Douze mois après avoir procédé à la réforme du Bureau ivoirien du droit d’auteur, l’ancien administrateur provisoire se confie pour la première fois. Sur votre gestion du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida) pendant environ deux années, beaucoup a été dit. En bien, mais surtout en mal. Que dites-vous pour vous défendre?
En fait, ce n’est pas à moi de juger la gestion de la société civile Burida. Le décret 2008-357 du 20 novembre 2008 portant réforme du Burida précise, en son article 11, que «l’Assemblée générale ordinaire se réunit chaque année sur convocation du Pca pour entendre et adopter le rapport annuel du Conseil d’administration sur les activités du Burida et pour entendre le rapport général et le rapport spécial du commissaire aux comptes». Notez que le processus de désignation des commissaires aux comptes est défini par les articles 44, 45, 46, 47 & 48. Par ailleurs, conformément à l’article 69, le ministre en charge de la Culture seul, a autorité à faire exécuter le présent décret. Il faut donc éviter de faire l’amalgame. Moi, en tant que ex-Administrateur provisoire (Ap), je n’ai aucun moyen et aucun pouvoir pour faire leur bilan. De même qu’eux n’ont aucune compétence à juger de ma performance en tant qu’Ap, comme je l’ai trop souvent lu. Dans mon cas, la seule personne susceptible de vous donner une réponse légitime et pertinente sur la qualité de mon travail au Burida, s’appelle Ahoua Don Mello, Dg du Bureau national d’études techniques et de développement (Bnetd), Docteur ingénieur qui m’a confié la mission de restructuration du cette maison commandée par le ministère de la Culture. C’est lui qui a défini notre feuille de route et les critères de performance conséquents, c’est donc lui seul qui a qualité pour nous juger. Et je rappelle qu’il l’a fait en son temps, et m’a félicité publiquement au cours d’une cérémonie regroupant le personnel du Bnetd, ma famille et la presse nationale. A l’occasion, il m’a été accordé une augmentation de salaire, à titre exceptionnel, pour services rendus et Dr Don Mello m’a surtout confié une nouvelle mission en qualité de représentant du Bnetd en Afrique australe & orientale avec pour objectifs d’y développer nos marchés. Tout autre commentaire fut à nos yeux pures élucubrations. C’est d’ailleurs par pur mépris que nous n’y avions jamais répondu car, bien souvent, le silence peut s’avérer être la thérapie idéale pour répondre aux coups de pieds des…
Mais l’actuel Pca, Gadji Céli, et bien d’autres personnes vous ont accusé de mauvaise gestion à l’époque…
Non, Gadji Céli ne m’a jamais accusé de quoi que ce soit. Je lis attentivement toutes ses interventions dans les médias me concernant. Il dit succinctement ceci : «Des personnes qui avaient collaboré avec l’AP donnent une conférence de presse et affirment que celui-ci a mal géré (le Burida ndlr). Que voulez-vous que moi j’en dise ? ». Voici la position de Gadji Céli. Et elle est compréhensible. Mais au-delà des dires, ce sont les actes que je juge sur le moyen terme, car le temps est l’autre nom de Dieu et la patience fait toujours éclore la vérité. Les deux personnes qui ont tenté cette campagne de dénigrement n’ont rien compris. L’un, ne sachant pas ce que veut dire un déficit cumulé, a insinué, au cours de sa conférence de presse, l’existence d’un trou de 3 milliards de FCfa. Alors qu’il s’agissait simplement d’un déficit cumulé au fils des ans par les différentes équipes qui nous y ont précédé. Voilà comment l’on peut tout confondre. C’est encore lui qui, plutôt que de nous féliciter du fait que les comptes du Burida soient équilibrés à la fin de notre mission, dit que les caisses sont vides, omettant qu’un bureau de droit d’auteur ne fait pas de bénéfices, comme le Président de la République le rappellera, d’ailleurs, aux artistes lors de leur réception au Palais. Il aurait fallu donner le chiffre d’affaires du Burida avant l’Administration provisoire, celui après les réformes, le taux de financement des réformes, les répartitions aux artistes, le taux de réduction du déficit cumulé, les charges engagées et faire un état comparatif responsable de ce tableau synoptique. A défaut, il s’est contenté de dire: les caisses sont vides, juste pour nuire.
Dans mon livre à paraître bientôt, intitulé «Bonheur Restructuration au forceps», je citerai nommément ces commanditaires avec documents comptables à l’appui. Il est répugnant et révoltant de voir que des personnalités soient obligées de nuire aux autres pour assurer leur profil de carrière. On sait, aujourd’hui, comment il est parti du Burida. Je constate aussi, avec bonheur, que Baroan, le nouveau directeur général, a mis de l’ordre à la direction financière qui était la tour de Babel imprenable. Mon bouquin donnera des éléments croustillants à vous mettre sous la dent.
Quant à l’autre, j’ai pris sur moi de lui accorder une prorogation exceptionnelle. Il allait à la retraite quand j’arrivais. A mon départ du Burida, à certains membres du conseil qui ont sollicité mon avis, je l’ai recommandé. 48 heures après, l’homme était à ma résidence, pour m’en remercier. Et c’est lui, un mois après, qui co-anime une conférence de presse pour dire que j’ai engagé un personnel pléthorique. En omettant de dire qu’il a été la première personne que j’ai recrutée. La suite, vous la connaissez. Candidat au poste de Dg, il sera battu par le jeune et dynamique Baroan qui était alors sous son autorité hiérarchique. Il a d’ailleurs été mis à la retraite sans ménagement. Et peut-être même sera-t-il poursuivi pour sortie frauduleuse de documents administratifs.
Gadji et vous, c’est donc le parfait amour?
Moi, je juge les gens aux actes et je voudrais juger ces deux actes de Gadji Céli hautement appréciables et correctifs de l’éphémère campagne de dénigrement colportée en son temps par ces personnes. Permettez donc que j’en félicite Gadji et son Conseil qui ont donné le temps au temps. Pour ceux qui connaissent les relations que Gadji et moi entretenons, cela n’aurait pu être autrement. Vous ne le savez peut-être pas que déjà en novembre 1996, Gadji a été celui qui a égayé le bal de mon mariage gratuitement. Et moi, je lui ai rendu la politesse lorsqu’il a perdu son géniteur. J’ai été président du comité d’organisation des obsèques de son père pendant que j’étais au Burida. Le mariage et la mort sont deux évènements marquants de la vie d’un homme dans nos coutumes communes. D’ailleurs, il y a une belle continuité de notre action. Ce fut d’abord la cérémonie de célébration des meilleurs artistes qui a été maintenue, malgré les critiques antérieures. Puis, l’encaissement du paiement des droits d’auteur par Onuci-FM que nous avions complètement bouclé. M. Choi l’avait d’ailleurs confirmé dans les colonnes de Frat-Mat en son temps. Enfin, la poursuite du repositionnement du Burida sur la scène internationale en accueillant l’Ag de Cisac-Afrique.
Je rappelle que moi-même, j’avais participé à l’Ag de cette organisation à Maputo, puis au Burkina et à l’Ag de la Cisac mondiale à Rome. Où du reste, j’ai présenté et porté à bout de bras, la candidature de M. Louis Gérard. A juste titre, je plaide en faveur de l’entrée de la Côte d’Ivoire au sein du bureau exécutif, au sortir des assisses d’Abidjan. C’est donc ce processus que poursuit l’actuelle équipe comme nous l’avions recommandé dans notre rapport mis à leur disposition. Nous ne pouvons que nous réjouir de voir nos successeurs marcher sur nos traces, afin de garantir la continuité et consolider les acquis du Burida.
Votre nouvelle mission en Afrique du Sud et au Soudan a-t-elle quelque chose de connexe au droit d’auteur ou la culture, de manière générale ?
Elle se déroule comme prévu. Avec l’appui constant du Dg du Bnetd, nous avons dompté le terrain avec toutes les exigences culturelles, linguistiques et économiques. Le choix des lieux d’implantation de nos bureaux locaux est fait: Khartoum au Soudan pour Bnetd East Africa et Johannesburg en Afrique du Sud pour Bnetd Southern Africa. Cela, en raison de la portée de ces marchés. Les partenaires locaux ont été identifiés et les discussions sont en cours de finalisation. Moi-même, je me suis mis à l’arabe et au swahili pour une meilleure intégration. Je n’en dirais pas plus.
M. Ahoua Don Mello, le moment venu, conviera certainement la presse nationale à une rencontre pour donner la primeur des activités du Bnetd en Afrique de l’Est et Australe.
Quels souvenirs gardez-vous de votre passage au Burida ?
J’y ai appris à mieux connaître les hommes. La vérité est que, malgré la ferme option du Chef de l’Etat de remettre le Burida aux artistes, beaucoup de personnes voyaient les choses autrement. Il a fallu batailler dur et parfois même menacer de démissionner pour obtenir l’organisation des élections pour la mise en place des organes dirigeants de la nouvelle maison des artistes. En réalité, le Bnetd a des raisons d’être fier d’avoir été le véritable artisan de la rétrocession du Burida aux artistes ainsi que le Président de la République l’a rêvé, malgré toutes les embûches.
Je souhaite donc qu’après un an, Gadji et ses amis prennent leur envol et leur liberté pour le grand bonheur des artistes de Côte d’Ivoire. Qui gagneraient à être plus forts, unis autour de Gadji Céli qui, à l’heure actuelle, est leur leader. Quant à moi, comme Mahatma Gandhi, mon idole, je dirai: «Puisque j’ai rejeté l’épée, il n’est plus rien d’autre que la coupe de l’amour que je puisse offrir à ceux qui se dressent contre moi.»
Interview réalisée par
Michel Koffi et Remi Coulibaly
En fait, ce n’est pas à moi de juger la gestion de la société civile Burida. Le décret 2008-357 du 20 novembre 2008 portant réforme du Burida précise, en son article 11, que «l’Assemblée générale ordinaire se réunit chaque année sur convocation du Pca pour entendre et adopter le rapport annuel du Conseil d’administration sur les activités du Burida et pour entendre le rapport général et le rapport spécial du commissaire aux comptes». Notez que le processus de désignation des commissaires aux comptes est défini par les articles 44, 45, 46, 47 & 48. Par ailleurs, conformément à l’article 69, le ministre en charge de la Culture seul, a autorité à faire exécuter le présent décret. Il faut donc éviter de faire l’amalgame. Moi, en tant que ex-Administrateur provisoire (Ap), je n’ai aucun moyen et aucun pouvoir pour faire leur bilan. De même qu’eux n’ont aucune compétence à juger de ma performance en tant qu’Ap, comme je l’ai trop souvent lu. Dans mon cas, la seule personne susceptible de vous donner une réponse légitime et pertinente sur la qualité de mon travail au Burida, s’appelle Ahoua Don Mello, Dg du Bureau national d’études techniques et de développement (Bnetd), Docteur ingénieur qui m’a confié la mission de restructuration du cette maison commandée par le ministère de la Culture. C’est lui qui a défini notre feuille de route et les critères de performance conséquents, c’est donc lui seul qui a qualité pour nous juger. Et je rappelle qu’il l’a fait en son temps, et m’a félicité publiquement au cours d’une cérémonie regroupant le personnel du Bnetd, ma famille et la presse nationale. A l’occasion, il m’a été accordé une augmentation de salaire, à titre exceptionnel, pour services rendus et Dr Don Mello m’a surtout confié une nouvelle mission en qualité de représentant du Bnetd en Afrique australe & orientale avec pour objectifs d’y développer nos marchés. Tout autre commentaire fut à nos yeux pures élucubrations. C’est d’ailleurs par pur mépris que nous n’y avions jamais répondu car, bien souvent, le silence peut s’avérer être la thérapie idéale pour répondre aux coups de pieds des…
Mais l’actuel Pca, Gadji Céli, et bien d’autres personnes vous ont accusé de mauvaise gestion à l’époque…
Non, Gadji Céli ne m’a jamais accusé de quoi que ce soit. Je lis attentivement toutes ses interventions dans les médias me concernant. Il dit succinctement ceci : «Des personnes qui avaient collaboré avec l’AP donnent une conférence de presse et affirment que celui-ci a mal géré (le Burida ndlr). Que voulez-vous que moi j’en dise ? ». Voici la position de Gadji Céli. Et elle est compréhensible. Mais au-delà des dires, ce sont les actes que je juge sur le moyen terme, car le temps est l’autre nom de Dieu et la patience fait toujours éclore la vérité. Les deux personnes qui ont tenté cette campagne de dénigrement n’ont rien compris. L’un, ne sachant pas ce que veut dire un déficit cumulé, a insinué, au cours de sa conférence de presse, l’existence d’un trou de 3 milliards de FCfa. Alors qu’il s’agissait simplement d’un déficit cumulé au fils des ans par les différentes équipes qui nous y ont précédé. Voilà comment l’on peut tout confondre. C’est encore lui qui, plutôt que de nous féliciter du fait que les comptes du Burida soient équilibrés à la fin de notre mission, dit que les caisses sont vides, omettant qu’un bureau de droit d’auteur ne fait pas de bénéfices, comme le Président de la République le rappellera, d’ailleurs, aux artistes lors de leur réception au Palais. Il aurait fallu donner le chiffre d’affaires du Burida avant l’Administration provisoire, celui après les réformes, le taux de financement des réformes, les répartitions aux artistes, le taux de réduction du déficit cumulé, les charges engagées et faire un état comparatif responsable de ce tableau synoptique. A défaut, il s’est contenté de dire: les caisses sont vides, juste pour nuire.
Dans mon livre à paraître bientôt, intitulé «Bonheur Restructuration au forceps», je citerai nommément ces commanditaires avec documents comptables à l’appui. Il est répugnant et révoltant de voir que des personnalités soient obligées de nuire aux autres pour assurer leur profil de carrière. On sait, aujourd’hui, comment il est parti du Burida. Je constate aussi, avec bonheur, que Baroan, le nouveau directeur général, a mis de l’ordre à la direction financière qui était la tour de Babel imprenable. Mon bouquin donnera des éléments croustillants à vous mettre sous la dent.
Quant à l’autre, j’ai pris sur moi de lui accorder une prorogation exceptionnelle. Il allait à la retraite quand j’arrivais. A mon départ du Burida, à certains membres du conseil qui ont sollicité mon avis, je l’ai recommandé. 48 heures après, l’homme était à ma résidence, pour m’en remercier. Et c’est lui, un mois après, qui co-anime une conférence de presse pour dire que j’ai engagé un personnel pléthorique. En omettant de dire qu’il a été la première personne que j’ai recrutée. La suite, vous la connaissez. Candidat au poste de Dg, il sera battu par le jeune et dynamique Baroan qui était alors sous son autorité hiérarchique. Il a d’ailleurs été mis à la retraite sans ménagement. Et peut-être même sera-t-il poursuivi pour sortie frauduleuse de documents administratifs.
Gadji et vous, c’est donc le parfait amour?
Moi, je juge les gens aux actes et je voudrais juger ces deux actes de Gadji Céli hautement appréciables et correctifs de l’éphémère campagne de dénigrement colportée en son temps par ces personnes. Permettez donc que j’en félicite Gadji et son Conseil qui ont donné le temps au temps. Pour ceux qui connaissent les relations que Gadji et moi entretenons, cela n’aurait pu être autrement. Vous ne le savez peut-être pas que déjà en novembre 1996, Gadji a été celui qui a égayé le bal de mon mariage gratuitement. Et moi, je lui ai rendu la politesse lorsqu’il a perdu son géniteur. J’ai été président du comité d’organisation des obsèques de son père pendant que j’étais au Burida. Le mariage et la mort sont deux évènements marquants de la vie d’un homme dans nos coutumes communes. D’ailleurs, il y a une belle continuité de notre action. Ce fut d’abord la cérémonie de célébration des meilleurs artistes qui a été maintenue, malgré les critiques antérieures. Puis, l’encaissement du paiement des droits d’auteur par Onuci-FM que nous avions complètement bouclé. M. Choi l’avait d’ailleurs confirmé dans les colonnes de Frat-Mat en son temps. Enfin, la poursuite du repositionnement du Burida sur la scène internationale en accueillant l’Ag de Cisac-Afrique.
Je rappelle que moi-même, j’avais participé à l’Ag de cette organisation à Maputo, puis au Burkina et à l’Ag de la Cisac mondiale à Rome. Où du reste, j’ai présenté et porté à bout de bras, la candidature de M. Louis Gérard. A juste titre, je plaide en faveur de l’entrée de la Côte d’Ivoire au sein du bureau exécutif, au sortir des assisses d’Abidjan. C’est donc ce processus que poursuit l’actuelle équipe comme nous l’avions recommandé dans notre rapport mis à leur disposition. Nous ne pouvons que nous réjouir de voir nos successeurs marcher sur nos traces, afin de garantir la continuité et consolider les acquis du Burida.
Votre nouvelle mission en Afrique du Sud et au Soudan a-t-elle quelque chose de connexe au droit d’auteur ou la culture, de manière générale ?
Elle se déroule comme prévu. Avec l’appui constant du Dg du Bnetd, nous avons dompté le terrain avec toutes les exigences culturelles, linguistiques et économiques. Le choix des lieux d’implantation de nos bureaux locaux est fait: Khartoum au Soudan pour Bnetd East Africa et Johannesburg en Afrique du Sud pour Bnetd Southern Africa. Cela, en raison de la portée de ces marchés. Les partenaires locaux ont été identifiés et les discussions sont en cours de finalisation. Moi-même, je me suis mis à l’arabe et au swahili pour une meilleure intégration. Je n’en dirais pas plus.
M. Ahoua Don Mello, le moment venu, conviera certainement la presse nationale à une rencontre pour donner la primeur des activités du Bnetd en Afrique de l’Est et Australe.
Quels souvenirs gardez-vous de votre passage au Burida ?
J’y ai appris à mieux connaître les hommes. La vérité est que, malgré la ferme option du Chef de l’Etat de remettre le Burida aux artistes, beaucoup de personnes voyaient les choses autrement. Il a fallu batailler dur et parfois même menacer de démissionner pour obtenir l’organisation des élections pour la mise en place des organes dirigeants de la nouvelle maison des artistes. En réalité, le Bnetd a des raisons d’être fier d’avoir été le véritable artisan de la rétrocession du Burida aux artistes ainsi que le Président de la République l’a rêvé, malgré toutes les embûches.
Je souhaite donc qu’après un an, Gadji et ses amis prennent leur envol et leur liberté pour le grand bonheur des artistes de Côte d’Ivoire. Qui gagneraient à être plus forts, unis autour de Gadji Céli qui, à l’heure actuelle, est leur leader. Quant à moi, comme Mahatma Gandhi, mon idole, je dirai: «Puisque j’ai rejeté l’épée, il n’est plus rien d’autre que la coupe de l’amour que je puisse offrir à ceux qui se dressent contre moi.»
Interview réalisée par
Michel Koffi et Remi Coulibaly