Les travailleurs du port autonome d'Abidjan vivent le calvaire à l'instar des populations des quartiers précaires en cette saison des pluies. Pour eux, il ne s'agit pas des domiciles, loin s'en faut. Il s'agit plutôt de l'état des routes. Notamment la principale voie qui mène au port. Celle-ci réhabilitée sous le régime du Président Henri Konan Bédié est aujourd'hui dans un piteux état à bien d'endroits. Conséquences, l'on dénombre des pannes de véhicules dues à de gros trous, des embouteillages qui font que des travailleurs mettent une heure et parfois plus pour rallier leurs bureaux ou pour sortir tout simplement de la zone portuaire. Mardi dernier, un camion remorque chargé de balles de coton est même tombé à proximité de la direction technique de la voirie du Port. Les caniveaux bouchés occasionnent des inondations de ce qui reste comme voies praticables. Les entreprises installées au Port payent des redevances en millions par an sur les espaces qu'elles occupent. Des responsables dans ces entreprises payent 34 000 fcfa de redevances par an pour leurs véhicules personnels qui circulent au Port. Mais, il n'y a pas de route au Port.
Diarrassouba Sory
Diarrassouba Sory
