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Société Publié le samedi 26 juin 2010 | Nord-Sud

Palabre entre examinateurs et la police à Issia - L’oral du bac suspendu

© Nord-Sud Par Prisca
Education nationale - Bingerville abrite le lancement des examens à grand tirage, en présence du ministre Gilbert Bleu Lainé
Mardi 08 juin 2010. Bingerville. Lancement des examens à grand tirage et pose de la première pierre d`un centre polyvalent. Photo: des élèves heureux prenant des notes
Les épreuves orales du Bac sont suspendues dans les 3 centres de composition que compte la ville d’Issia. Cette suspension est la suite logique d’un mouvement de grève déclenché par les différents syndicats d’enseignants suite à une altercation entre la police et un professeur suivie d’une garde à vue de ce dernier pendant plus de deux heures au violon . Malgré l’intervention de la préfecture les choses ne sont pas rentrées dans l’ordre jusqu’en début d’après-midi. Les candidats aux épreuves orales du BAC sont dans la désolation à l’annonce de ce mot d’ordre de suspension de la participation des professeurs qui les interrogent. La médiation du secrétaire général de préfecture Kouakou N’dri va nul doute porter ses fruits mais cet arrêt risque de provoquer des problèmes dans la programmation. Selon les témoignages d’enseignants, l’incident remonte à l’après-midi de jeudi lorsque Kouamé Yao Emmanuel, professeur de SVT s’est rendu à la police d’Issia pour en retirer un certificat de résidence et une attestation d’identité déposés deux jours plus tôt. A sa grande surprise, le policier lui remet seulement l’attestation d’Identité et souligne que la demande du certificat de résidence n’a pas été déposé par l’enseignant. Alors le professeur de faire la remarque pour dire qu’il serait mieux que la police délivre un reçu à chaque dépôt de dossier. C’est une remarque que le policier n’a pas jugée nécessaire alors, il va ordonner que le professeur sorte de son bureau et des locaux de la police. Une attitude que le professeur a trouvée très gauche, sans courtoisie .Il va s’en suivre une vive altercation qui alerte les autres policiers dont le commissaire-adjoint Dadié qui va ordonner aux agents de mettre le professeur aux arrêts avec tout ce que cela comporte comme bousculade. L’enseignant finalement maîtrisé, va passer deux heures aux violons. Le commissaire approché va signifier que c’est une banale histoire qui ne méritait pas cette réaction des enseignants avant de souligner qu’il n’acceptera jamais qu’un professeur donne une leçon de moral à un policier.

Michel Seri à Issia
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