Sauf changement de programme, le premier vol-retour des pèlerins ivoiriens quitte l’Arabie Saoudite le 24 novembre. Au moins 14 vols charter vont se suivre jusqu’au 30 novembre pour ramener au bercail le contingent de 4200 personnes. Comme des millions de leurs coreligionnaires venus du monde entier, ces fidèles participent depuis le 15 novembre aux rites du 5e pilier de l’islam. Les pèlerins se sont rassemblés lundi sur le Mont Arafat, dans la banlieue mecquoise. C’est l’étape essentielle du Hadj. Vêtus de leurs tenues de sacralisation, ils ont entamé à l’aube l’ascension de cette “montagne de la miséricorde”, à quelques 15 km à l’est de La Mecque, où le prophète Mohamed a prononcé son dernier sermon, il y a 14 siècles, en 632, trois mois avant sa mort. Selon les textes islamiques, c’est à cette occasion que les derniers versets du coran ont été révélés au prophète. Au cours de la journée d’Arafat, les pèlerins ont prié et demandé pardon à Dieu, comme en prélude au jour du jugement. Après le coucher du soleil, les fidèles ont pris la direction de la vallée voisine de Mouzdalifah, où ils ont ramassé des cailloux pour la phase suivante du Hadj, la lapidation de satan, représenté par trois piliers de pierre à Mina, toujours dans la banlieue de La Mecque. Après trois jours à Mina, ils reviendront à La Mecque pour une dernière circonvolution de la Kaaba (tawaf) avant de regagner leurs pays respectifs.
Cissé Sindou
Cissé Sindou
