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Société Publié le samedi 13 novembre 2010 | Nord-Sud

Après l’agression du censeur par la FESCI, l’école fermée à Bouaké pour 72 heures

Suite à l’agression physique sur la personne du censeur du lycée moderne Belleville de Bouaké par des élèves membres de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), la sous-section régionale du syndicat national des enseignants du second degré de Côte d’Ivoire (SYNESCI) et de la coordination des enseignants du second degré de Côte d’Ivoire (CESCI) a, au cours d’une déclaration commune, décidé un arrêt total de toutes les activités pédagogiques et administratives. Ce, pour 72 heures ouvrables à compter d’avant-hier jeudi. Dans la matinée du mardi 26 octobre dernier, un groupe de trois ex-élèves agissant pour le compte de la FESCI s’étaient présentés au lycée moderne Belleville en demandant à être inscrits. L’un, ex-élève de seconde a obtenu 05,90 de moyenne et donc régulièrement exclu du lycée, a exigé son inscription au nom de la FESCI en classe de 1ère. Et les deux derniers, exclus d’autres établissements, exigeaient également au nom de la FESCI leur inscription en classe supérieure. Ce, avec des menaces. Face donc au refus poli de l’administration, ils se sont attaqués tous les trois au censeur M. Touré qu’ils ont roué de coups. C’est donc face à cette insubordination de ces élèves de la FESCI que la déclaration d’arrêt des cours de 72 heures a été prise.

Denis Koné à Bouaké
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