La Société africaine de production alimentaire (Sopal) est aujourd’hui en grève. Les employés de cette société, la seule qui fabrique et distribue du chewing-gum Hollywood, réclament le départ de leur directeur général, M. Ferdinand Gerald Karam. Ils l’accusent de ne pas respecter leurs droits sociaux. Tout est parti des avances sur salaire de 30 à 35 mille FCFA que les employés ont demandé à leur employeur. Ce dernier, au motif que certains des leurs doivent déjà à l’entreprise, décide de ne leur octroyer que 25 mille FCFA. Une décision qui a été mal prise par le personnel.
Pour les employés de la Sopal, c’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Car avant cette décision, le directeur général procédait à des mesures draconiennes qui n’étaient du goût de l’ensemble du personnel : sanctions contre les retardataires, mesures sécuritaires excessives contre les femmes etc. Toute chose qui a pourri l’ambiance dans l’entreprise. Les grévistes réclament la revalorisation de leur salaire, l’octroi des primes de rendement, de logement ainsi que des prêts au personnel. Mais avant toute négociation, ils réclament le départ du premier responsable de l’entreprise. Le directeur général pour sa part menace de procéder à un licenciement collectif. Car pour lui, la grève illimitée qu’observent actuellement ses employés est « illégale et sauvage ».
Jean-Claude Coulibaly
Pour les employés de la Sopal, c’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Car avant cette décision, le directeur général procédait à des mesures draconiennes qui n’étaient du goût de l’ensemble du personnel : sanctions contre les retardataires, mesures sécuritaires excessives contre les femmes etc. Toute chose qui a pourri l’ambiance dans l’entreprise. Les grévistes réclament la revalorisation de leur salaire, l’octroi des primes de rendement, de logement ainsi que des prêts au personnel. Mais avant toute négociation, ils réclament le départ du premier responsable de l’entreprise. Le directeur général pour sa part menace de procéder à un licenciement collectif. Car pour lui, la grève illimitée qu’observent actuellement ses employés est « illégale et sauvage ».
Jean-Claude Coulibaly