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Société Publié le mardi 22 juin 2010 | Le Patriote

Crise à la DEXC - Le ministre Atsé accuse l’ancien directeur d’insubordination

« Le délégataire doit toujours rendre compte. Même quand on est nommé par arrêté, si on s’écarte de la mission qui nous est confiée, c’est de l’insubordination, on doit donc en subir les conséquences ». C’est l’explication fournie hier par le ministre de l’enseignement Technique et de la Formation professionnelle, M. Atsé Yapo Benjamin, suite à la démission du directeur des examens et concours (DEXC), M. Koffi Bertin. En gros, l’ex -directeur de la DEXC, a-t-il soutenu, a refusé d’appliquer un certain nombre de mesures qu’il a pris dans le cadre de l’organisation des examens. Rencontrant la presse à son cabinet, au Plateau, pour donner sa version des faits, le ministre Atsé Yapo Benjamin, a tout simplement laisser entendre que la démission du directeur des examens et concours « n’est qu’une simple règle de gestion ». Et dans le cas présent, cela « a pour objectif de crédibiliser les diplômes délivrés par l’enseignement technique et la formation professionnelle ». En effet, a-t-il indiqué, après avoir pris connaissance du dossier concernant l’organisation des examens, il a décidé de réduire les centres de correction de 19 à 4. Et ces 4 centres ont été regroupés sur deux sites à Abidjan et à Yamoussoukro. Ces mesures, a-t-il soutenu, visent à réduire les dépenses de l’Etat. Car l’ancienne procédure a-t-il justifié, est très budgétivore. Selon lui, avec l’ancienne procédure, pour la prise en charge des présidents et vice-présidents de jury, l’Etat payaient 46 millions de FCFA pour seulement une mission de 10 jours. « Mais le directeur de la DEXC a refusé en expliquant qu’il ne rentrait pas dans ce schéma, qu’il organisait des examens depuis longtemps. Il a indiqué qu’il s’est fixé jusqu’au 10 juillet pour proclamer les résultats. J’ai répondu que j’étais le seul à décider de la proclamation des résultats et que je n’avais pas de contrainte de délai. Mais le directeur a refusé, j’ai donc pris la décision d’accepter sa démission », a-t-il relaté.
En outre, M. Atsé a réfuté les accusations de surfacturation des frais liés à l’acquisition de matières d’œuvre pour les travaux pratiques des examens. Selon lui, c’est plutôt M.Koffi Bertin, qui a tenté de le corrompre en lui envoyant une facture de 46 millions FCFA pour le paiement de ces matières. « Il a indiqué qu’aucun fournisseur ne voudra accepter les factures de la DEXC. Il a proposé de prendre l’argent avec quelqu’un et qu’on remboursera à 100 millions de FCFA. Ce que j’ai refusé », a-t-il avancé, non sans ajouter qu’il n’a demis aucun directeur de ses fonctions depuis sa prise de fonction.


Eglise des assemblées de Dieu
Des arnaqueurs se font passer pour le président
La cybercriminalité vient de faire des victimes dans le rang des hommes de Dieu. En effet, depuis hier, de fausses informations circulent sur le compte du président de l’église évangélique de Côte d’Ivoire (EEDCI), le révérend pasteur Gnanchou Béchié Désiré. La nouvelle a été donnée hier même par le révérend pasteur Gbanda Charles, secrétaire exécutif du bureau de l’EEDCI, au temple d’Adjamé. Ces informations font mention d’une agression dont aurait été victime le président de l’EEDCI dans un hôtel au Nigeria. Dépouillé de tous ses biens, l’homme de Dieu solliciterait une aide financière de 2,800 dollars, soit plus d’un million de FCFA pour retourner en Côte d’Ivoire. Ce message est envoyé à toutes les connaissances du révérend pasteur Gnanchou Désiré. Le président de l’EEDCI, a déploré le révérend pasteur Gbanda Charles, est victime de la cybercriminalité. « Des gens se sont fait pas passer pour l’hébergeur Yahoo. Ils lui ont demandé d’envoyer son mot de passe afin qu’ils règlent un problème sur son compte, faute de quoi, son compte sera supprimé. Dès qu’il s’est exécuté, son compte a été bloqué, il n’y a plus eu accès. C’est ainsi qu’ils ont commencé à envoyer ces fausses informations », a expliqué le pasteur Gbanda Charles, avant d’ajouter que le président de l’EEDCI est bel et bien à Abidjan. Selon lui, c’est un pasteur de la faculté de théologie des assemblées de Dieu du Togo, qui a donné l’alerte.
Dao Maïmouna
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