Le lycée professionnel de Gagnoa a prêté son cadre trois jours durant, au syndicat national des infirmiers et infirmières de Cote d’Ivoire (Synici) pour la tenue de son 2e congrès ordinaire qui a pris fin hier. A l’issue des travaux, le secrétaire sortant, Boko Kouaho, a été réélu pour un nouveau mandat de 5 ans. «Pour ce mandat, nous mettrons l’accent sur les dossiers en souffrance. A savoir le profil de carrière, le cadre réglementaire et juridique de la profession infirmière, le dossier sur l’ordre national des infirmiers. Au plan salarial, nous avons en commun un dossier avec les autres syndicats de la santé. Nous allons lutter pour le paiement effectif des indemnités qui ont été accordées depuis 2008 et qui n’ont été payées qu’à moitié » a-t-il averti. Avant d’ajouter qu’avec la coordination, ils se battront pour obtenir le statut particulier des personnels de santé.
Le thème choisi pour l’occasion était, « le développement durable des soins infirmiers : le défit de la performance du système sanitaire ivoirien ». Les délégués issus des 76 sous-sections du pays ont pris une part active aux travaux du congrès. Le choix de ce thème est parti d’une critique de l’organisation mondiale de la santé (OMS). Selon cet organisme onusien, le système sanitaire de notre pays n’est pas performant. Les taux de couverture médicale, de mortalité infantile et/ou maternelle par exemple sont des indices révélateurs des maux qui rongent l’appareil sanitaire ivoirien. Il est nécessaire que les infirmiers, infirmières et sages-femmes soient bien formés et mieux traités. Cette formation doit se baser sur les normes internationales. Tout comme l’outil de développement qu’est la recherche scientifique doit être mis à la disposition des praticiens afin qu’ils puissent améliorer la qualité des soins.
Alain Kpapo à Gagnoa
Le thème choisi pour l’occasion était, « le développement durable des soins infirmiers : le défit de la performance du système sanitaire ivoirien ». Les délégués issus des 76 sous-sections du pays ont pris une part active aux travaux du congrès. Le choix de ce thème est parti d’une critique de l’organisation mondiale de la santé (OMS). Selon cet organisme onusien, le système sanitaire de notre pays n’est pas performant. Les taux de couverture médicale, de mortalité infantile et/ou maternelle par exemple sont des indices révélateurs des maux qui rongent l’appareil sanitaire ivoirien. Il est nécessaire que les infirmiers, infirmières et sages-femmes soient bien formés et mieux traités. Cette formation doit se baser sur les normes internationales. Tout comme l’outil de développement qu’est la recherche scientifique doit être mis à la disposition des praticiens afin qu’ils puissent améliorer la qualité des soins.
Alain Kpapo à Gagnoa