Assis derrière son orgue, le professeur Bottey Zadi Zaourou, himself, tapote l’instrument de musique. Un tambour traditionnel sert de support à l’appareil. Il est vêtu d’une chemise multicolore et est très concentré sur les mélodies qui s’échappent sous l’effet de ses doigts. De douces et lentes litanies qui bercent la salle de spectacle du temple de Wêrê-wêrê Liking, le village Kiyi M’bock à la Riviera. L’attention des cinq musiciens (trois choristes, un pianiste et un percussionniste) est portée sur le professeur.
L’information relayée par la presse nationale, depuis quelques jours, est réelle. Zadi Zaourou s’est mis à la musique après l’écriture. S’il se décrit lui-même, comme un musicien-soliste depuis plusieurs années, c’est la première fois que l’ex-ministre de la Culture du gouvernement Duncan, essaie quelque chose en équipe. Sous la supervision de l’arrangeur, Laurent Noah, l’écrivain visite plusieurs styles. « Nous sommes sur une trajectoire de métissage », confie l’arrangeur. Pour ce genre de musique, Zadi Zaourou puise dans tous les apports intéressants. Musique classique, sonorités africaines, des percussions latines, du jazz, des musiques asiatiques ou même américaines. Des apports vers lesquels ses sensibilités l’amènent. Selon lui, les Ivoiriens ne sont plus habitués à la musique d’écoute. « Les populations confondent chanson et musique », pense-t-il. Son action vient rectifier un tir. « La première dimension de la musique, c’est l’instrument. C’est ce que je veux développer. Il est difficile d’appeler quelqu’un musicien s’il ne sait pas jouer à un instrument. Même si, la voix est un instrument », soutient-il. En tant que maître d’initiation, il espère que ce qu’il fait, va influencer certaines personnes. Leur donner de bons reflexes. Quant aux thèmes développés, l’auteur demande d’attendre la sortie de l’album, «si sortie il y a». Pour ce qu’il nous a été donné d’écouter, pour un essai, le ministre a déjà une voix de maître. Bien que celle-ci soit cassée, par le poids de l’âge, « le whisky et le cigare ». Une prouesse qui n’étonne pas, quand on sait ce qu’il a réalisé au plan artistique et qu’il est susceptible d’inventer. Une touche qui, sans aucun doute, permettra de recadrer la musique ivoirienne.
Sanou Amadou (Stagiaire)
L’information relayée par la presse nationale, depuis quelques jours, est réelle. Zadi Zaourou s’est mis à la musique après l’écriture. S’il se décrit lui-même, comme un musicien-soliste depuis plusieurs années, c’est la première fois que l’ex-ministre de la Culture du gouvernement Duncan, essaie quelque chose en équipe. Sous la supervision de l’arrangeur, Laurent Noah, l’écrivain visite plusieurs styles. « Nous sommes sur une trajectoire de métissage », confie l’arrangeur. Pour ce genre de musique, Zadi Zaourou puise dans tous les apports intéressants. Musique classique, sonorités africaines, des percussions latines, du jazz, des musiques asiatiques ou même américaines. Des apports vers lesquels ses sensibilités l’amènent. Selon lui, les Ivoiriens ne sont plus habitués à la musique d’écoute. « Les populations confondent chanson et musique », pense-t-il. Son action vient rectifier un tir. « La première dimension de la musique, c’est l’instrument. C’est ce que je veux développer. Il est difficile d’appeler quelqu’un musicien s’il ne sait pas jouer à un instrument. Même si, la voix est un instrument », soutient-il. En tant que maître d’initiation, il espère que ce qu’il fait, va influencer certaines personnes. Leur donner de bons reflexes. Quant aux thèmes développés, l’auteur demande d’attendre la sortie de l’album, «si sortie il y a». Pour ce qu’il nous a été donné d’écouter, pour un essai, le ministre a déjà une voix de maître. Bien que celle-ci soit cassée, par le poids de l’âge, « le whisky et le cigare ». Une prouesse qui n’étonne pas, quand on sait ce qu’il a réalisé au plan artistique et qu’il est susceptible d’inventer. Une touche qui, sans aucun doute, permettra de recadrer la musique ivoirienne.
Sanou Amadou (Stagiaire)
