Le pèlerinage à la Mecque aura bel et bien lieu cette année. Le lancement officiel a été effectué par le ministre de l'intérieur en présence des leaders de la communauté musulmane. Le public a fait la connaissance du nouveau commissaire du Hadj.
Ça y est, c'est reparti. Les activités du Hadj sont officiellement lancées. Les candidats au pèlerinage à la Mecque, édition 2010, qui avaient retenu leur souffle peuvent maintenant respirer. Ils seront bientôt convoquer à remplir les formalités requises pour effectuer ce voyage de la vie. Le mardi 10 août 2010, à la salle Kodjo Ebouclé du Palais de la Culture d'Abidjan, le ministre de l'intérieur, Désiré Tagro, a en présence des ministres de la Communication, Monsieur Ibrahim Sy Savané, du Tourisme et de l'Artisanat, Monsieur Sidiki Konaté, des NTIC, Monsieur Houga Bi Geoffroy, du Directeur de Cabinet Adjoint du Chef de l'Etat, le Docteur Coulibaly Issa Malick, Monsieur Koné Illiassou, représentant le premier ministre et des leaders de la communauté musulmane entre autres l'imam Traoré Mamadou, représentant le président du COSIM, le président Koné Idriss Koudouss, le Docteur Moussa Fadiga, président de l'AMSCI, le doyen Bakary Chérif, président du Front de la Ouma Islamique, lancé ''la campagne'' du Hadj 2010. Elle sera pilotée par un nouveau Commissaire du Hadj qui est le Commissaire divisionnaire de police, Monsieur Kourouma Mamadou, également Directeur Général du fonds de prévoyance de la police nationale. Il succède à l'imam Binaté Boureima qui avec son bilan des deux dernières années, lui laisse un bon héritage à gérer. Là où le public attendait impatiemment le ministre, c'était l'annonce du coût du Hadj qui n'a pas eu lieu ce jour là. Car selon le ministre, pour plus de transparence et de clarté, une séance de travail entre le Directeur des cultes, le ministère des finances et la communauté musulmane devra déterminer le coût du hadj. « J'entends qu'avant de fixer par arbitrage le prix dont chaque pèlerin doit s'acquitter cette année, des séances de travail aient lieu entre le Directeur Général des Cultes, le Ministère des Finances et trois représentants de la communauté musulmane pour déterminer le coût réel du hadj par pèlerin. Cela permettra de savoir quelle est la part payée par le pèlerin et quel est le soutien fait par le président de la République » a-t-il tranché. C’est finalement à la fin de la semaine que le coût a été fixé à 1.500.000f après la séance de travail dont le Ministre avait fait cas. Hormis la nomination d'un nouveau Commissaire du hadj et la non communication du coût du hadj. Ce jour là, il n'y a pas eu de changements majeurs. Les règles qui ont régulées les rapports entre le ministère de l'intérieur et la communauté musulmane dans la gestion du hadj depuis l'échec de 2006 demeurent les mêmes. Pour Désiré Tagro, il s'agit dans les décisions à prendre, de faire preuve de vigilance, de transparence et de consensus. Revenant sur les motivations de l'implication de l'Etat laïc dans la gestion du hadj, le ministre de l'intérieur a indiqué qu'il s'agit pour l'Etat d'assister la communauté musulmane pour lui éviter les désagréments du hadj 2006 qui s'est soldé par un échec total et de préserver la qualité des rapports de l'Etat ivoirien avec le royaume d'Arabie Saoudite qui depuis trois ans adresse après chaque hadj des félicitations à l'Etat de Côte d'Ivoire. C'est dans cette même veine qu'a abondé le porte-parole de la communauté musulmane le docteur Moussa Fadiga lors de son intervention. Il a dit que ''la présentation de l'image du pays était très importante. Et que pour cela, il était important que l'Etat soit aux côtés de la communauté musulmane pour aider les candidats au Hadj à réussir leur pèlerinage. Car «Unis, nous allons aboutir à des résultats satisfaisants », a-t-il conseillé. Il a également souhaité que le coût du hadj soit accessible à ses coreligionnaires candidats au hadj. A ce niveau, le ministre a rassuré qu'au sortir de la séance de travail entre le directeur des cultes, le ministère des finances et la communauté musulmane le vendredi 12 août (Ndlr), l'Etat s'efforcera de trouver un coût qui soit supportable pour les pèlerins et l'Etat. C'est avec bénédiction précédée des notes de remerciements et d'hommages appuyés au chef de l'Etat, au ministre de l'intérieur et au nouveau Commissaire du Hadj que l'imam Koné Idriss Koudouss a mis fin à la cérémonie de lancement officiel du hadj.
Haroun B
Ça y est, c'est reparti. Les activités du Hadj sont officiellement lancées. Les candidats au pèlerinage à la Mecque, édition 2010, qui avaient retenu leur souffle peuvent maintenant respirer. Ils seront bientôt convoquer à remplir les formalités requises pour effectuer ce voyage de la vie. Le mardi 10 août 2010, à la salle Kodjo Ebouclé du Palais de la Culture d'Abidjan, le ministre de l'intérieur, Désiré Tagro, a en présence des ministres de la Communication, Monsieur Ibrahim Sy Savané, du Tourisme et de l'Artisanat, Monsieur Sidiki Konaté, des NTIC, Monsieur Houga Bi Geoffroy, du Directeur de Cabinet Adjoint du Chef de l'Etat, le Docteur Coulibaly Issa Malick, Monsieur Koné Illiassou, représentant le premier ministre et des leaders de la communauté musulmane entre autres l'imam Traoré Mamadou, représentant le président du COSIM, le président Koné Idriss Koudouss, le Docteur Moussa Fadiga, président de l'AMSCI, le doyen Bakary Chérif, président du Front de la Ouma Islamique, lancé ''la campagne'' du Hadj 2010. Elle sera pilotée par un nouveau Commissaire du Hadj qui est le Commissaire divisionnaire de police, Monsieur Kourouma Mamadou, également Directeur Général du fonds de prévoyance de la police nationale. Il succède à l'imam Binaté Boureima qui avec son bilan des deux dernières années, lui laisse un bon héritage à gérer. Là où le public attendait impatiemment le ministre, c'était l'annonce du coût du Hadj qui n'a pas eu lieu ce jour là. Car selon le ministre, pour plus de transparence et de clarté, une séance de travail entre le Directeur des cultes, le ministère des finances et la communauté musulmane devra déterminer le coût du hadj. « J'entends qu'avant de fixer par arbitrage le prix dont chaque pèlerin doit s'acquitter cette année, des séances de travail aient lieu entre le Directeur Général des Cultes, le Ministère des Finances et trois représentants de la communauté musulmane pour déterminer le coût réel du hadj par pèlerin. Cela permettra de savoir quelle est la part payée par le pèlerin et quel est le soutien fait par le président de la République » a-t-il tranché. C’est finalement à la fin de la semaine que le coût a été fixé à 1.500.000f après la séance de travail dont le Ministre avait fait cas. Hormis la nomination d'un nouveau Commissaire du hadj et la non communication du coût du hadj. Ce jour là, il n'y a pas eu de changements majeurs. Les règles qui ont régulées les rapports entre le ministère de l'intérieur et la communauté musulmane dans la gestion du hadj depuis l'échec de 2006 demeurent les mêmes. Pour Désiré Tagro, il s'agit dans les décisions à prendre, de faire preuve de vigilance, de transparence et de consensus. Revenant sur les motivations de l'implication de l'Etat laïc dans la gestion du hadj, le ministre de l'intérieur a indiqué qu'il s'agit pour l'Etat d'assister la communauté musulmane pour lui éviter les désagréments du hadj 2006 qui s'est soldé par un échec total et de préserver la qualité des rapports de l'Etat ivoirien avec le royaume d'Arabie Saoudite qui depuis trois ans adresse après chaque hadj des félicitations à l'Etat de Côte d'Ivoire. C'est dans cette même veine qu'a abondé le porte-parole de la communauté musulmane le docteur Moussa Fadiga lors de son intervention. Il a dit que ''la présentation de l'image du pays était très importante. Et que pour cela, il était important que l'Etat soit aux côtés de la communauté musulmane pour aider les candidats au Hadj à réussir leur pèlerinage. Car «Unis, nous allons aboutir à des résultats satisfaisants », a-t-il conseillé. Il a également souhaité que le coût du hadj soit accessible à ses coreligionnaires candidats au hadj. A ce niveau, le ministre a rassuré qu'au sortir de la séance de travail entre le directeur des cultes, le ministère des finances et la communauté musulmane le vendredi 12 août (Ndlr), l'Etat s'efforcera de trouver un coût qui soit supportable pour les pèlerins et l'Etat. C'est avec bénédiction précédée des notes de remerciements et d'hommages appuyés au chef de l'Etat, au ministre de l'intérieur et au nouveau Commissaire du Hadj que l'imam Koné Idriss Koudouss a mis fin à la cérémonie de lancement officiel du hadj.
Haroun B
