L’Observatoire national des producteurs de Café et Cacao (Onpc-ci) vient de publier Regard sur la Filière Café-Cacao, un recueil de 20 déclarations mensuelles, de 94 pages. Café-Cacao ! Voilà deux petits mots. Des vocables qui déclenchent des passions et des rêves. Café-Cacao ! Deux petits noms qui donnent à notre pays, la Côte d’Ivoire, un sens puissamment économique. Faisant 40% des exportations, le binôme Café-Cacao demeure le soutien essentiel de l’économie ivoirienne. Une valeur que confirme le premier des Ivoiriens, le président de la République, Laurent Gbagbo : « Le binôme Café-Cacao, malgré les soubresauts, continue de renflouer nos caisses » (1).
Café-Cacao ! Il y a quelques années, avant 2000, être producteur de Café-Cacao, n’offrait pas autant de prestige que cette Filière couvre aujourd’hui, ceux qui en font un métier. Café-Cacao ! Un secteur aussi important dans la vie d’une Nation, nécessite une organisation sérieuse, de la propreté dans la gestion et de l’unité des acteurs de la Filière. Le manque de sérénité dans ce milieu, a toujours préoccupé le Président Laurent Gbagbo, qui en parlait en janvier 2008, à Afféry : «Les reformes que nous avons entreprises ne portent pas encore leurs fruits parce que certains s’amusent avec notre argent. Il faut que nous relevions la tête.» A côté des actions de moralisation de la vie publique que mène la justice dans le secteur, le regard bien critique, d’un observateur interne, qui s’efforce d’ouvrir, à chaque déclaration, des pistes de solutions, passe pour être une expertise. L’Observatoire national des producteurs de Café et Cacao (Onpc-ci), constamment sur le terrain avec les producteurs de ces grandes matières premières, a un regard scrutateur nécessairement objectif. En déclarant que «L’expression libre et publique de l’opinion de l’Observatoire est le gage d’une assurance contre les dérives» (2), M. Séa Tahé Vincent, le président de cette structure, met en relief le rôle d’une organisation non partisane, qui fait des constats et suggère des pistes de solutions en vue de la valorisation de la profession agricole.
Café-Cacao ! La prise en comptes des besoins effectifs des producteurs ; la poursuite des objectifs sociaux et économiques de ceux-ci ; la pesanteur du déficit d’écoute de bien de gestionnaires de la Filière ; la clé de répartition des produits phytosanitaires, de la sacherie et des intrants ; la recherche de la meilleure structuration des coopératives ; la redéfinition du cadre organique de la gestion de la Filière Café-Cacao ; etc., qui ont polarisé le regard des dirigeants de l’Onpc-ci, sont les centres d’intérêt faisant de ce document, une référence certaine. Sans être des commissions et comités spécifiques relatifs à l`organisation de la Filière Café-Cacao, mais en vue de mettre à la disposition du Gouvernement, des axes variés de la nouvelle réforme, selon la lettre de politique de développement de ladite Filière, l’Onpc-ci fait cette riche contribution en complément aux études, audits et conclusions des travaux de ces entités. Peut-être, l’observation et l’évaluation permanentes, ainsi que l’alerte précoce de l’Onpc-ci, ici exposées, susciteront-elles la refonte de la pâle théorie de certains observateurs sur la gestion de cette Filière, qui n’est pas une autre.
Café-Cacao ! Que peut-on réussir, aujourd’hui, dans toute noble ambition pour ce secteur, sans pour le moins, se situer à mi-chemin entre la théorie des grandes écoles de gestion et l’observation significative du terrain ? Pas vraiment grand-chose. La dimension « mécanisme de protection et de sauvegarde de l’activité agricole » que revêt l’Onpc-ci a son pesant d’or. Le Gouvernement et les Gestionnaires de la Filière peuvent s’en servir pour opérer des réorientations ou bâtir des stratégies de consolidation de leurs politiques en faveur du monde paysan. Café-Cacao ! Quelle Filière !
Germain Séhoué
gs05895444@yahoo.fr
(1) Interview accordée de Le président de la République, Laurent Gbagbo en juillet 2009 à Marchés africains, dans son édition hors série consacrée à la Côte d`Ivoire.
(2) Déclaration N° 12 de l’Onpc-ci de décembre 2009
Café-Cacao ! Il y a quelques années, avant 2000, être producteur de Café-Cacao, n’offrait pas autant de prestige que cette Filière couvre aujourd’hui, ceux qui en font un métier. Café-Cacao ! Un secteur aussi important dans la vie d’une Nation, nécessite une organisation sérieuse, de la propreté dans la gestion et de l’unité des acteurs de la Filière. Le manque de sérénité dans ce milieu, a toujours préoccupé le Président Laurent Gbagbo, qui en parlait en janvier 2008, à Afféry : «Les reformes que nous avons entreprises ne portent pas encore leurs fruits parce que certains s’amusent avec notre argent. Il faut que nous relevions la tête.» A côté des actions de moralisation de la vie publique que mène la justice dans le secteur, le regard bien critique, d’un observateur interne, qui s’efforce d’ouvrir, à chaque déclaration, des pistes de solutions, passe pour être une expertise. L’Observatoire national des producteurs de Café et Cacao (Onpc-ci), constamment sur le terrain avec les producteurs de ces grandes matières premières, a un regard scrutateur nécessairement objectif. En déclarant que «L’expression libre et publique de l’opinion de l’Observatoire est le gage d’une assurance contre les dérives» (2), M. Séa Tahé Vincent, le président de cette structure, met en relief le rôle d’une organisation non partisane, qui fait des constats et suggère des pistes de solutions en vue de la valorisation de la profession agricole.
Café-Cacao ! La prise en comptes des besoins effectifs des producteurs ; la poursuite des objectifs sociaux et économiques de ceux-ci ; la pesanteur du déficit d’écoute de bien de gestionnaires de la Filière ; la clé de répartition des produits phytosanitaires, de la sacherie et des intrants ; la recherche de la meilleure structuration des coopératives ; la redéfinition du cadre organique de la gestion de la Filière Café-Cacao ; etc., qui ont polarisé le regard des dirigeants de l’Onpc-ci, sont les centres d’intérêt faisant de ce document, une référence certaine. Sans être des commissions et comités spécifiques relatifs à l`organisation de la Filière Café-Cacao, mais en vue de mettre à la disposition du Gouvernement, des axes variés de la nouvelle réforme, selon la lettre de politique de développement de ladite Filière, l’Onpc-ci fait cette riche contribution en complément aux études, audits et conclusions des travaux de ces entités. Peut-être, l’observation et l’évaluation permanentes, ainsi que l’alerte précoce de l’Onpc-ci, ici exposées, susciteront-elles la refonte de la pâle théorie de certains observateurs sur la gestion de cette Filière, qui n’est pas une autre.
Café-Cacao ! Que peut-on réussir, aujourd’hui, dans toute noble ambition pour ce secteur, sans pour le moins, se situer à mi-chemin entre la théorie des grandes écoles de gestion et l’observation significative du terrain ? Pas vraiment grand-chose. La dimension « mécanisme de protection et de sauvegarde de l’activité agricole » que revêt l’Onpc-ci a son pesant d’or. Le Gouvernement et les Gestionnaires de la Filière peuvent s’en servir pour opérer des réorientations ou bâtir des stratégies de consolidation de leurs politiques en faveur du monde paysan. Café-Cacao ! Quelle Filière !
Germain Séhoué
gs05895444@yahoo.fr
(1) Interview accordée de Le président de la République, Laurent Gbagbo en juillet 2009 à Marchés africains, dans son édition hors série consacrée à la Côte d`Ivoire.
(2) Déclaration N° 12 de l’Onpc-ci de décembre 2009
