Poursuivi pour attentat à la pudeur consommé avec violence sur une mineure âgée de 8 ans, Maïga Abdoul Karim, 27 ans, vient d’être condamné à 5 ans d‘emprisonnement ferme par le tribunal de première instance d’Abengourou. A l’audience de ce mercredi, il a soutenu mordicus son innocence. Et pourtant, le certificat médical délivré par le docteur N. Laurent exerçant dans un établissement sanitaire public d’Abengourou atteste bel et bien un acte de violence sexuelle exercée sur la pauvre petite D. A, 8 ans. Hier, au quartier Cafetou, c’est une mère inconsolable à laquelle nous n’avons pu arracher quelques mots. Quant à la petite, elle a expliqué dans les moindres détails l’acte de bassesse sexuelle exercé sur sa personne par Maïga Abdoul Karim.”J’étais de passage, il regardait un film porno. Il m’a envoyée acheter du beurre de karité, qu’il a frotté sur son sexe. Et, il a mis un médicament sur moi, puis il a fermé ma bouche pour que je ne crie pas. Et il est sorti avec moi. Après, il m’a donné 100 frs, et m’a menacée de ne rien dire à quelqu’un sinon je mourrai”. L’examen médical atteste des plaies à la face interne des petites lèvres et l’orifice vaginal admet un doigt totalement périnéal suite à une violence sexuelle. Ces lésions décrites nécessitent une interruption temporaire d’activité de 7 jours. Commerçant de sacs de voyages et d’élèves ainsi que d’appareils électroménagers, le jeune Maïga A.K. gagnait pourtant bien sa vie puisqu’il effectuait une bonne transaction entre Abengourou et Lomé. Son cercle de bonheur va même s’agrandir avec la jeune B.I qui lui a donné un bébé de 1 mois et demi. Avec l’acte ignoble qu’il vient de poser, ses proches ne manquent pas de conclure à une action mystique orchestrée par la jalousie de son entourage. Il avait voulu un arrangement à l’amiable, mais Sanogo Djakaridja, vice-président du comité de protection des enfants, un démembrement de l’Ong de protection des enfants dirigée par Ettien Jean Claude avait déjà pris les choses en main, pour ester une action en justice. A la barre, la fillette D. A. a corroboré ses déclarations et a confondu son violeur. C’est donc à juste titre que le juge a été sans pitié pour lui. 5 ans d’emprisonnement ferme, assortis d’une amende de 5oo.ooo frs à verser à titre de dommages et intérêts aux parents de la victime et 1 million au parquet. En dépit de la condamnation à 10 ans de prison de Méa Koffi, il y a quelques semaines pour le même cas de viol, cela n’a pas servi de leçon à Maïga Abdoul Karim. S’agit-il d’un rituel empreint de mysticisme? Les jours prochains nous situeront sur ce cercle de violeurs que grise le sexe des petites filles dans la cité royale.
Koffi Jean Luc à Abengourou
Koffi Jean Luc à Abengourou