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Politique Publié le vendredi 16 juillet 2010 | L’intelligent d’Abidjan

Chronique de Sacré Abel - Quel président à la Côte d’Ivoire d’après-guerre ?

«Après la pluie, le beau temps », dit l’adage. Concernant la Côte d’Ivoire, on pourrait dire : « après la guerre, un beau pays », avec un président qui a beau regard pour son pays. Sur le starting-block de cette course devant nous mener à un beau pays, trois « gros bras » qui écrasent tout le reste. L’Ivoirien lavé par la guerre doit avoir une lucidité quant à celui sur qui il va porter son choix. Un choix qui doit se faire sur la base de ses propres convictions, et non un choix guidé par son parti politique, ou son entourage. Pour cela, il lui faut se doter d’un esprit libéré de toute emprise. Pour ceux qui sont sur le départ, on sait que Gbagbo, commençons par lui, est foncièrement épris de justice, lui qui en a fait les frais pendant des lustres. Mais sa façon africaine de gérer les affaires de l’Etat l’ont amené à ‘entourer de personnes qui croient avoir trop duré dans la galère, d’où l’occasion pour elle de se rattraper une fois au pouvoir. Son grand gout pour la liberté d’expression le met devant un dilemme nommé Mamadou Koulibaly. Un opposant au sein du pouvoir. Et d’un libertinage d’expression qui accouche de toutes les dérives verbales. L’un mis dans l’autre, Gbagbo dépeint sa réputation d’homme venu pour refaire les fondations idéologiques d’un pays qui a longtemps baigné dans le népotisme, le clientélisme, la corruption etc.
Bédié lui, semble t-il est mu par l’envie de quitter le pouvoir avec la toute la dignité d’un héritier qui n’abandonne pas l’héritage de son père à tout venant. D’où son souhait exacerbé de reconquérir son fauteuil perdu dans « l’humiliation ». Quelque peu nostalgique de la pensée unique, il croit être naturellement celui que mérite la Côte d’Ivoire. Parce que programmé par « le père de la nation » pour continuer son œuvre. Cette envie de redresser ce qu’il considère comme tordu, lui fait perdre souvent fois des idéaux fondamentaux de son parti : garantir le dialogue et la guerre au pays, même au prix de l’injustice. Il serait bon pour conduire la destinée de la Côte d’Ivoire d’après guerre s’il mettait un peu d’eau dans son vin, et plaçait avant tout, le pays et non les hommes.
Alassane Ouattara. Voici un technocrate qui aurait été d’un grand apport au pays s’il n’avait trop tôt accepté d’être à la tête d’un parti politique. L’ambition n’est pas condamnable, mais il dénature (comme c’est son cas) la nature des hommes valeureux. Lui aussi ne supporte pas la contradiction au sein de son parti. Tout commence et finit par lui. Le manque de député du RDR à l’assemblée nationale porte sa marque. Si le pays doit rester en l’Etat de ni paix ni guerre, ça ne semble pas le gêner outre mesure. Il se dit même qu’il est opposé au désarment jusqu’à la fin des élections. Cela cache mal que la guerre pourrait reprendre s’il n’était pas déclaré vainqueur. Avec toute la compétence qu’il a, il ferait le meilleur président s’il avale le cœur de paix d’Houphouët, l’audace provocatrice de Gbagbo. Le courage de Mamadou Koulibaly et épousait la parole comme seule arme de combat pour la conquête du pouvoir.
Ivoirien, nous avons un seul pays. Donc….
AL MITRA

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