Le couvre-feu n'épargne personne. Même pas les artistes musiciens ivoiriens. Ceux-là payent un lourd tribut de cette crise qui dure depuis la proclamation des résultats du second tour de l'élection présidentielle. Alors qu'ils espéraient un dénouement de la situation, ils ont vu leur rêve se briser par l'instauration d'un couvre-feu qui n'en finit pas. Aujourd'hui, toutes leurs activités sont en veilleuse. Il n'y a même pas de spectacle. Ce qui les irrite le plus, c'est que cette situation se déroule à une période où les artistes sont d'habitude très sollicités. Le mois de novembre et de décembre constituent, on le sait, leur traite. Ce qui n'est pas le cas en ce moment. Car le mauvais temps auquel sont exposées les populations ne favorise pas ces genres de distraction. En plus, qui osera mettre son pognon dans une fausse affaire ? Personne d'ailleurs ne veut prendre ce risque. De toutes les façons, ce sera un échec puisque la priorité aujourd'hui est ailleurs. Les populations ont beaucoup plus besoin de leur sécurité. Elles ont besoin d'argent (s'il y en a) pour se soigner et s'acheter de quoi manger. Toutes ces considérations en plus du couvre-feu en effet, font que les artistes broient du noir. Et ce monde qui ne vit que de ça ne manque pas de maudire ces politiciens, ces mauvais perdants qui refusent de partir.
Dje km
cathycelio@yahoo.fr
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