Un nouveau cabinet, une direction remaniée. Le président de l`Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d`Ivoire, Mabri Toikeusse, a présenté, hier, le résultat de son travail d`organisation qui vise à plus de dynamisme pour la prochaine élection.
Un jet d`huile dans les rouages qui devrait permettre à la machine Udpci de tourner plus rapidement. Une direction remaniée. Un cabinet composé d`experts dans divers domaines dirigé par Auguste Miremont, par ailleurs commissaire à la Cei. Albert Mabri Toikeusse, le président de l`Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d`Ivoire (Udpci) a présenté sa nouvelle machine, hier, à son cabinet sis à Angré-Djibi 2. L`occasion était trop belle pour ne pas aborder l`actualité avec les nombreux journalistes présents. Et, la visite de dimanche de ressortissants du grand ouest au chef de l`Etat, dans son village à Mama, n`est pas passée sous silence. Le moins que l`on puisse dire, c`est que le candidat du parti arc-en-ciel n`a pas digéré un pan du discours de Laurent Gbagbo. « Lors de la visite de certains de nos parents au chef de l`Etat, dimanche dernier à Mama, il a fait un commentaire grave. Lorsqu`il demande au peuple Dan de ne pas avoir peur de servir la République, pour moi, c`est une insulte, c`est grave. Parce que depuis les années de combat de libération de la Côte d`Ivoire jusqu`à maintenant, le peuple Dan a eu des fils dignes », a protesté le natif du département de Danané. Qui a prévenu de la riposte des fils de la région des montagnes : « Je sais que les élus et cadres de la région des montagnes vont réagir certainement à ce qu`il (Laurent Gbagbo) a dit ». De l`avis d`Abdallah Mabri Toikeusse, si le candidat du camp présidentiel ne veut pas aller à l`élection, c`est parce qu`il n`est pas sûr de gagner malgré les sondages qui le donnent vainqueur et le soutien de populations qu`il revendique. Il a félicité la Commission électorale indépendante (Cei) pour les « récents progrès » enregistrés dans la marche vers la présidentielle. Au Premier ministre, Guillaume Soro, l`intervenant a conseillé de continuer à agir dans le sens de la tenue rapide du scrutin. « Il faut que les réunion contribuent à faire avancer le processus », a-t-il souhaité non sans avoir mis en garde contre la colère du peuple : « Le peuple n`est pas dupe. Il nous observe et sa sanction sera fatale ». L`affaire Désiré Tagro, de l`avis du député de Zouan Hounien, est le double signe que la Côte d`Ivoire se porte mal et du malaise qui règne au sein de la refondation. Il a regretté que les groupes parlementaires proches du pouvoir fassent obstacle à l`enquête des députés. Le patron de l`Udpci a assuré de la bonne santé des relations entre les membres du Rassemblement des houphouétistes. « Nous avons décidé, et la base est d`accord avec nous, de progresser pour arriver à un seul parti houphouétiste. Ce parti peut être constitué avant ou après les élections. Nous avons mis en place une procédure qui est en train d`être examinée (…) Cela ne signifie pas que nous nous préparions à avoir un seul candidat », a-t-il expliqué. A l`en croire, conformément aux textes qui ont mis sur pied la plate-forme, il est loisible à chaque parti de présenter un candidat. « Les discussions ne sont plus au niveau du choix d`un seul candidat », a-t-il coupé court. Se prononçant sur l`intervention de son père auprès de Blon Blaise afin que leurs rapports se normalisent, Mabri Toikeusse s`est voulu clair. « Un vieux dans un village et des gens qui vivent en ville dans la politique tous les jours n`ont pas la même approche des choses, a-t-il apprécié (…) M. Blon a décidé de soutenir Laurent Gbagbo. Pour nous, aujourd`hui, la page est tournée. Evidemment, l`Udpci reste ouverte à tous ceux qui veulent retourner au parti. Mais nous ne faisons pas de démarche particulière pour cela ». Il a félicité les Eléphants pour leur prestation sud-africaine. « La Côte d`Ivoire retrouvera les vrais Eléphants lorsque l`équipe nationale s`affranchira de la politisation de leurs sorties », a-t-il commenté.
Bamba K. Inza
Un jet d`huile dans les rouages qui devrait permettre à la machine Udpci de tourner plus rapidement. Une direction remaniée. Un cabinet composé d`experts dans divers domaines dirigé par Auguste Miremont, par ailleurs commissaire à la Cei. Albert Mabri Toikeusse, le président de l`Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d`Ivoire (Udpci) a présenté sa nouvelle machine, hier, à son cabinet sis à Angré-Djibi 2. L`occasion était trop belle pour ne pas aborder l`actualité avec les nombreux journalistes présents. Et, la visite de dimanche de ressortissants du grand ouest au chef de l`Etat, dans son village à Mama, n`est pas passée sous silence. Le moins que l`on puisse dire, c`est que le candidat du parti arc-en-ciel n`a pas digéré un pan du discours de Laurent Gbagbo. « Lors de la visite de certains de nos parents au chef de l`Etat, dimanche dernier à Mama, il a fait un commentaire grave. Lorsqu`il demande au peuple Dan de ne pas avoir peur de servir la République, pour moi, c`est une insulte, c`est grave. Parce que depuis les années de combat de libération de la Côte d`Ivoire jusqu`à maintenant, le peuple Dan a eu des fils dignes », a protesté le natif du département de Danané. Qui a prévenu de la riposte des fils de la région des montagnes : « Je sais que les élus et cadres de la région des montagnes vont réagir certainement à ce qu`il (Laurent Gbagbo) a dit ». De l`avis d`Abdallah Mabri Toikeusse, si le candidat du camp présidentiel ne veut pas aller à l`élection, c`est parce qu`il n`est pas sûr de gagner malgré les sondages qui le donnent vainqueur et le soutien de populations qu`il revendique. Il a félicité la Commission électorale indépendante (Cei) pour les « récents progrès » enregistrés dans la marche vers la présidentielle. Au Premier ministre, Guillaume Soro, l`intervenant a conseillé de continuer à agir dans le sens de la tenue rapide du scrutin. « Il faut que les réunion contribuent à faire avancer le processus », a-t-il souhaité non sans avoir mis en garde contre la colère du peuple : « Le peuple n`est pas dupe. Il nous observe et sa sanction sera fatale ». L`affaire Désiré Tagro, de l`avis du député de Zouan Hounien, est le double signe que la Côte d`Ivoire se porte mal et du malaise qui règne au sein de la refondation. Il a regretté que les groupes parlementaires proches du pouvoir fassent obstacle à l`enquête des députés. Le patron de l`Udpci a assuré de la bonne santé des relations entre les membres du Rassemblement des houphouétistes. « Nous avons décidé, et la base est d`accord avec nous, de progresser pour arriver à un seul parti houphouétiste. Ce parti peut être constitué avant ou après les élections. Nous avons mis en place une procédure qui est en train d`être examinée (…) Cela ne signifie pas que nous nous préparions à avoir un seul candidat », a-t-il expliqué. A l`en croire, conformément aux textes qui ont mis sur pied la plate-forme, il est loisible à chaque parti de présenter un candidat. « Les discussions ne sont plus au niveau du choix d`un seul candidat », a-t-il coupé court. Se prononçant sur l`intervention de son père auprès de Blon Blaise afin que leurs rapports se normalisent, Mabri Toikeusse s`est voulu clair. « Un vieux dans un village et des gens qui vivent en ville dans la politique tous les jours n`ont pas la même approche des choses, a-t-il apprécié (…) M. Blon a décidé de soutenir Laurent Gbagbo. Pour nous, aujourd`hui, la page est tournée. Evidemment, l`Udpci reste ouverte à tous ceux qui veulent retourner au parti. Mais nous ne faisons pas de démarche particulière pour cela ». Il a félicité les Eléphants pour leur prestation sud-africaine. « La Côte d`Ivoire retrouvera les vrais Eléphants lorsque l`équipe nationale s`affranchira de la politisation de leurs sorties », a-t-il commenté.
Bamba K. Inza