Ils n’ont pas échappé. Plusieurs fois reporté, le déguerpissement des ferrailleurs de la casse d’Adjamé, plus précisément ceux de « garage en haut » et de la station d’essence, a finalement eu lieu samedi dernier, alors que les négociations, aux dires des victimes, étaient toujours en cours. Toute chose qui a provoqué la colère des ferrailleurs, surtout ceux de « garage en haut ». « Ils nous ont pris au dépourvu. Nous n’avons reçu aucune mise en demeure. La mairie a adressé des courriers à ceux de la station d’essence. Nous avons demandé si on était concerné, la maire nous a rassurés sque non, car notre terrain appartient à une dame, à qui nous payons des taxes. A notre surprise, nous avons vu ses agents débarquer avec des forces de l’ordre. Et le colonel qui dirigeait les opérations a indiqué qu’il allait raser également notre site », a expliqué Bakayoko Ladji, un des déguerpis, visiblement remonté.
Comme lui, les ferrailleurs installés sur près de la station d’essence en veulent énormément au Premier magistrat de leur commune, Youssouf Sylla. Ils accusent le maire d’être à la base de leur malheur. « Dans la mise en demeure, on nous demande de quitter le site car il a été morcelé et sera vendu à des personnes qui le mettront en valeur. Nous avons voulu acheter les parcelles, mais la mairie a refusé. Nous avons rencontré le maire Sylla Youssouf à quatre reprises. Il nous a dit qu’il ne voulait pas voir de ferrailleurs sur le terrain. Nous lui avons demandé de nous trouver un autre site, il a répondu qu’il n’en avait pas. Pour nous, il ne fait aucun doute que le maire profite du plan ORSEC pour vendre le site », soutient-ils.
Pourtant, joint au téléphone, Tassouma, membre du service communication de la mairie, réfute ces allégations. Le maire, se défend t-il, n’est pas concernée par cette opération initiée par le préfet de la région des lagunes, dans la cadre de la mise en œuvre du plan ORSEC.
De leur côté, les garagistes ont décidé de rester sur les lieux, car, estiment-ils, ils n’ont pas d’autre refuge. Peu après le départ des engins, certains se sont aussitôt remis au travail sur le site rasé.
DM
Comme lui, les ferrailleurs installés sur près de la station d’essence en veulent énormément au Premier magistrat de leur commune, Youssouf Sylla. Ils accusent le maire d’être à la base de leur malheur. « Dans la mise en demeure, on nous demande de quitter le site car il a été morcelé et sera vendu à des personnes qui le mettront en valeur. Nous avons voulu acheter les parcelles, mais la mairie a refusé. Nous avons rencontré le maire Sylla Youssouf à quatre reprises. Il nous a dit qu’il ne voulait pas voir de ferrailleurs sur le terrain. Nous lui avons demandé de nous trouver un autre site, il a répondu qu’il n’en avait pas. Pour nous, il ne fait aucun doute que le maire profite du plan ORSEC pour vendre le site », soutient-ils.
Pourtant, joint au téléphone, Tassouma, membre du service communication de la mairie, réfute ces allégations. Le maire, se défend t-il, n’est pas concernée par cette opération initiée par le préfet de la région des lagunes, dans la cadre de la mise en œuvre du plan ORSEC.
De leur côté, les garagistes ont décidé de rester sur les lieux, car, estiment-ils, ils n’ont pas d’autre refuge. Peu après le départ des engins, certains se sont aussitôt remis au travail sur le site rasé.
DM