Les chauffeurs de mini-cars de transport en commun (gbaka) et de taxis communaux (wôrô-wôrô) de la commune d’Abobo, ont effectué, hier, dans la matinée, un arrêt de travail. Ils ont protesté contre le racket sur l’axe Abobo-Adjamé, route du zoo.
Les chauffeurs et apprentis de mini-cars de transport en commun (gbaka) et des délégués syndicaux du transport routier de la commune d’Abobo, ont passé un sale temps, tôt, dans la matinée d’hier. Ils ont été battus à sang par des éléments de la brigade de gendarmerie (camp commando) d’Abobo. Pour avoir refusé de payer 500 Fcfa dit-on par chauffeur, que leur réclamaient ces éléments des Forces de défense et de sécurité (Fds). Ce qui a engendré un arrêt de travail des transporteurs, dans la commune d’Adama Tounkara. Doumbia Mory, responsable des chauffeurs de la Fédération des syndicats de chauffeurs professionnels et routiers de Côte d’Ivoire (Fesyncpro-ci), a eu l’arcade sourcilière fendue suite aux coups que lui ont administrés des gendarmes. Le malheureux a encore l’œil au beurre, lorsque nous lui rendons visite à midi. Selon lui, tôt le matin, il a été alerté par plusieurs coups de fils, faisant cas de l’immobilisation de véhicules de transport au niveau de la station Oilybia au Plateau Dokui. En tant que délégué des chauffeurs du tronçon, il s’est rendu précipitamment sur les lieux. Effectivement, des agents de la brigade de gendarmerie d’Abobo, postés au lieu indiqué, ont fait garer plusieurs gbakas. Ils leur ont réclamé 500 Fcfa, après leur avoir confisqué les pièces des voitures. Chose que les chauffeurs ont refusé, au motif qu’ils viennent à peine d’entamer le travail. De façon spontanée, plusieurs responsables syndicaux, dont Sanogo Souleymane (Fesyncpro-ci), sont venus constater les faits. Après maintes négociations, les commandos n’ont rien voulu entendre. Pour Doumbia Mory, c’est depuis lundi, que les chauffeurs ont dénoncé la mise en place de ce barrage dès 4 h du matin.
L’argent ou rien
Il dit être entré en contact avec le lieutenant Assi Amon, responsable de cette unité mobile. C’est ce dernier qu’il a appelé pour demander à ses hommes de laisser les conducteurs travailler. Ce à quoi les Fds ont fait la sourde oreille. Las de la situation, les chauffeurs ont décidé de bloquer toute circulation en barrant la voie avec leurs voitures. C’est à cet instant que le chef de poste a ordonné à ses hommes de les frapper. Sur ces entrefaites, Doumbia Mory qui allait chercher le téléphone portable de Sanogo Souleymane, son chef, a été encerclé par des éléments du lieutenant Assi Amon. Ceux-ci lui ont donné plusieurs coups. Outre lui, tous les chauffeurs, apprentis et syndicalistes présents, ont reçu des gnons. Trois chauffeurs, Seydou Bakayoko et deux autres dont il ignore le nom, ont été blessés, eux aussi. Averti, le commissaire du gouvernement, Ange Kessi, a demandé aux transporteurs de porter plainte contre l’unité en question. Ce qu’ils ont fait. Ensuite, le commandant Goué du camp commando d’Abobo a fait appel aux responsables des différents syndicats de transporteurs. Etaient présents à la rencontre, Touré Adama (Coordination nationale des gares routières de Côte d’Ivoire), Sanogo Souleymane (Fédération des syndicats de chauffeurs professionnels de Côte d’Ivoire), Sylla Abdoulaye (Fédération nationale des syndicats et chauffeurs de Côte d’Ivoire) et Losséni Diabaté (Comité de régulation des transports routiers de Côte d’Ivoire). Le commandant leur a présenté les excuses du camp commando d’Abobo et demandé la reprise du trafic. Ce qu’ils ont accepté. A 12 h, les gbakas et wôrô-wôrôs ont repris le travail. Nous avons essayé en vain, de joindre le nommé Assi Amon, responsable de la brigade incriminée, pour donner sa version des faits.
Sanou Amadou (Stagiaire)
Les chauffeurs et apprentis de mini-cars de transport en commun (gbaka) et des délégués syndicaux du transport routier de la commune d’Abobo, ont passé un sale temps, tôt, dans la matinée d’hier. Ils ont été battus à sang par des éléments de la brigade de gendarmerie (camp commando) d’Abobo. Pour avoir refusé de payer 500 Fcfa dit-on par chauffeur, que leur réclamaient ces éléments des Forces de défense et de sécurité (Fds). Ce qui a engendré un arrêt de travail des transporteurs, dans la commune d’Adama Tounkara. Doumbia Mory, responsable des chauffeurs de la Fédération des syndicats de chauffeurs professionnels et routiers de Côte d’Ivoire (Fesyncpro-ci), a eu l’arcade sourcilière fendue suite aux coups que lui ont administrés des gendarmes. Le malheureux a encore l’œil au beurre, lorsque nous lui rendons visite à midi. Selon lui, tôt le matin, il a été alerté par plusieurs coups de fils, faisant cas de l’immobilisation de véhicules de transport au niveau de la station Oilybia au Plateau Dokui. En tant que délégué des chauffeurs du tronçon, il s’est rendu précipitamment sur les lieux. Effectivement, des agents de la brigade de gendarmerie d’Abobo, postés au lieu indiqué, ont fait garer plusieurs gbakas. Ils leur ont réclamé 500 Fcfa, après leur avoir confisqué les pièces des voitures. Chose que les chauffeurs ont refusé, au motif qu’ils viennent à peine d’entamer le travail. De façon spontanée, plusieurs responsables syndicaux, dont Sanogo Souleymane (Fesyncpro-ci), sont venus constater les faits. Après maintes négociations, les commandos n’ont rien voulu entendre. Pour Doumbia Mory, c’est depuis lundi, que les chauffeurs ont dénoncé la mise en place de ce barrage dès 4 h du matin.
L’argent ou rien
Il dit être entré en contact avec le lieutenant Assi Amon, responsable de cette unité mobile. C’est ce dernier qu’il a appelé pour demander à ses hommes de laisser les conducteurs travailler. Ce à quoi les Fds ont fait la sourde oreille. Las de la situation, les chauffeurs ont décidé de bloquer toute circulation en barrant la voie avec leurs voitures. C’est à cet instant que le chef de poste a ordonné à ses hommes de les frapper. Sur ces entrefaites, Doumbia Mory qui allait chercher le téléphone portable de Sanogo Souleymane, son chef, a été encerclé par des éléments du lieutenant Assi Amon. Ceux-ci lui ont donné plusieurs coups. Outre lui, tous les chauffeurs, apprentis et syndicalistes présents, ont reçu des gnons. Trois chauffeurs, Seydou Bakayoko et deux autres dont il ignore le nom, ont été blessés, eux aussi. Averti, le commissaire du gouvernement, Ange Kessi, a demandé aux transporteurs de porter plainte contre l’unité en question. Ce qu’ils ont fait. Ensuite, le commandant Goué du camp commando d’Abobo a fait appel aux responsables des différents syndicats de transporteurs. Etaient présents à la rencontre, Touré Adama (Coordination nationale des gares routières de Côte d’Ivoire), Sanogo Souleymane (Fédération des syndicats de chauffeurs professionnels de Côte d’Ivoire), Sylla Abdoulaye (Fédération nationale des syndicats et chauffeurs de Côte d’Ivoire) et Losséni Diabaté (Comité de régulation des transports routiers de Côte d’Ivoire). Le commandant leur a présenté les excuses du camp commando d’Abobo et demandé la reprise du trafic. Ce qu’ils ont accepté. A 12 h, les gbakas et wôrô-wôrôs ont repris le travail. Nous avons essayé en vain, de joindre le nommé Assi Amon, responsable de la brigade incriminée, pour donner sa version des faits.
Sanou Amadou (Stagiaire)