x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Société Publié le vendredi 12 novembre 2010 | Soir Info

Port-Bouët : criminalité - Le malfaiteur solitaire arrêté

Le nommé Anani Ekoué Michel, ressortissant togolais né en 1984 à Port-Bouët où il vit également, a été arrêté. Il est accusé des graves faits de vol à main armée. Son arrestation est intervenue dans la nuit du samedi 6 au dimanche dernier 7 novembre au « Carrefour Casier », à Jean Foly, dans la commune de Port-Bouët. En effet, à en croire les renseignements reçus, cette nuit-là, les éléments du commissaire Fofana Lossény, patron du commissariat de police du 24ème arrondissement à « Gonzagueville, effectuent une patrouille de sécurisation dans leur zone de compétence. Là, aux environs de 4h du matin, leur attention est attirée par un attroupement au « Carrefour Casier ». Une foule déchaînée est en train de lyncher un individu. Bien entendu, les flics extirpent l’individu des mains de ses bourreaux surexcités et le mettent à l’abri, dans leurs locaux. Pour expliquer ce déchaînement, il ressort que
l’homme battu, qui répond au nom d’Anani Ekoué Michel, a été surpris en pleine agression à main armée, d’un jeune habitant du quartier. Un peu plus tard au commissariat de police, des plaignants vont se manifester. Notamment, Y.N, étudiant en « Géographie » à l’Université de Cocody, mais qui en marge, tient une cabine téléphonique dont il est propriétaire à « Gonzagueville ». A l’en croire, dans la nuit du samedi 15 mai 2010, rentrant à son domicile aux alentours de 23h après son commerce, il est brutalement accosté à quelques pas de son logis, par un individu muni d’un pistolet. Le quidam l’oblige à se coucher à même le sol et le détrousse de ses biens. Des biens qui se déclinent en six cellulaires et des cartes de recharge d’une valeur marchande de 500.000 F.Cfa et la somme de 1 million de F.Cfa en espèces. Et l’auteur de cette agression là, il dit le reconnaître aujourd’hui formellement comme
étant Anani Ekoué Michel. A la suite de l’étudiant, A.B.K, également propriétaire d’une cabine téléphonique, viendra enfoncer le clou. Selon ses propos à lui, la nuit du lundi 11 octobre 2010, peu après 23h, il arrête son commerce qu’il tient à hauteur du corridor de « Gonzagueville et prend le chemin de son domicile. Et c’est en route, qu’un criminel qu’il soutient catégoriquement être Anani Ekoué l’attaque avec un pistolet. Puis, le scélérat de le dépouiller d’un sac contenant 13 téléphones-portables, des cartes de recharge d’un montant de 142.000 F.Cfa et de la somme d’argent de 130.000 F.Cfa. Que dit alors Anani Ekoué de ces graves accusations ? D’entrée, il récuse tout de suite le témoignage des deux propriétaires de cabines téléphoniques. Il soutient formellement ne pas être leur agresseur. Et de revenir sur toutes les circonstances du sale quart d’heure qui lui a été infligé en cette aube
du samedi 6 novembre dernier. A l’en croire donc, bien qu’ayant une femme à son domicile, il décide, en tout cas, dans la nuit du mercredi 3 novembre dernier, d’aller « défricher dans un autre jardin ». Pour plus de sensations fortes, précise-t-il. Il part donc de chez lui aux environs de 23h et prend la direction du logis d’une prostituée établie non loin de « La Mouvance », un maquis « chaud » du quartier. Mais alors qu’il s’apprête à entrer chez la catin, Anani Ekoué note qu’il est neutralisé par de solides gaillards. Ces derniers qui le passent à tabac, lui soutirent ensuite ses 400.000 F.Cfa, avant de décamper.

Drôle de vengeance

Dès lors, il décide de se venger. Et comment ? Selon toujours les propos du jeune Togolais, le lendemain, il se déporte au marché de Port-Bouët et y achète un pistolet en jouet de couleur verte. Et pour faire passer cet objet pour vrai pistolet, il le peint en noir. La traque de ses agresseurs peut alors commencer. Le samedi dernier 6 novembre, muni de son « arme », il se déporte aux environs de 23h sur les lieux où il dit avoir été agressé. Là, à l’en croire, il reconnaît parfaitement l’un de ses agresseurs qu’il suit discrètement jusqu’au « Carrefour Casier », avant de le charger avec son arme factice. Puis, il lui ordonne de lui remettre tout le fric en sa possession. Là, s’engage une lutte entre les deux au cours de laquelle, interviennent de nombreux couche-tard, qui aussitôt, prennent fait et cause pour son adversaire. En clair, lui, n’est pas criminel. Il voulait juste se venger de ses agresseurs et
récupérer une bonne partie de ses numéraires volés. Mais vraisemblablement, son discours ne passe pas. Les policiers le reconnaissant formellement, parce que fiché depuis longtemps. A cet instant précis, Anani Ekoué démasqué passe à table. A l’en croire, effectivement, c’est en 2008, qu’il intègre un gang dirigé par un dangereux malfaiteur dénommé Ky Henri. Et au cours d’une opération policière, ce dernier est abattu, quand lui est appréhendé. Plus tard, sorti de la Maca, il choisit depuis d’opérer en solitaire à l’aide d’un pistolet factice. Arrêté quelque temps par les éléments du commissariat de police du 24ème arrondissement, il est déféré le 26 septembre 2008. Et dès qu’il recouvre la liberté, il se remet de nouveau en activité, avant de connaître cet autre coup d’arrêt, dans la nuit du samedi 6 au dimanche dernier 7 novembre, dans les circonstances relatées plus haut. Le mercredi dernier 10
novembre, le commissaire Fofana Lossény a, une fois de plus, mis Anani Ekoué Michel, à la disposition du parquet.


KIKIE Ahou Nazaire

Tabaski
Les camions de bœufs et de moutons embouteillent Abidjan
. L’abattoir de Port-Bouët surpeuplé

Depuis quelques jours l’arrivée quotidienne de dizaines de camions chargés de bœufs et de moutons en provenance du Burkina Faso et du Mali est observée à Abidjan. Hier, jeudi 11 novembre 2010, spécialement, ce ballet, semble-t-il, est passé à un niveau supérieur de sorte qu’Abidjan a vécu un embouteillage traumatisant. De l’autoroute du Nord de Yopougon à l’abattoir de Port-Bouët en passant par le boulevard de la Paix, le pont Félix Houphouët-Boigny et le boulevard Giscard d’Estaing, c’était un véritable parcours de combattant pour tout automobiliste. En convoi, des camions alignés roulaient lentement vers leur destination commune, notamment Port-Bouët. La circulation n’était pas du tout fluide sur les deux ponts reliant le nord et le sud d’Abidjan. Les automobilistes circulant dans les rues du Plateau ont vécu difficilement cette situation puisque, les bouchons, il y en avait à tous les niveaux et dans tous les sens.
Il était presque impossible de sortir ou d’entrer dans la commune des affaires d’Abidjan. Des automobilistes malchanceux ont dû descendre de leur véhicule parce que le moteur chauffait. D’autres ont eu des pannes sèches. Selon des sources informées proches des associations de marchands de bétail, ce sont trente-sept (37) et vingt-deux (22) camions chargés de bœufs et de moutons venus respectivement du Burkina Faso et du Mali qui sont arrivés, hier à Abidjan. Du côté de l’abattoir de Port-Bouët, la situation était assez dramatique pour les automobilistes. Cela, à cause des animaux déjà parqués dans les enclos tout au long de la chaussée mais aussi à cause des camions arrivant sur le site. Outre cela, la population de l’abattoir de Port-Bouët a augmenté pour la circonstance de la préparation de la fête de la Tabaski. En effet, des commerces se sont créés de part et d’autre de la chaussée. En sus, les marchands des
animaux devant être vendus ont dû accompagner leurs bêtes. Avec eux, il faut compter aussi leurs assistants et autres personnes impliquées dans la vente des animaux. A cette population circonstancielle en raison de la fête de la Tabaski, il faut compter tous ceux qui viennent saisir les opportunités autour des ventes d’animaux, notamment des démarcheurs et autres arrivistes. A ceux-ci, il faut adjoindre les bouchers installés sur place et tous les autres vendeurs et vendeuses de produits alimentaires ou non profitant de la présence des clients. Un monde qui sur-peuple donc l’espace déjà assez exigu de l’abattoir de Port-Bouët. Et, cela pourrait continuer jusqu’à la fête de la Tabaski prévue pour le mardi 16 novembre 2010. La situation sera certainement intenable lorsque les musulmans et autres acheteurs iront nombreux acheter leurs animaux au cours des dernières 48 heures précédant la fête.

Hermance K-N
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Société

Toutes les vidéos Société à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ