Situé sur l'axe Yamoussoukro-Sinfra, la sous-préfecture de Kononfla devait connaître, le samedi dernier, une animation particulière. Et pour cause, une activité socio-culturelle, à forte odeur politique, au regard des invités dont Vincent Djè, directeur de la Cerecge-Cga, parrain de la cérémonie, Lia Bi Douayoua, président du Conseil général de Sinfra, dinosaure politique de la région, Colonel Marcellin Gnako, directeurs des recettes douanières, invité spécial. Hélas, mille fois hélas, les querelles de personnes, avec en point de mire, la lutte de positionnement, ont fait capoter la rencontre avec les populations. Contraignant ainsi la délégation du parrain à rebrousser chemin, la mort dans l'âme. Pourtant, l'affiche était alléchante. L'élection présidentielle qui sifflote à l'horizon impose aujourd'hui, aux états-majors politiques, une campagne de proximité. Le parrain, selon son entourage, devait profiter de la tribune pour " vendre " le candidat de La majorité présidentielle. Dans la pure tradition Gouro, le Zaouli de Gohitafla devait faire son apparition, au rythme des sonorités du terroir. Bien d'autres temps forts devaient meubler ces journées (samedi et dimanche). Malheureusement, le paramètre " homme ", du reste l'égo, a décidé autrement. L'exemple de Kononfla doit servir de leçon à la direction nationale de campagne de Laurent Gbagbo. En tirer les oreilles aux récalcitrants. A la veille de cette élection historique, l'indiscipline ou les intérêts mesquins ne feront que faire le jeu à l'adversaire politique. La réélection de Laurent Gbagbo ne passe que par l'effacement des ambitions personnelles. Pour l'instant. Après, ça ne sera qu'une ambition légitime si elle est encadrée par les textes du parti.
Tché Bi Tché
Envoyé spécial à Kononfla (Sinfra)
Tché Bi Tché
Envoyé spécial à Kononfla (Sinfra)