trace. Un mois plus tard, c’est-à-dire le 18 mai, Konin est débusquée par son employeur. Présentée à la barre du tribunal de Yopougon, le 21 mai, la prévenue reconnaît les faits. Elle plaide coupable. La victime se constitue partie civile et réclame 300.000 Fcfa. Le tribunal déclare la mise en cause coupable. En répression, elle est condamnée à trois mois de prison. Une fois libre, Konin doit verser à la plaignante la somme de 250.000 Fcfa à titre de dommages et intérêts.

Croyez-moi…non

A la barre du tribunal de Yopougon, l’inculpé reconnaît les faits. Il affirme que c’est bien lui qui a volé le téléphone portable du plaignant. Cependant, Tiéoulé Jean Pierre souhaite que le juge lui donne une seconde chance pour se ressaisir. «M. le juge, je jure que si vous me relaxez alors je ne vais plus retomber dans le vol. Croyez-moi sur parole», se persuade-t-il. Mais le juge et le ministère public ne croient pas aux aveux du mis en cause. Selon eux, il avait nié en bloc l’accusation au commissariat de police du 16ème arrondissement. Le tribunal applique la rigueur de la loi et sanctionne Jean Pierre. Il est condamné à deux mois fermes assortis d’une amende de 50.000 Fcfa.

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