Pour le RDR et le Dr Alassane Dramane Ouattara, Port-Bouët II représente tout un symbole, celui d’un quartier dont les habitants ont vécu le martyre ces 15 dernières années. Tout simplement, parce qu’accusés d’être proches du RDR et de son président. Du temps fort du concept controversé d’ivoirité, à l’éclatement de la crise militaro politique du 19 septembre 2002, les populations de ce gros quartier de la commune de Yopougon ont subi toutes sortes de furia de la part des différents pouvoirs qui se sont succédé. C’est à Port-Bouët II que la barbarie policière, suscitée et encouragée par le régime FPI, a conduit à des assassinats et autres exactions inhumaines. A Port-Bouët II, les Ivoiriens originaires du Nord et les ressortissants burkinabé, maliens et guinéens ont été les principales victimes du régime FPI, car accusés d’être de partisans des rebelles de Bouaké. Ces personnes ont donc longtemps vécu dans la psychose des enlèvements. Plusieurs hommes, femmes et jeunes ont d’ailleurs été obligés de s’exiler ou de quitter leurs domiciles pour échapper aux exactions. Et même des religieux musulmans, accusés du même tort, ont été victimes d’exactions et d’actes de torture de la part des hommes en arme, sur ordre des dirigeants du FPI.
Alassane Ouattara à Port-Bouët II, au-delà donc de l’ambiance de joie que cela a suscité, il faut dire que ces tristes souvenirs continuent de marquer les esprits.
DS
Alassane Ouattara à Port-Bouët II, au-delà donc de l’ambiance de joie que cela a suscité, il faut dire que ces tristes souvenirs continuent de marquer les esprits.
DS