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Société Publié le mercredi 17 novembre 2010 | Le Patriote

San-Pedro/ Crime odieux - Le fils du président de la CEI locale assassiné

Le dernier né de la famille Diabaté, le petit Diabaté Abdoul Aziz, fils de M. Diabaté Siaka, président régional de la CEI, a été brutalement arraché à l’affection des siens, le dimanche 14 novembre 2010 entre 11 h et 12 h. Egorgé et jeté dans la broussaille, derrière le Lycée Moderne Inagohi, sur une colline, par une ou des personnes assoiffées de crime et de sang qui courent encore. Le petit Abdoul n’avait que 13 ans et était en classe de 5ème au collège moderne et Classique. Que s’est-il donc passé en ce triste dimanche pour la famille Diabaté ? Selon quelques mots que l’on a pu arracher au père éploré et à quelques proches, c’est depuis samedi 13 novembre dernier qu’un des camarades du petit Abdoul est venu plusieurs fois demander après lui. C’est finalement ce dimanche, après trois tentatives infructueuses, que le jeune Cédric retrouve Abdoul Aziz qui venait d’acheter en compagnie de son père, un mouton pour la fête de la tabaski. Tabaski que jamais plus, il ne fêtera. Le père rentré pour se reposer, Aziz sortit donc avec son camarade. Quelques heures après, la famille est informée de la mort d’Abdoul Aziz. Comme poudre au vent, la nouvelle prit la ville. De partout, parents, amis, et connaissances étaient autour de la famille éplorée. Nombreuses étaient les femmes venues soutenir la famille et surtout Mme Diabaté leur sœur et amie meurtrie par la douleur. Sur les lieux du crime, une grande flaque de sang coagulé, témoin de la bestialité qui s’y est déroulée. A deux mètres en contre-bas, là où fut retrouvé le jeune corps sans vie, selon le gardien du Lycée. Qui lui-même, a été alerté par une dame, Mme Dehi Danielle qui passait par là. Les autorités du Lycée informées, firent appel à la police pour le constat d’usage. Au domicile de son camarade Cédric, nous avons appris que ce dernier et ses parents étaient au commissariat de police du 1er arrondissement. A la morgue, c’est avec pincement au cœur que nous avons retrouvé le petit Aziz qui semblait endormi avec deux trous béants sur le cou. En quel règlement de compte peut-on incriminer un enfant de 13 ans ? Voulait-on atteindre sa famille, surtout le père, président de la CEI régionale ? Si tel était le cas, que lui reprocherait-on ? Vivement que l’enquête diligentée par la police aboutisse pour que s’arrêtent les supputations qui engendrent toutes formes de rumeurs.
SORY BLINTIAKA (Correspondant)
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