Le président de la Fondation ivoirienne pour les droits de l’Homme et la vie politique (Fidhop), Boga Sako Gervais, a animé une conférence de presse, hier, à l’hôtel du district au Plateau. Si d’ici le 7 août 2010, la date de l’élection présidentielle n’est pas fixée, son organisation appellera les Ivoiriens et tous ceux qui aiment ce pays à un deuil national et à un sit-in populaire à la place de la République. Ce deuil sera symbolisé par le port de bandeaux noirs, pour matérialiser « la négation de la souveraineté et de la liberté du peuple ivoirien. Les festivités du cinquantenaire devraient alors être reportées». Et le sit-in pour exprimer la négation de la prise en otage de la Côte d’Ivoire par la rébellion. En outre, le conférencier exige l’affichage de la liste électorale définitive, l’encasernement sans délai et sans condition des ex-combattants des Forces nouvelles et des groupes d’auto-défense et l’unicité des caisses de l’Etat. Ajoutant qu’il faut mettre en place un cadre permanent de concertation élargi à tous les candidats à la présidentielle et à la société civile.
Le conférencier est revenu sur les accusations du président de l’Assemblée nationale, Mamadou Coulibaly envers le ministre de l’Intérieur Désiré Tagro. A cet effet, il a indiqué que si plus tard, ces accusations sont infondées, l’accusateur devra alors démissionner et l’accusé réhabilité. A la question de savoir pourquoi, il n’a pas demandé aussi la démission du Premier ministre Soro Guillaume cité dans cette affaire, Boga Sako soutient : « Nous aurions dû y penser. » Il a toutefois réclamé « la mise en place d’une commission d’enquête indépendante pour la moralisation de la vie publique et la suspension du ministre de l’Intérieur en vue de permettre une enquête plus objective et crédible. La voie de l’enquête parlementaire est disqualifiée ».
C.D.
Le conférencier est revenu sur les accusations du président de l’Assemblée nationale, Mamadou Coulibaly envers le ministre de l’Intérieur Désiré Tagro. A cet effet, il a indiqué que si plus tard, ces accusations sont infondées, l’accusateur devra alors démissionner et l’accusé réhabilité. A la question de savoir pourquoi, il n’a pas demandé aussi la démission du Premier ministre Soro Guillaume cité dans cette affaire, Boga Sako soutient : « Nous aurions dû y penser. » Il a toutefois réclamé « la mise en place d’une commission d’enquête indépendante pour la moralisation de la vie publique et la suspension du ministre de l’Intérieur en vue de permettre une enquête plus objective et crédible. La voie de l’enquête parlementaire est disqualifiée ».
C.D.
