Pendant 5 jours, il a sillonné la nouvelle boucle du cacao. Albert Mabri Toikeusse a démontré la force de mobilisation de son parti dans le Bas Sassandra.
Le parti arc-en-ciel a réalisé une percée fulgurante dans la région du Bas Sassandra. Du 3 au 6 juin, le parti fondé par le général Robert Gueï a donné la preuve de sa vitalité dans cette partie de la Côte d’Ivoire à travers une tournée de son président. Accompagné de son secrétaire général, Allassane Salif N’diaye, et une forte délégation, Mabri Toikeusse a parcouru la région de fond en comble. De Yabayo où il a reçu la clé du territoire, à San Pedro en passant par Soubré, Méagui, Tabou, Grabo…, l’héritier de l’ancien chef d’état-major de l’armée ivoirienne à la tête de l’Udpci a fait mentir les partis politiques qui considéraient le Bas Sassandra comme leur bastion imprenable. Dans toutes les villes où il est passé, l’ancien ministre des Transports a drainé du monde. Les populations guidées les autorités traditionnelles sont sorties massivement pour être au parfum des ambitions du candidat de l’Udpci pour la Côte d’Ivoire. Dans une liesse populaire, le porte-flambeau du parti gueiste a exposé son programme aux paysans, jeunes, femmes et militants qui ont pris d’assaut les lieux de meetings. Non sans au préalable faire le procès de la refondation et son chef. «Après un coup d’Etat en 2000, Laurent Gbagbo s’est emparé du pouvoir d’Etat et a totalement détruit en 10 ans de règne la Côte d’Ivoire. Il n’y a pas plus de routes, d’électricité, d’écoles, d’hôpitaux,… Ils ont plongé le pays dans les ténèbres», a-t-il attaqué partout où il est passé. Le président de l’Udpci, au cours de cette offensive dans la plus importante zone de production du café et du cacao, a expliqué aux paysans que c’est avec la complicité du palais présidentiel que les dirigeants des structures de gestion de leur filière ont détourné l’argent des producteurs avant d’être jetés en prison. Ce qui, selon lui, plombe le processus de jugement des prisonniers du cacao. En plus, a-t-il ajouté, le Fpi a instrumentalisé la jeunesse ivoirienne au point qu’elle est sans repère et livrée à elle-même. Pour lui, la refondation ne mérite plus la confiance du peuple ivoirien. «Il est temps de sanctionner Laurent Gbagbo et son régime dans les urnes. Il refuse d’organiser les élections mais nous allons les contraindre à le faire et nous allons le battre», a-t-il galvanisé les troupes au stade Rotary de la cité balnéaire de San Pedro où il a clôturé sa tournée. Face à ce qu’il a qualifié de désastre des refondateurs, Mabri Toikeusse s’est proposé comme la solution au mal ivoirien. «Je suis candidat contre Gbagbo. Je suis venu pour apporter la paix et la stabilité. Je suis venu pour construire des routes, des écoles, des centres de santé… Je suis candidat pour assurer aux Ivoiriens un mieux-être», a-t-il annoncé dans les localités visitées. Le patron de l’Udpci ambitionne, selon lui, d’insuffler une nouvelle dynamique au deuxième poumon économique de la Côte d’Ivoire, le port de San Pedro. Toute chose qui permettra, a-t-il souligné, de sortir la jeunesse du Bas Sassandra de l’inactivité et de l’oisiveté. Face à la réussite de son voyage, le président du parti arc-en-ciel pour encourager ses coordonnateurs a mis la main à la poche. 15 vélos, 5 motos ont été offerts pour faciliter le déplacement des responsables locaux du parti même dans les hameaux les plus reculés de la région. Au terme de cette tournée on peut noter que l’Udpci refuse l’image de parti confiné dans les 18 montages que lui colle l’opinion.
Lacina Ouattara, Envoyé spécial
Lg : Le président de l’Udpci, Albert Mabri Toikeusse, a démontré que son parti compte dans le Bas Sassandra.
Le parti arc-en-ciel a réalisé une percée fulgurante dans la région du Bas Sassandra. Du 3 au 6 juin, le parti fondé par le général Robert Gueï a donné la preuve de sa vitalité dans cette partie de la Côte d’Ivoire à travers une tournée de son président. Accompagné de son secrétaire général, Allassane Salif N’diaye, et une forte délégation, Mabri Toikeusse a parcouru la région de fond en comble. De Yabayo où il a reçu la clé du territoire, à San Pedro en passant par Soubré, Méagui, Tabou, Grabo…, l’héritier de l’ancien chef d’état-major de l’armée ivoirienne à la tête de l’Udpci a fait mentir les partis politiques qui considéraient le Bas Sassandra comme leur bastion imprenable. Dans toutes les villes où il est passé, l’ancien ministre des Transports a drainé du monde. Les populations guidées les autorités traditionnelles sont sorties massivement pour être au parfum des ambitions du candidat de l’Udpci pour la Côte d’Ivoire. Dans une liesse populaire, le porte-flambeau du parti gueiste a exposé son programme aux paysans, jeunes, femmes et militants qui ont pris d’assaut les lieux de meetings. Non sans au préalable faire le procès de la refondation et son chef. «Après un coup d’Etat en 2000, Laurent Gbagbo s’est emparé du pouvoir d’Etat et a totalement détruit en 10 ans de règne la Côte d’Ivoire. Il n’y a pas plus de routes, d’électricité, d’écoles, d’hôpitaux,… Ils ont plongé le pays dans les ténèbres», a-t-il attaqué partout où il est passé. Le président de l’Udpci, au cours de cette offensive dans la plus importante zone de production du café et du cacao, a expliqué aux paysans que c’est avec la complicité du palais présidentiel que les dirigeants des structures de gestion de leur filière ont détourné l’argent des producteurs avant d’être jetés en prison. Ce qui, selon lui, plombe le processus de jugement des prisonniers du cacao. En plus, a-t-il ajouté, le Fpi a instrumentalisé la jeunesse ivoirienne au point qu’elle est sans repère et livrée à elle-même. Pour lui, la refondation ne mérite plus la confiance du peuple ivoirien. «Il est temps de sanctionner Laurent Gbagbo et son régime dans les urnes. Il refuse d’organiser les élections mais nous allons les contraindre à le faire et nous allons le battre», a-t-il galvanisé les troupes au stade Rotary de la cité balnéaire de San Pedro où il a clôturé sa tournée. Face à ce qu’il a qualifié de désastre des refondateurs, Mabri Toikeusse s’est proposé comme la solution au mal ivoirien. «Je suis candidat contre Gbagbo. Je suis venu pour apporter la paix et la stabilité. Je suis venu pour construire des routes, des écoles, des centres de santé… Je suis candidat pour assurer aux Ivoiriens un mieux-être», a-t-il annoncé dans les localités visitées. Le patron de l’Udpci ambitionne, selon lui, d’insuffler une nouvelle dynamique au deuxième poumon économique de la Côte d’Ivoire, le port de San Pedro. Toute chose qui permettra, a-t-il souligné, de sortir la jeunesse du Bas Sassandra de l’inactivité et de l’oisiveté. Face à la réussite de son voyage, le président du parti arc-en-ciel pour encourager ses coordonnateurs a mis la main à la poche. 15 vélos, 5 motos ont été offerts pour faciliter le déplacement des responsables locaux du parti même dans les hameaux les plus reculés de la région. Au terme de cette tournée on peut noter que l’Udpci refuse l’image de parti confiné dans les 18 montages que lui colle l’opinion.
Lacina Ouattara, Envoyé spécial
Lg : Le président de l’Udpci, Albert Mabri Toikeusse, a démontré que son parti compte dans le Bas Sassandra.
