Koudougou Lancina est le président du comité ad’hoc de l’Union des jeunes de la Commune d’Abobo (Ujca). Dans cet entretien, il fait le point sur les préparatifs de l’Assemblée Générale de cette organisation prevue pour le 25 septembre prochain.
Pourquoi un comité ad’hoc pour l’Ujca?
Un comité ad’hoc parce que le bureau qui avait été investi en 1997 avait un mandat de trois ans qui a pris fin depuis 2000. Normalement, une Assemblée Générale devrait être organisée mais n’a pu être tenue. Après dix ans de léthargie, pire de coma, les jeunes d’Abobo ont décidé de réhabiliter cette structure. Aussi, la mise en place d’un comité ad’hoc s’est elle imposée. Par l’organisation de l’Assemblée Générale qui est elle-même l’instance suprême de l’Ujca.
Depuis quand le comité existe et à quel niveau êtes-vous dans la mission à vous confiée?
Il y a d’abord un comité de crise qui a été mis sur pied le 9 septembre 2009. Ce comité de crise est rentré en contact avec le bureau sortant et les autorités en vue de la mise en place d’un comité ad’hoc. Nous avons finalement abouti à la création du comité ad’hoc le 21 Août 2010. Sommes-nous aujourd’hui en train de conduire des tournées dans les 32 grands quartiers d’Abobo. Ces tournées visent à installer les comités d’animateurs. Puisque l’Assemblée Générale est constituée par le bureau exécutif central et les comités d’animation. Nous sommes donc au stade de l’installation des différents comités d’animation. L’assemblée générale est prévue pour le 25 septembre prochain, l’installation des comités d’animation n’étant pas achevée. C’est après cela que toute personne voulant faire acte de candidature pourra se signaler.
Pensez-vous avoir le temps matériel et les moyens nécessaires pour organiser cette AG ?
Nous avons du temps puisque nous sommes sur le terrain pour l’installation des comités d’animation. Pour ce qui est des moyens financiers, nous sommes en train de nous organiser. Nous comptons surtout sur les autorités municipales puisque la mairie est l’institution qui gère les jeunesses communales. Nous comptons sur le maire Adama Tounkara pour nous soutenir financièrement. Je crois qu’incessamment, nous entreprendrons toutes les démarches pour être reçus par le maire. Mais en dehors du maire, nous sollicitons tout le monde, tous les jeunes à se mobiliser pour la tenue de cette A.G. Nous sommes en train de nous cotiser pour que cela soit possible.
Qu’est ce que l’Ujca peut apporter à la commune d’Abobo ?
Elle va donner une nouvelle image de la jeunesse d’Abobo, montrer à tout le monde qu’à Abobo, il n’y a pas que le banditisme, la délinquance, mais des jeunes responsables engagés et tournés résolument vers le developpement et la résolution de leurs problèmes. Ils vont aussi apporter leur pierre à l’édification de la commune. La réhabilitation de l’Ujca va donc apporter l’animation, la fraternité et l’entente dans la commune.
Y a t-il des problèmes entre le bureau sortant et l’Ujca ?
Il n’y a véritablement pas de problème. Nous, les anciens qui sommes encore à Abobo, nous les rencontrons chaque jour pour leur faire le point. C’est peut être avec l’ex-président, Soro Aboudramane qu’il y a eu des incompréhensions au depart mais tout est rentré dans l’ordre.
Le président du comité ad’hoc sera-t-il candidat ?
C’est possible !
Que répondez-vous à ceux qui disent que votre réveil est lié à la date des élections présidentielles du 31 octobre prochain ?
Chacun est libre de dire ce qu’il veut. Mais nous pensons qu’il y a eu une réalité. C’est depuis 2009 que nous avons entrepris de restructurer l’Ujca. Cela fait un an que nous sommes en train de faire renaître l’Ujca. Les élections étaient prévues bien avant cette année. C’est dire que notre réveil n’a aucune visée politique ni électoraliste. Nous avons décidé de prendre notre destin en main. Nous restons sereins sur ce terrain.
Quel appel lancez-vous à l’endroit de la jeunesse d’Abobo ?
Je demande à la jeunesse d’Abobo de prendre conscience des réalités du moment. Aujourd’hui, l’Etat-providence est terminé. Il est temps que la jeunesse prenne son destin en main. Que la jeunesse qui est au centre de tous les intérêts aujourd’hui, puisse prendre ses responsabilités dans la commune. Il faut surtout la cohésion entre les jeunes des différents quartiers d’Abobo. Parce que très souvent, il y a de violentes bagarres qui ont lieu entre les jeunes des différents quartiers. Il faut que cela prenne fin. Nous allons réhabiliter l’Ujca afin de remettre la jeunesse d’Abobo dans le sens du developpement et de la culture d’entrepreunariat.
Réalisée par
Aboubakar Sangaré
Pourquoi un comité ad’hoc pour l’Ujca?
Un comité ad’hoc parce que le bureau qui avait été investi en 1997 avait un mandat de trois ans qui a pris fin depuis 2000. Normalement, une Assemblée Générale devrait être organisée mais n’a pu être tenue. Après dix ans de léthargie, pire de coma, les jeunes d’Abobo ont décidé de réhabiliter cette structure. Aussi, la mise en place d’un comité ad’hoc s’est elle imposée. Par l’organisation de l’Assemblée Générale qui est elle-même l’instance suprême de l’Ujca.
Depuis quand le comité existe et à quel niveau êtes-vous dans la mission à vous confiée?
Il y a d’abord un comité de crise qui a été mis sur pied le 9 septembre 2009. Ce comité de crise est rentré en contact avec le bureau sortant et les autorités en vue de la mise en place d’un comité ad’hoc. Nous avons finalement abouti à la création du comité ad’hoc le 21 Août 2010. Sommes-nous aujourd’hui en train de conduire des tournées dans les 32 grands quartiers d’Abobo. Ces tournées visent à installer les comités d’animateurs. Puisque l’Assemblée Générale est constituée par le bureau exécutif central et les comités d’animation. Nous sommes donc au stade de l’installation des différents comités d’animation. L’assemblée générale est prévue pour le 25 septembre prochain, l’installation des comités d’animation n’étant pas achevée. C’est après cela que toute personne voulant faire acte de candidature pourra se signaler.
Pensez-vous avoir le temps matériel et les moyens nécessaires pour organiser cette AG ?
Nous avons du temps puisque nous sommes sur le terrain pour l’installation des comités d’animation. Pour ce qui est des moyens financiers, nous sommes en train de nous organiser. Nous comptons surtout sur les autorités municipales puisque la mairie est l’institution qui gère les jeunesses communales. Nous comptons sur le maire Adama Tounkara pour nous soutenir financièrement. Je crois qu’incessamment, nous entreprendrons toutes les démarches pour être reçus par le maire. Mais en dehors du maire, nous sollicitons tout le monde, tous les jeunes à se mobiliser pour la tenue de cette A.G. Nous sommes en train de nous cotiser pour que cela soit possible.
Qu’est ce que l’Ujca peut apporter à la commune d’Abobo ?
Elle va donner une nouvelle image de la jeunesse d’Abobo, montrer à tout le monde qu’à Abobo, il n’y a pas que le banditisme, la délinquance, mais des jeunes responsables engagés et tournés résolument vers le developpement et la résolution de leurs problèmes. Ils vont aussi apporter leur pierre à l’édification de la commune. La réhabilitation de l’Ujca va donc apporter l’animation, la fraternité et l’entente dans la commune.
Y a t-il des problèmes entre le bureau sortant et l’Ujca ?
Il n’y a véritablement pas de problème. Nous, les anciens qui sommes encore à Abobo, nous les rencontrons chaque jour pour leur faire le point. C’est peut être avec l’ex-président, Soro Aboudramane qu’il y a eu des incompréhensions au depart mais tout est rentré dans l’ordre.
Le président du comité ad’hoc sera-t-il candidat ?
C’est possible !
Que répondez-vous à ceux qui disent que votre réveil est lié à la date des élections présidentielles du 31 octobre prochain ?
Chacun est libre de dire ce qu’il veut. Mais nous pensons qu’il y a eu une réalité. C’est depuis 2009 que nous avons entrepris de restructurer l’Ujca. Cela fait un an que nous sommes en train de faire renaître l’Ujca. Les élections étaient prévues bien avant cette année. C’est dire que notre réveil n’a aucune visée politique ni électoraliste. Nous avons décidé de prendre notre destin en main. Nous restons sereins sur ce terrain.
Quel appel lancez-vous à l’endroit de la jeunesse d’Abobo ?
Je demande à la jeunesse d’Abobo de prendre conscience des réalités du moment. Aujourd’hui, l’Etat-providence est terminé. Il est temps que la jeunesse prenne son destin en main. Que la jeunesse qui est au centre de tous les intérêts aujourd’hui, puisse prendre ses responsabilités dans la commune. Il faut surtout la cohésion entre les jeunes des différents quartiers d’Abobo. Parce que très souvent, il y a de violentes bagarres qui ont lieu entre les jeunes des différents quartiers. Il faut que cela prenne fin. Nous allons réhabiliter l’Ujca afin de remettre la jeunesse d’Abobo dans le sens du developpement et de la culture d’entrepreunariat.
Réalisée par
Aboubakar Sangaré