Dans notre édition du mercredi 10 novembre 2010, nous relations la mort tragique d’un policier tombé sous les balles assassines de coupeurs de route. A peine la ville de San-Pédro s’est-elle remise de ce drame qu’elle est, de nouveau, secouée par une autre onde de choc tout aussi tragique. Un crime d’une ignominie incompréhensible y a été commis dans la matinée du dimanche dernier 14 novembre, au quartier « Nitoro extension ». Précisément dans une broussaille jouxtant le lycée moderne « Inagohi ». La victime : Diabaté Abdoul Aziz, 12 ans, élève en classe de 5ème au collège classique de San-Pédro. C’est le fils de Diabaté Siaka, chargé des examens et concours à la Dren ( Direction régionale de l’enseignement) et Président de la Cei ( Commission électorale indépendante) régionale. La découverte macabre a été faite peu après midi par dame D. D qui s’employait à rallier le marché, en
passant par un sentier traversant la broussaille évoquée plus haut. Le corps sans vie du jeune Aziz étendu sur le dos dans une marre de sang frais envahi par une horde de mouches. L’infortuné jeune garçon est sauvagement égorgé. L’arme du crime, un couteau de cuisine ensanglanté gît à deux pas de là. Affolée et traumatisée par ce qu’elle vient de voir, dame D.D dévale la pente qui conduit au lycée « Inagohi ». Cela, en pleurant et en hurlant. Des cris de détresse qui ameutent le gardien de l’établissement scolaire et un riverain. Tous deux viennent aux nouvelles avant de se déporter sur les lieux où ils font, eux aussi, la terrible découverte. Rapidement, les échos de l’odieux drame se répandent dans la cité comme une traînée de poudre. Les parents éplorés se rendent également sur les lieux. Ils ne peuvent se contenir. La foule amassée aussi ne peut supporter cette vision de grandes personnes pleurant
comme des mômes. La police procède au constat d’usage, puis les services des pompes funèbres enlèvent la dépouille pour sa conservation à la morgue. Que s’est-il passé ? Difficile pour l’heure de faire un éclairage total sur ce meurtre qui peut être également un assassinat. Il nous revient cependant que ce jour-là, Aziz, dernier fils de la famille Diabaté et très choyé, quitte le domicile familial aux environs de 11h. Il est, dit-on, avec un camarade en compagnie duquel il a été aperçu la veille. Pour nécessité d’enquête d’ailleurs, ce dernier est aux mains de la police criminelle qui s’est saisie du dossier. Pourquoi Aziz a-t-il donc été tué et par qui ? Qui est ce mystérieux garçon à l’allure suspecte aperçu, un peu plus tôt, à quelques encablures de la scène du crime ? En attendant l’aboutissement de l’enquête diligentée par le lieutenant Wodié, la population de la cité
balnéaire encore sous le choc se perd en conjectures.
Nérou KOUADIO
(Correspondant)
passant par un sentier traversant la broussaille évoquée plus haut. Le corps sans vie du jeune Aziz étendu sur le dos dans une marre de sang frais envahi par une horde de mouches. L’infortuné jeune garçon est sauvagement égorgé. L’arme du crime, un couteau de cuisine ensanglanté gît à deux pas de là. Affolée et traumatisée par ce qu’elle vient de voir, dame D.D dévale la pente qui conduit au lycée « Inagohi ». Cela, en pleurant et en hurlant. Des cris de détresse qui ameutent le gardien de l’établissement scolaire et un riverain. Tous deux viennent aux nouvelles avant de se déporter sur les lieux où ils font, eux aussi, la terrible découverte. Rapidement, les échos de l’odieux drame se répandent dans la cité comme une traînée de poudre. Les parents éplorés se rendent également sur les lieux. Ils ne peuvent se contenir. La foule amassée aussi ne peut supporter cette vision de grandes personnes pleurant
comme des mômes. La police procède au constat d’usage, puis les services des pompes funèbres enlèvent la dépouille pour sa conservation à la morgue. Que s’est-il passé ? Difficile pour l’heure de faire un éclairage total sur ce meurtre qui peut être également un assassinat. Il nous revient cependant que ce jour-là, Aziz, dernier fils de la famille Diabaté et très choyé, quitte le domicile familial aux environs de 11h. Il est, dit-on, avec un camarade en compagnie duquel il a été aperçu la veille. Pour nécessité d’enquête d’ailleurs, ce dernier est aux mains de la police criminelle qui s’est saisie du dossier. Pourquoi Aziz a-t-il donc été tué et par qui ? Qui est ce mystérieux garçon à l’allure suspecte aperçu, un peu plus tôt, à quelques encablures de la scène du crime ? En attendant l’aboutissement de l’enquête diligentée par le lieutenant Wodié, la population de la cité
balnéaire encore sous le choc se perd en conjectures.
Nérou KOUADIO
(Correspondant)