« Depuis la signature de l’arrêté No 944/MEF/DGTCP/PDT-CE du 22 septembre 2009 modifiant l’arrêté No 450/MEF/DGTCP/PGT-CE du 22 novembre 2004 portant création d’une régie de recettes et d’avances auprès du ministère des Eaux et Forêts jusqu’à ce jour, la Régie des Eaux et Forêts ne fonctionne pas comme nous le souhaitons », a déclaré le Cdt Kouma Beauguet. Selon le porte-parole des deux structures syndicales, d’octobre 2009 au 17 juin 2010, le solde du relevé bancaire de la Régie, produit par la banque des dépôts du Trésor Public et communiqué par l’ordinateur de la régie, qui est en même temps le Directeur de Cabinet Adjoint du ministère, est estimé à plus de 39 millions de F CFA. Ce solde, qui ne reflète pas la réalité, constitue, à l’en croire, une grave humiliation, voire une infantilisation de toute la corporation car le constat est clair. Il y a eu, dit-il, une très mauvaise gestion de la Régie. Et pour démontrer la véracité de ses accusations, le Cdt Kouma a fait savoir que lorsqu’on prend les recettes en 08 mois pour la seule activité au niveau des résidus et dérivés de sciage sur les corridors de Gesco, Dabou et Anyama, et pour une moyenne journalière de 108 carnets, ‘’nous ressortons une recette moyenne de 1.296.000FCFA / jour’’. Pour faire la lumière, les Syndicats demandent à leur ministère de tutelle de bien vouloir prendre ses responsabilités pour que leurs primes soient effectivement payées le 30 juin 2010, le remplacement du régisseur pour incompétence, l’ouverture d’une enquête par la Police économique, la mise en place d’un audit de la régie et aussi la prise de mesures urgentes pour mettre fin au pillage de la forêt ivoirienne orchestré par les autorités de l’administration Forestière
D.Yala
D.Yala