Si ce n’est pas une panne sèche, ça y ressemble fort. Le processus électoral est au point mort depuis la double dissolution de
la Commission Electorale Ivoirienne (CEI) et du Gouvernement, le 12 Février 2010 par Laurent Gbagbo. Depuis, plus rien, sinon quelques gymnastiques pour donner l’impression aux Ivoiriens et à la communauté internationale que les choses bougent. Et pourtant, le processus fait du surplace. L’opération de pré-contentieux sur la liste grise des 1,033 millions de pétitionnaires s’est révélé être du temps perdu et de l’argent gaspillé. Les résultats mitigés de cette opération (seulement 5% des cas traités) confortent cette impression.
Le communiqué conjoint du Premier ministre et la CEI en date du
02 Mai 2010 n’a rassuré personne. Car il ne précise pas la date du début du contentieux de la liste provisoire électorale dite liste blanche. «Une deuxième phase qui interviendra plus tard, pour le traitement de la liste électorale provisoire dite «liste blanche», comprenant à ce jour 5.277.392 inscrits», indique laconiquement le communiqué conjoint. Près de deux semaines après la fin du pré contentieux, depuis donc le 31 Mai dernier, c’est toujours le statu quo. Les Ivoiriens scrutent en vain l’horizon à la recherche d’un démarrage potentiel du processus électoral. Et ce, en dépit des promesses faites par le chef de l’Etat Laurent Gbagbo, après sa visite le 17 Mai 2010, au président du RDR, le Dr Alassane Dramane Ouattara. «La semaine prochaine, je rencontrerais le Premier Ministre et le Président de la CEI, pour fixer une date pour les élections», avait-il pourtant déclaré, après sa rencontre avec ADO.
Les plus sceptiques n’avaient d’ailleurs pas cru à cette déclaration de bonne intention du chef de l’Etat. Pour ces derniers, il ne pouvait s’agir que d’une autre entourloupe de l’actuel locataire du palais. Abonné des rendez-vous manqués, Laurent Gbagbo a fini par convaincre tout le monde qu’il n’est pas prêt à aller aux élections, maintenant.
Lors de la dernière rencontre entre le Premier ministre Soro Guillaume les structures techniques et lui, le vendredi 04 Juin 2010, alors que tous les Ivoiriens s’attendaient, enfin, à une date pour la présidentielle, c’est à un autre chronogramme qu’ils ont eu finalement droit. Le chef du Gouvernement a annoncé une énième rencontre entre le chef de l’Etat et les poids lourds de l’opposition ivoirienne. Les Ivoiriens ont désormais l’étrange sensation que le processus électoral ne prendra jamais fin. Il s’étire à n’en point finir. Selon une source proche de la CEI, les structures techniques et les représentants des principaux partis politiques ont bouclé, le mardi 15 Juin dernier, le guide méthodologique de vérification de la liste provisoire blanche issue du croisement complémentaire. Une démarche de crabe qui n’augure pas des lendemains meilleurs. Comme il est enfin rentré de son voyage médical hier, on espère que Laurent Gbagbo rattrapera le temps perdu
Coulibaly Brahima
la Commission Electorale Ivoirienne (CEI) et du Gouvernement, le 12 Février 2010 par Laurent Gbagbo. Depuis, plus rien, sinon quelques gymnastiques pour donner l’impression aux Ivoiriens et à la communauté internationale que les choses bougent. Et pourtant, le processus fait du surplace. L’opération de pré-contentieux sur la liste grise des 1,033 millions de pétitionnaires s’est révélé être du temps perdu et de l’argent gaspillé. Les résultats mitigés de cette opération (seulement 5% des cas traités) confortent cette impression.
Le communiqué conjoint du Premier ministre et la CEI en date du
02 Mai 2010 n’a rassuré personne. Car il ne précise pas la date du début du contentieux de la liste provisoire électorale dite liste blanche. «Une deuxième phase qui interviendra plus tard, pour le traitement de la liste électorale provisoire dite «liste blanche», comprenant à ce jour 5.277.392 inscrits», indique laconiquement le communiqué conjoint. Près de deux semaines après la fin du pré contentieux, depuis donc le 31 Mai dernier, c’est toujours le statu quo. Les Ivoiriens scrutent en vain l’horizon à la recherche d’un démarrage potentiel du processus électoral. Et ce, en dépit des promesses faites par le chef de l’Etat Laurent Gbagbo, après sa visite le 17 Mai 2010, au président du RDR, le Dr Alassane Dramane Ouattara. «La semaine prochaine, je rencontrerais le Premier Ministre et le Président de la CEI, pour fixer une date pour les élections», avait-il pourtant déclaré, après sa rencontre avec ADO.
Les plus sceptiques n’avaient d’ailleurs pas cru à cette déclaration de bonne intention du chef de l’Etat. Pour ces derniers, il ne pouvait s’agir que d’une autre entourloupe de l’actuel locataire du palais. Abonné des rendez-vous manqués, Laurent Gbagbo a fini par convaincre tout le monde qu’il n’est pas prêt à aller aux élections, maintenant.
Lors de la dernière rencontre entre le Premier ministre Soro Guillaume les structures techniques et lui, le vendredi 04 Juin 2010, alors que tous les Ivoiriens s’attendaient, enfin, à une date pour la présidentielle, c’est à un autre chronogramme qu’ils ont eu finalement droit. Le chef du Gouvernement a annoncé une énième rencontre entre le chef de l’Etat et les poids lourds de l’opposition ivoirienne. Les Ivoiriens ont désormais l’étrange sensation que le processus électoral ne prendra jamais fin. Il s’étire à n’en point finir. Selon une source proche de la CEI, les structures techniques et les représentants des principaux partis politiques ont bouclé, le mardi 15 Juin dernier, le guide méthodologique de vérification de la liste provisoire blanche issue du croisement complémentaire. Une démarche de crabe qui n’augure pas des lendemains meilleurs. Comme il est enfin rentré de son voyage médical hier, on espère que Laurent Gbagbo rattrapera le temps perdu
Coulibaly Brahima
