Des bruits persistants ont couru en fin de semaine, après la démission de Bertin Koffi, le directeur des examens et concours qu’il aurait été débarqué. Le ministre Yapo Atsé Benjamin, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle a tenu à apporter sa version des faits sur cette affaire.
Un coin du voile a été levé sur la démission de Bertin Koffi, directeur des examens et concours de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle. Hier, le ministre de tutelle, a tenu à apporter sa part de vérité au cours d’une conférence de presse à son cabinet au Plateau. Yapo Atsé Benjamin a précisé que l’ex directeur des examens et concours a bel et bien démissionné et non été limogé comme cela a été lu dans la presse. Une démission consécutive, selon lui, à un problème de gestion. « La direction des examens et concours, est une direction centrale rattachée à mon cabinet. Il n’y a donc pas de Direction générale et de Directeur général. Le seul maitre à bord, c’est moi », a tranché le premier responsable de l’Enseignement technique. Faisant allusion à une insubordination de Bertin Koffi, le ministre a laissé entendre que dans le cadre d’un bon management, la responsabilité ne se délègue pas, elle s’assume. Et d’ajouter qu’il refuse de faire de la figuration. Selon Yapo Atsé Benjamin pour plus de visibilité dans la gestion des examens, il a demandé au démissionnaire que les 49 sites d’examens soient regroupés en deux grands sites (Abidjan et Yamoussoukro). Option à laquelle, Bertin Koffi se serait opposé, arguant que l’évolution sur le terrain ne lui permettait pas d’entreprendre une telle réorganisation en pleine période d’examen. C’est face à l’insistance du ministre que Bertin Koffi aurait jeté l’éponge. « J’ai donc accepté sa démission », a souligné le patron. Pour lui, l’ancien directeur n’est pas l’objet d’une chasse aux sorcières, encore moins d’une conspiration. Il en veut pour preuve, sa décision d’avoir gardé les collaborateurs de son prédécesseur. Excepter ceux qui ont voulu suivre l’argentier des Forces nouvelles. Puis, le ministre a annoncé qu’il a suspendu jusqu’à nouvel ordre, la proche collaboratrice de Bertin Koffi et « J’ai envoyé un courrier à la sous-directrice des examens et concours pour lui dire que j’ai réquisitionné l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny et le Cap de Yamoussoukro. Mais j’ai été choqué d’apprendre qu’elle a appelé les directeurs de centres vendredi, pour leur demander d’accélérer les corrections. Elle n’a pas le chronogramme pour agir ainsi. Je l’ai donc suspendue jusqu’à nouvel ordre. » Yapo Atsé Benjamin, a nommé son directeur de cabinet, Kacou Ediémou Darius, en qualité de directeur des examens par intérim et Mme Yapo Elise Anvile, sous-directrice par intérim. Mais le ministre qui se refuse à aborder une question éventuelle de fraude dans la gestion du démissionnaire, compte tout de même mener une enquête sur des achats de diplômes et avantages concédés à certains candidats. Une autre affaire qui risque d’en rajouter à la longue liste de certains dossiers (Achat des concours à l’Ena). Car, c’est à mots couverts que le ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle a évoqué une éventuelle fraude sous Bertin Koffi et une conspiration autour de sa personne. En effet, Yapo Benjamin a prévenu qu’après la récupération des dossiers des candidats, il verra les résultats et vérifiera si les candidats ont effectivement composé, car a-t-il dit ’’il n’est pas un homme à acheter. Il y a des gens qui veulent m’avoir à l’usure, mais il faut avoir le courage de ses opinions.’’. Cependant, lorsqu’il s’est agi d’apporter la preuve de la démission de Bertin Koffi, le ministre a souligné: ’’L’on démet une personne ou celle-ci démissionne. Dans ce cas d’espèce, j’ai pris mes responsabilités.’’ Il a cependant tendu la main à l’ex-directeur en affirmant qu’il était prêt à le reprendre dans son département, mais en l’affectant à un autre poste.
Napargalè Marie
Légende : Le ministre Benjamin Yapo Atsé a apporté sa part de vérité sur la démission de Bertin Koffi
Un coin du voile a été levé sur la démission de Bertin Koffi, directeur des examens et concours de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle. Hier, le ministre de tutelle, a tenu à apporter sa part de vérité au cours d’une conférence de presse à son cabinet au Plateau. Yapo Atsé Benjamin a précisé que l’ex directeur des examens et concours a bel et bien démissionné et non été limogé comme cela a été lu dans la presse. Une démission consécutive, selon lui, à un problème de gestion. « La direction des examens et concours, est une direction centrale rattachée à mon cabinet. Il n’y a donc pas de Direction générale et de Directeur général. Le seul maitre à bord, c’est moi », a tranché le premier responsable de l’Enseignement technique. Faisant allusion à une insubordination de Bertin Koffi, le ministre a laissé entendre que dans le cadre d’un bon management, la responsabilité ne se délègue pas, elle s’assume. Et d’ajouter qu’il refuse de faire de la figuration. Selon Yapo Atsé Benjamin pour plus de visibilité dans la gestion des examens, il a demandé au démissionnaire que les 49 sites d’examens soient regroupés en deux grands sites (Abidjan et Yamoussoukro). Option à laquelle, Bertin Koffi se serait opposé, arguant que l’évolution sur le terrain ne lui permettait pas d’entreprendre une telle réorganisation en pleine période d’examen. C’est face à l’insistance du ministre que Bertin Koffi aurait jeté l’éponge. « J’ai donc accepté sa démission », a souligné le patron. Pour lui, l’ancien directeur n’est pas l’objet d’une chasse aux sorcières, encore moins d’une conspiration. Il en veut pour preuve, sa décision d’avoir gardé les collaborateurs de son prédécesseur. Excepter ceux qui ont voulu suivre l’argentier des Forces nouvelles. Puis, le ministre a annoncé qu’il a suspendu jusqu’à nouvel ordre, la proche collaboratrice de Bertin Koffi et « J’ai envoyé un courrier à la sous-directrice des examens et concours pour lui dire que j’ai réquisitionné l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny et le Cap de Yamoussoukro. Mais j’ai été choqué d’apprendre qu’elle a appelé les directeurs de centres vendredi, pour leur demander d’accélérer les corrections. Elle n’a pas le chronogramme pour agir ainsi. Je l’ai donc suspendue jusqu’à nouvel ordre. » Yapo Atsé Benjamin, a nommé son directeur de cabinet, Kacou Ediémou Darius, en qualité de directeur des examens par intérim et Mme Yapo Elise Anvile, sous-directrice par intérim. Mais le ministre qui se refuse à aborder une question éventuelle de fraude dans la gestion du démissionnaire, compte tout de même mener une enquête sur des achats de diplômes et avantages concédés à certains candidats. Une autre affaire qui risque d’en rajouter à la longue liste de certains dossiers (Achat des concours à l’Ena). Car, c’est à mots couverts que le ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle a évoqué une éventuelle fraude sous Bertin Koffi et une conspiration autour de sa personne. En effet, Yapo Benjamin a prévenu qu’après la récupération des dossiers des candidats, il verra les résultats et vérifiera si les candidats ont effectivement composé, car a-t-il dit ’’il n’est pas un homme à acheter. Il y a des gens qui veulent m’avoir à l’usure, mais il faut avoir le courage de ses opinions.’’. Cependant, lorsqu’il s’est agi d’apporter la preuve de la démission de Bertin Koffi, le ministre a souligné: ’’L’on démet une personne ou celle-ci démissionne. Dans ce cas d’espèce, j’ai pris mes responsabilités.’’ Il a cependant tendu la main à l’ex-directeur en affirmant qu’il était prêt à le reprendre dans son département, mais en l’affectant à un autre poste.
Napargalè Marie
Légende : Le ministre Benjamin Yapo Atsé a apporté sa part de vérité sur la démission de Bertin Koffi