Le président de la Fédération nationale des commerçants de Côte d’Ivoire (Fenacci), M. Soumahoro Farickou, pense que les consommateurs devront s’en prendre au gouvernement en ce qui est de l’augmentation du prix du riz. Pour lui, l’Etat ivoirien ne veut pas appliquer les propositions que sa structure a faites pour freiner ce fait.
Profitant de l’occasion qui lui a été donné pour dresser le bilan de la tournée de sensibilisation et d’information qu’il a effectué le week-end dernier dans certaines villes du centre du pays, le président de la Fédération nationale des commerçants de Côte d’Ivoire (FENACCI), Soumahoro Farickou, s’est prononcé sur la dernière augmentation du prix du riz. Pour lui, le riz qui est une denrée alimentaire de première nécessité, devrait être accessible à tous. « Si cela n’est pas le cas aujourd’hui, la faute incombe au gouvernement », a-t-il martelé avant de poursuivre : « Le 25 juillet 2008, nous avons remis au comité interministériel chargé des questions de la cherté de la vie un mémorandum dans lequel nous avons fait des propositions concrètes. Dans ce document, nous avons demandé au gouvernement le paiement des crédits TVA dus aux commerçants et aux opérateurs. Un montant estimé à 93 milliards de nos francs. Aussi, avions-nous suggéré la suppression de l’avance sur divers impôts (ASDI) de 1,5% sur le riz et celle du Bénéfice industriel et commercial (BIVAC) et du scanner dans le dédouanement ». Avec ces propositions, il serait difficile pour les commerçants que le prix de cette denrée privée par les ivoiriens augmente. Outre ces deux suggestions, la question de l’harcèlement et tracasseries fiscaux à travers les contrôles intempestifs et la surévaluation, a été soulevée. La création d’un observatoire composé de commerçants, opérateurs économiques et de l’Etat qui sera représenté par les Impôts, les Douanes et le Ministère du commerce qui aura un rôle consultatif et de propositions sur toutes les questions liées à la commercialisation du riz, la libéralisation et la facilitation de son importation, la création des chaînes de distribution et l’allègement de l’assiette fiscale et des taux de douane, sont d’autres recommandations faites par le président Soumahoro Farickou au gouvernement. La Côte d’Ivoire, il faut le rappeler, a un besoin de 1,5 millions de tonne par an de riz. Or le pays produit 700.000 tonnes. Il faut donc 800.000 tonnes pour atteindre l’autosuffisance.
Jules César
cesaryao32@yahoo.fr
Profitant de l’occasion qui lui a été donné pour dresser le bilan de la tournée de sensibilisation et d’information qu’il a effectué le week-end dernier dans certaines villes du centre du pays, le président de la Fédération nationale des commerçants de Côte d’Ivoire (FENACCI), Soumahoro Farickou, s’est prononcé sur la dernière augmentation du prix du riz. Pour lui, le riz qui est une denrée alimentaire de première nécessité, devrait être accessible à tous. « Si cela n’est pas le cas aujourd’hui, la faute incombe au gouvernement », a-t-il martelé avant de poursuivre : « Le 25 juillet 2008, nous avons remis au comité interministériel chargé des questions de la cherté de la vie un mémorandum dans lequel nous avons fait des propositions concrètes. Dans ce document, nous avons demandé au gouvernement le paiement des crédits TVA dus aux commerçants et aux opérateurs. Un montant estimé à 93 milliards de nos francs. Aussi, avions-nous suggéré la suppression de l’avance sur divers impôts (ASDI) de 1,5% sur le riz et celle du Bénéfice industriel et commercial (BIVAC) et du scanner dans le dédouanement ». Avec ces propositions, il serait difficile pour les commerçants que le prix de cette denrée privée par les ivoiriens augmente. Outre ces deux suggestions, la question de l’harcèlement et tracasseries fiscaux à travers les contrôles intempestifs et la surévaluation, a été soulevée. La création d’un observatoire composé de commerçants, opérateurs économiques et de l’Etat qui sera représenté par les Impôts, les Douanes et le Ministère du commerce qui aura un rôle consultatif et de propositions sur toutes les questions liées à la commercialisation du riz, la libéralisation et la facilitation de son importation, la création des chaînes de distribution et l’allègement de l’assiette fiscale et des taux de douane, sont d’autres recommandations faites par le président Soumahoro Farickou au gouvernement. La Côte d’Ivoire, il faut le rappeler, a un besoin de 1,5 millions de tonne par an de riz. Or le pays produit 700.000 tonnes. Il faut donc 800.000 tonnes pour atteindre l’autosuffisance.
Jules César
cesaryao32@yahoo.fr