Quel regard portent les consommateurs sur le cautionnement de maison à louer?
Le problème lié au cautionnement de maison en Côte d’Ivoire est une question que nous abordons depuis 2003. Même l’achat de maison pour habitation constitue l’un de nos chevaux de bataille. Parce que tout simplement, nous nous sommes rendus compte que dans ce secteur important pour le bien-être de la population, il y a un dysfonctionnement. Les difficultés de logement sont un problème national. Mais particulièrement à Abidjan, San-Pedro, Yamoussoukro, et dans certaines grandes villes, la situation est pire.
Quel est le cas précis qui vous a interpellé ?
C’est la situation à Marcory et à Koumassi Remblais. Pour avoir accès à une maison, il faut débourser au moins 8 mois de caution et deux mois de loyer d’avance et un mois à l’agence intermédiaire. Et très souvent, au lieu d’agences immobilières, ce sont des individus qui se transforment en démarcheurs. C’est inacceptable. Il ne faut pas imposer au locataire un mois de loyer de plus. Ce serait plus compréhensible s’ils exigeaient la moitié du loyer pour avoir aidé à loger.
Que proposez-vous pour le cautionnement et l’avance d’une maison ?
Nous proposons que le cautionnement se limite à deux mois. Et le loyer d’avance à un mois, ce qui reviendrait à trois mois de loyer au total. C’est ce qui répond aux besoins des populations en ce moment. Depuis plus de 30 ans, les salaires sont figés et les loyers augmentent sans cesse.
Quelles sont les démarches que vous menez pour faire accepter votre proposition ?
Nous avons écrit au ministère de la Construction et de l’Urbanisme. Nous avons posé le problème aux ateliers auxquels nous avons été conviés par ledit ministère. Lors de l’élaboration du document de stratégie pour la réduction de la pauvreté, nous avons émis la même proposition et elle a été retenue. Nous comptons, dans les jours à venir, vérifier si cette initiative se met en œuvre parce que lorsqu’un peuple a des difficultés pour se loger, il revient à l’Etat d’intervenir. Partout dans le monde, l’Etat construit et propose soit des ventes directes ou des locations-ventes. Si aujourd’hui ceux qui gouvernent ont un toit, c’est parce que bien avant eux des gens ont mis en place des structures comme la Sicogi et la Sogefiha pour cela.
Entretien réalisé par Cissé Sindou
Le problème lié au cautionnement de maison en Côte d’Ivoire est une question que nous abordons depuis 2003. Même l’achat de maison pour habitation constitue l’un de nos chevaux de bataille. Parce que tout simplement, nous nous sommes rendus compte que dans ce secteur important pour le bien-être de la population, il y a un dysfonctionnement. Les difficultés de logement sont un problème national. Mais particulièrement à Abidjan, San-Pedro, Yamoussoukro, et dans certaines grandes villes, la situation est pire.
Quel est le cas précis qui vous a interpellé ?
C’est la situation à Marcory et à Koumassi Remblais. Pour avoir accès à une maison, il faut débourser au moins 8 mois de caution et deux mois de loyer d’avance et un mois à l’agence intermédiaire. Et très souvent, au lieu d’agences immobilières, ce sont des individus qui se transforment en démarcheurs. C’est inacceptable. Il ne faut pas imposer au locataire un mois de loyer de plus. Ce serait plus compréhensible s’ils exigeaient la moitié du loyer pour avoir aidé à loger.
Que proposez-vous pour le cautionnement et l’avance d’une maison ?
Nous proposons que le cautionnement se limite à deux mois. Et le loyer d’avance à un mois, ce qui reviendrait à trois mois de loyer au total. C’est ce qui répond aux besoins des populations en ce moment. Depuis plus de 30 ans, les salaires sont figés et les loyers augmentent sans cesse.
Quelles sont les démarches que vous menez pour faire accepter votre proposition ?
Nous avons écrit au ministère de la Construction et de l’Urbanisme. Nous avons posé le problème aux ateliers auxquels nous avons été conviés par ledit ministère. Lors de l’élaboration du document de stratégie pour la réduction de la pauvreté, nous avons émis la même proposition et elle a été retenue. Nous comptons, dans les jours à venir, vérifier si cette initiative se met en œuvre parce que lorsqu’un peuple a des difficultés pour se loger, il revient à l’Etat d’intervenir. Partout dans le monde, l’Etat construit et propose soit des ventes directes ou des locations-ventes. Si aujourd’hui ceux qui gouvernent ont un toit, c’est parce que bien avant eux des gens ont mis en place des structures comme la Sicogi et la Sogefiha pour cela.
Entretien réalisé par Cissé Sindou