Près de 3 mois après le début du long marathon de la présidentielle en Côte d’Ivoire, le secteur de l’éducation nationale n’a toujours pas encore renoué avec la normale. Hier, encore, alors que l’actualité économique avait repris, après proclamation des résultats du second tour de la présidentielle, les cours n’ont pu débuter.
Cocody. Ce matin, dans les rues un peu animées, de petits groupes d’élèves en kaki et en bleu et blanc bavardent tranquillement en marchant. Il est 9 heures, mais ils n’ont pas l’air pressés. Certains ont même le temps de prendre le petit-déjeuner. En fait, ils ne vont pas aux cours, ils rentrent à la maison. « Notre éducateur nous a dit qu’il n’y a pas cours aujourd’hui parce que la situation du pays ne s’est pas entièrement rétablie », indique Benjamin S., un élève en classe de seconde au lycée classique de Cocody. Ses camarades de la même classe que lui étaient devant le portail de l’établissement dès sept heures, croyant que ce lundi, les choses reprendraient normalement. Dans l’enceinte du lycée, quelques élèves trainent encore dans la cour. Pendant que quelques uns ont la nostalgie des cours, d’autres se plaisent dans cette situation de vacances sans fin. « C’est sûrement après les congés de Noël que les cours vont reprendre ici », indique Michel, G., en classe de première. Au collège moderne de Cocody, c’est la même ambiance. Les élèves qui ont fait le déplacement ont été priés de regagner leurs domiciles. A Abobo, la situation ne s’est pas améliorée. Le lycée moderne qui a servi de centre de vote, n’a toujours pas ouvert ses salles de classe. Tout comme à Cocody, quelques élèves ont effectué le déplacement mais ils ont été priés de faire demi-tour. Les établissements primaires et secondaires de la commune d’Adama Toungara ont fermé. Pareil à Adjamé où le lycée moderne n’a pas fonctionné. Treichville et Markory ont suivi le mouvement.
A quelques jours des congés de Noël, les élèves s’interrogent sur la qualité de cette année scolaire assez corrompue par les élections présidentielles.
Raphaël Tanoh
Cocody. Ce matin, dans les rues un peu animées, de petits groupes d’élèves en kaki et en bleu et blanc bavardent tranquillement en marchant. Il est 9 heures, mais ils n’ont pas l’air pressés. Certains ont même le temps de prendre le petit-déjeuner. En fait, ils ne vont pas aux cours, ils rentrent à la maison. « Notre éducateur nous a dit qu’il n’y a pas cours aujourd’hui parce que la situation du pays ne s’est pas entièrement rétablie », indique Benjamin S., un élève en classe de seconde au lycée classique de Cocody. Ses camarades de la même classe que lui étaient devant le portail de l’établissement dès sept heures, croyant que ce lundi, les choses reprendraient normalement. Dans l’enceinte du lycée, quelques élèves trainent encore dans la cour. Pendant que quelques uns ont la nostalgie des cours, d’autres se plaisent dans cette situation de vacances sans fin. « C’est sûrement après les congés de Noël que les cours vont reprendre ici », indique Michel, G., en classe de première. Au collège moderne de Cocody, c’est la même ambiance. Les élèves qui ont fait le déplacement ont été priés de regagner leurs domiciles. A Abobo, la situation ne s’est pas améliorée. Le lycée moderne qui a servi de centre de vote, n’a toujours pas ouvert ses salles de classe. Tout comme à Cocody, quelques élèves ont effectué le déplacement mais ils ont été priés de faire demi-tour. Les établissements primaires et secondaires de la commune d’Adama Toungara ont fermé. Pareil à Adjamé où le lycée moderne n’a pas fonctionné. Treichville et Markory ont suivi le mouvement.
A quelques jours des congés de Noël, les élèves s’interrogent sur la qualité de cette année scolaire assez corrompue par les élections présidentielles.
Raphaël Tanoh