Hier, à l'ouverture d'un séminaire, à Grand-Bassam, Mamadou Koulibaly, président de l'Assemblée nationale, et désormais président d'Audace Institut Afrique, a présenté cette nouvelle structure de réflexions. Il en a profité pour prôner l'entreprenariat, expression, selon lui, de la liberté et moteur du développement.
Mamadou Koulibaly reste constant, dans son crédo : l'éveil des consciences. Mardi, il a tiré la sonnette d'alarme, invitant les Africains, les Ivoiriens en l'occurrence, à une prise de conscience de leur capacité à se prendre en charge. Ils ne doivent plus se contenter de dire : « ça va aller », « chacun s'assoit, Dieu le pousse ». Préconisant alors un dépassement de soi, il a expliqué que, par ces expressions, l'on tue en soi-même, l'esprit d'initiative et de créativité. D'où le retard du continent, a-t-il fait observer.
La rencontre de Grand-Bassam vise, selon lui, à élaborer une feuille de route audacieuse, en vue d'un nouveau départ pour l'Afrique. Cette feuille de route devra amener les gouvernants et les populations, elles-mêmes, à valoriser les idées. Car, pour lui, tout part de là. Et, l'on a tort de « taxer d'idéalistes » ceux qui ont la réflexion fertile. L'idée s'épanouit dans la liberté, c'est pourquoi Mamadou Koulibaly préconise que la liberté soit davantage respectée. Mais, en même temps, il prévient qu'« On ne cherche pas la liberté pour devenir ministre ou président. On la cherche pour être libre d'esprit ». L'initiative personnelle, à partir d'une idée, dans la liberté, permet à la société de prendre de l'ascension, a-t-il sensibilisé. Et d'imager sa pensée de la façon qui suit : «Si vous vivez comme un troupeau avec le chef du troupeau qui détermine ou délimite son carré, son espace, la société ne bougera pas. Mais si vous vous dites que chaque homme est indépendant et que chacun est propriétaire de sa vie, et peut en faire ce qu'il veut, alors les choses vont bouger ».
Ceci, pour résumer qu'on ne peut construire une nation si les droits et les libertés des individus sont mis aux calendes grecques. Les pays dits développés le sont, a-t-il fait remarquer, parce que la liberté y est respectée et les idées valorisées. « Malgré les diamants du continent, regrette Mamadou Koulibaly, si nous ne sommes pas forts dans la tête, nous resterons toujours pauvres ».
Ce matin, il prononcera une conférence sur le thème « Pourquoi faut-il encourager la propriété privée ?». Soulignons que le séminaire, qui prend fin le 30 juillet, réunit une quarantaine de participants, ivoiriens, burkinabès, béninois et maliens.
Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam
Mamadou Koulibaly reste constant, dans son crédo : l'éveil des consciences. Mardi, il a tiré la sonnette d'alarme, invitant les Africains, les Ivoiriens en l'occurrence, à une prise de conscience de leur capacité à se prendre en charge. Ils ne doivent plus se contenter de dire : « ça va aller », « chacun s'assoit, Dieu le pousse ». Préconisant alors un dépassement de soi, il a expliqué que, par ces expressions, l'on tue en soi-même, l'esprit d'initiative et de créativité. D'où le retard du continent, a-t-il fait observer.
La rencontre de Grand-Bassam vise, selon lui, à élaborer une feuille de route audacieuse, en vue d'un nouveau départ pour l'Afrique. Cette feuille de route devra amener les gouvernants et les populations, elles-mêmes, à valoriser les idées. Car, pour lui, tout part de là. Et, l'on a tort de « taxer d'idéalistes » ceux qui ont la réflexion fertile. L'idée s'épanouit dans la liberté, c'est pourquoi Mamadou Koulibaly préconise que la liberté soit davantage respectée. Mais, en même temps, il prévient qu'« On ne cherche pas la liberté pour devenir ministre ou président. On la cherche pour être libre d'esprit ». L'initiative personnelle, à partir d'une idée, dans la liberté, permet à la société de prendre de l'ascension, a-t-il sensibilisé. Et d'imager sa pensée de la façon qui suit : «Si vous vivez comme un troupeau avec le chef du troupeau qui détermine ou délimite son carré, son espace, la société ne bougera pas. Mais si vous vous dites que chaque homme est indépendant et que chacun est propriétaire de sa vie, et peut en faire ce qu'il veut, alors les choses vont bouger ».
Ceci, pour résumer qu'on ne peut construire une nation si les droits et les libertés des individus sont mis aux calendes grecques. Les pays dits développés le sont, a-t-il fait remarquer, parce que la liberté y est respectée et les idées valorisées. « Malgré les diamants du continent, regrette Mamadou Koulibaly, si nous ne sommes pas forts dans la tête, nous resterons toujours pauvres ».
Ce matin, il prononcera une conférence sur le thème « Pourquoi faut-il encourager la propriété privée ?». Soulignons que le séminaire, qui prend fin le 30 juillet, réunit une quarantaine de participants, ivoiriens, burkinabès, béninois et maliens.
Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam
