Sans doute, la fin de la recréation a-telle sonné en Côte d’Ivoire. Beaucoup d’Ivoiriens, peut-être l’écrasante majorité des habitants de ce pays, n’en peuvent plus du supplice que leur fait vivre depuis tant d’années le FPI. Ils ont tellement encaissé les coups de boutoir de la mauvaise foi, de la fuite en avant, de l’irresponsabilité de ce parti, que le ras-le-bol qui transpire de leur corps ( et leur cœur) risque d’aboutir à quelque chose d’irréparable.
C’est en tout cas ce que laisse croire l’état d’esprit général de bien d’habitants de ce pays, mais aussi ceux de l’opinion internationale en général. Pour l’Union Européenne par exemple : pas d’élection, pas d’argent.
Derrière la situation de la crise artificielle, une connexion d’un genre nouveau de politiciens s’est établie. Ils s’engraissent sans sourciller, sur les décombres d’un pays et les meurtrissures des populations. Celles-ci ont bu le calice jusqu’à la lie. Chaque fois, on a cru, de bonne foi, que le processus faisait de grandes enjambées vers les élections, le Front populaire Ivoirien et ses structures satellitaires, abonnés à l’imagination et surtout à la politique fiction, multiplient les obstacles. Tant bien que mal, devant une opposition timorée, la minorité présidentielle, rythme le processus électoral au parfum d’un jeu de cache-cache.
Et pourtant, ça doit cesser. Le pays est dans l’abîme. L’économie est chancelante. Les ressorts sociaux ont fini par céder. Comment ne pas être sensible à un tel tableau ? Visiblement, les refondateurs veulent pousser les Ivoiriens à bout. Et chaque jour qui passe, les ingrédients d’un cocktail explosif se mettent en place.
« L’insurrection est un droit pour un peuple qui souffre », soutient Karamoko Yayoro, président de la jeunesse du RDR. Qui ne se souvient de cette sagesse africaine : « L’eau qui tombe fini par transpercer le rocher ». Petit à petit mais sûrement. Les incertitudes sur le processus mènent à toutes les aventures.
Coulibaly Brahima
C’est en tout cas ce que laisse croire l’état d’esprit général de bien d’habitants de ce pays, mais aussi ceux de l’opinion internationale en général. Pour l’Union Européenne par exemple : pas d’élection, pas d’argent.
Derrière la situation de la crise artificielle, une connexion d’un genre nouveau de politiciens s’est établie. Ils s’engraissent sans sourciller, sur les décombres d’un pays et les meurtrissures des populations. Celles-ci ont bu le calice jusqu’à la lie. Chaque fois, on a cru, de bonne foi, que le processus faisait de grandes enjambées vers les élections, le Front populaire Ivoirien et ses structures satellitaires, abonnés à l’imagination et surtout à la politique fiction, multiplient les obstacles. Tant bien que mal, devant une opposition timorée, la minorité présidentielle, rythme le processus électoral au parfum d’un jeu de cache-cache.
Et pourtant, ça doit cesser. Le pays est dans l’abîme. L’économie est chancelante. Les ressorts sociaux ont fini par céder. Comment ne pas être sensible à un tel tableau ? Visiblement, les refondateurs veulent pousser les Ivoiriens à bout. Et chaque jour qui passe, les ingrédients d’un cocktail explosif se mettent en place.
« L’insurrection est un droit pour un peuple qui souffre », soutient Karamoko Yayoro, président de la jeunesse du RDR. Qui ne se souvient de cette sagesse africaine : « L’eau qui tombe fini par transpercer le rocher ». Petit à petit mais sûrement. Les incertitudes sur le processus mènent à toutes les aventures.
Coulibaly Brahima
