Le sort s'acharne-t-il sur Adama Bictogo ? Une fois de plus, le cadre du Rassemblement des républicains (Rdr) revient de loin. Dans la nuit de mardi à mercredi, son domicile, à Agboville, a reçu la visite de gangsters puissamment armés. Après avoir maîtrisé les vigiles, chargés de garder les lieux, les bandits ont passé la maison au peigne fin. Au terme de leur fouille, ils sont repartis avec un butin qui se compose essentiellement de documents et d'effets vestimentaires. La descente des gangsters n'a donc pas fait de mort ni de blessé. Mais ce qui inquiète surtout le directeur régional d'Alassane Ouattara dans l'Agnéby, c'est que l'attaque d'hier est la deuxième en moins d'une semaine. Mardi dernier, les bandits ont dû renoncer à leur forfait lorsqu'ils se sont rendus compte que les vigiles étaient en train d'appeler les forces de l'ordre au secours. Pour la deuxième fois, ils sont donc revenus à la charge, de manière un peu plus organisée. Fort heureusement, Adama Bictogo n'était pas à Agboville. Les bandits reviendront-ils une prochaine fois ? Rien n'est à écarter. Car selon ses proches, M. Bictogo aurait confié plusieurs fois qu'il ne se sentait pas en sécurité. D'ores et déjà, il a saisi les autorités policières de la capitale de l'Agnéby qui, à leur tour, ont rapidement ouvert une enquête. Le concerné, Adama Bictogo, a préféré se mettre en lieu sûr dans la mesure où en septembre 2008, c'est son cabinet, situé aux deux-Plateaux, 7e tranche qui a été victime d'une attaque à main armée. Au cours de cette incursion, le vigile de l'homme d'affaires a été ligoté avant d'être tué. Deux ans après, les bandits semblent toujours déterminés à faire la peau à ''diamant noir''.
Marc Dossa
Marc Dossa