Le sergent de police dont on va se contenter des initiales de D.J, en service au commissariat de police d’Oumé, s’en trouve encore tout malheureux. Des quidams qui l’ont attaqué l’ont dépouillé du plus important de ses attributs de flics. A savoir, son arme de dotation. Les faits ont eu lieu très tôt le matin du dimanche 29 août dernier. De fait, à en croire les renseignements dont nous disposons et ce, sous réserve de confirmation, à cette période là, l’agent des forces de l’ordre est à Abidjan pour des courses. Mais il faut signaler que bien étant en fonction à Oumé, son logis de profession, est à la caserne de la Crs 1, à Williamsville, dans la commune d’Adjamé. C’est donc de son domicile là, qu’il part très tôt le dimanche 29 août 2010. Il est environ 7h. Ayant un important besoin d’argent, il fonce alors directement au guichet automatique de sa banque située en face du marché de Williamsville. Il y effectue un retrait de 100.000 FCfa et s’emploie à quitter les lieux. Mais à peine quelques mètres parcourus, qu’il est brusquement accosté par deux individus qui ont la particularité d’être vêtus de chemises rouges. Ces tristes individus, il ne faut surtout pas les confondre avec les récents insurgés vêtus de chemises rouges en Thaïlande et exigeant le départ de leur premier Ministre. Ces deux là, sont des bons à rien. Des scélérats qui en sont honteusement après les biens des honnêtes citoyens. L’un d’eux brandit un revolver qui lui permet de mettre au pas le sergent de police. Surpris par cette indésirable présence, le policier ne peut avoir recours à son arme à feu. Dans tous les cas, ce serait bien dangereux pour lui, d’essayer de le faire maintenait. Il est trop tard. Surtout que les quidams lui ont déconseillé tout geste pouvant mettre en péril sa propre vie. L’agent des forces de l’ordre, tenu en respect, les gangsters le détroussent de tous les sous dont il vient d’effectuer le retrait et de sa carte magnétique. A ces biens, les criminels ajoutent l’arme de dotation du sergent D.J. Il s’agit d’un pistolet automatique de marque Beretta, avec le chargeur garni de 8 munitions. Ayant en main les biens mal acquis, le duo de gangsters s’évanouit tout de suite dans la nature. Sous le regard impuissant de l’infortuné policier. Ce dernier n’a donc eu de réaction, qu’après la disparition totale des malfaiteurs. Il saisit sa hiérarchie et ses collègues compétents, pour mener une enquête, dans un tel cas de figure. L’espoir de retrouver son arme de dotation est celui que nourrit le sergent de police.
Madeleine TANOU
Madeleine TANOU