De plus en plus, les jeunes filles et même des dames, portent une chaîne à la cheville. Certaines personnes pensent que c`est une sorte de communication non verbale. C`est-à-dire que la personne qui la porte est à la recherche d’un partenaire. Comme l’imagerie populaire qui classe celles qui la portent parmi les adeptes de Lesbos (la déesse des lesbiennes). Mais est-ce uniquement un effet de mode ou cette chaîne a-t-elle une valeur symbolique ?
De l’origine du port de la chaîne
Porter ce genre de bijou à la cheville, viendrait à l’origine d’Egypte. La signification donnée dans ces contrées, dit que chaque égyptienne mettait une chaînette à sa cheville afin de « répertorier » le nombres d’amants que la demoiselle avait pu avoir dans sa vie…sans aucune différence entre la cheville droite et la gauche. C’est un symbole lesbien, qui par ailleurs, s’est singulièrement banalisé, au même titre que la boucle d’oreille chez un homme portée soit à droite, soit à gauche. Chez les gitans, la chaînette à la cheville gauche, à l’origine, était le symbole de la soumission à son homme. A droite, c’était pour que les lesbiennes se reconnaissent. A la taille, cela indiquait les femmes ne portant pas de culotte. Mais comme bien des choses qui se banalisent, le port de la chaînette est devenu esthétique et un phénomène de mode, comme les tatouages.
Un simple effet de mode
Une chaîne à la cheville est un bijou. Pourquoi vouloir alors absolument lui donner un sens ? Celle qui la porte l`assume et tout est bien. Pour Alice Dago (Coiffeuse), tous les styles et les bijoux (piercing, collier, chaîne à la cheville, tatouage...) n`ont pas de signification particulière. Les jeunes filles les portent parce qu`elles les trouvent jolis, et que cela leur va très bien. « Une chainette à la cheville, c`est juste une femme qui aime bien porter un bijou à cet endroit là, en tout cas c`est ce que je pense. Moi j`en porte et je trouve cela sympa mais ce n`est pas ‘’un appel d`offre !’’ », a rétorqué une cliente qui était venu se rendre belle dans le salon. Cet avis n’est pas partagé par Mme Koné (Assistante sociale). « Normalement une chaîne à la cheville d`une femme signifie qu`elle est lesbienne. Mais je ne sais pas, s’il s`agit de la cheville droite ou gauche. Eh bien ! Cela doit faire un peu plus de 10 ans que je le sais, lorsqu`à l`époque avec mes copines de classe, on pensait que mettre une chaine à la cheville était la mode ».
Que dit la culture indienne ?
En Inde, les chaînes de chevilles sont offertes à la femme lors de son mariage, qui a pour signification ici: "Femme tu m`appartiens, tu es à moi" (cette réaction est occidentale) mais pour eux, c`est un acte d`amour, un bijou éternel. Porter une seule chaîne de cheville n`était qu`incompréhension. Mais maintenant, beaucoup de jeunes filles non mariées portent les chaînes. C’est dire que ce n`est plus qu`un bijou mais une mode qui fait disparaître au fil du temps, la tradition. C’est comme la boucle d`oreille que portent les hommes qu’on juge être gay. Cela ne veut plus rien dire. Il faut dire que les temps ont changé et les préjugés que les gens avaient pour ces effets de mode sont en train de disparaître. Chacune s’habille comme elle veut et met les bijoux sur la partie du corps qu’elle aurait choisi sans se gêner.
Adèle Kouadio
De l’origine du port de la chaîne
Porter ce genre de bijou à la cheville, viendrait à l’origine d’Egypte. La signification donnée dans ces contrées, dit que chaque égyptienne mettait une chaînette à sa cheville afin de « répertorier » le nombres d’amants que la demoiselle avait pu avoir dans sa vie…sans aucune différence entre la cheville droite et la gauche. C’est un symbole lesbien, qui par ailleurs, s’est singulièrement banalisé, au même titre que la boucle d’oreille chez un homme portée soit à droite, soit à gauche. Chez les gitans, la chaînette à la cheville gauche, à l’origine, était le symbole de la soumission à son homme. A droite, c’était pour que les lesbiennes se reconnaissent. A la taille, cela indiquait les femmes ne portant pas de culotte. Mais comme bien des choses qui se banalisent, le port de la chaînette est devenu esthétique et un phénomène de mode, comme les tatouages.
Un simple effet de mode
Une chaîne à la cheville est un bijou. Pourquoi vouloir alors absolument lui donner un sens ? Celle qui la porte l`assume et tout est bien. Pour Alice Dago (Coiffeuse), tous les styles et les bijoux (piercing, collier, chaîne à la cheville, tatouage...) n`ont pas de signification particulière. Les jeunes filles les portent parce qu`elles les trouvent jolis, et que cela leur va très bien. « Une chainette à la cheville, c`est juste une femme qui aime bien porter un bijou à cet endroit là, en tout cas c`est ce que je pense. Moi j`en porte et je trouve cela sympa mais ce n`est pas ‘’un appel d`offre !’’ », a rétorqué une cliente qui était venu se rendre belle dans le salon. Cet avis n’est pas partagé par Mme Koné (Assistante sociale). « Normalement une chaîne à la cheville d`une femme signifie qu`elle est lesbienne. Mais je ne sais pas, s’il s`agit de la cheville droite ou gauche. Eh bien ! Cela doit faire un peu plus de 10 ans que je le sais, lorsqu`à l`époque avec mes copines de classe, on pensait que mettre une chaine à la cheville était la mode ».
Que dit la culture indienne ?
En Inde, les chaînes de chevilles sont offertes à la femme lors de son mariage, qui a pour signification ici: "Femme tu m`appartiens, tu es à moi" (cette réaction est occidentale) mais pour eux, c`est un acte d`amour, un bijou éternel. Porter une seule chaîne de cheville n`était qu`incompréhension. Mais maintenant, beaucoup de jeunes filles non mariées portent les chaînes. C’est dire que ce n`est plus qu`un bijou mais une mode qui fait disparaître au fil du temps, la tradition. C’est comme la boucle d`oreille que portent les hommes qu’on juge être gay. Cela ne veut plus rien dire. Il faut dire que les temps ont changé et les préjugés que les gens avaient pour ces effets de mode sont en train de disparaître. Chacune s’habille comme elle veut et met les bijoux sur la partie du corps qu’elle aurait choisi sans se gêner.
Adèle Kouadio
