En un mot

Les fonctionnaires de Bouaké ont leur président

Les fonctionnaires et travailleurs de la vallée du Bandama ont décidé de répondre à l’appel du Premier ministre Guillaume Soro. A la faveur d’un point-presse qu’ils ont tenu, hier, ils sont convenus de ne pas collaborer avec le gouvernement Aké N’gbo qu’ils considèrent comme illégitime. « Le droit et la vérité se trouvent du côté du gouvernement Soro et non du côté de celui d’Aké N’gbo qui est un gouvernement parallèle », a soutenu le président desdits fonctionnaires, Diabagaté Lacina. Choi chez Kutwa. Le patron de l’Onuci était, samedi, à la cathédrale St Paul du Plateau. Y.J. Choi y a rencontré l’archevêque, Jean-Pierre Kutwa, pour parler de la crise post-électorale qui prévaut depuis près de deux semaines.

Les dérives de la télévision ivoirienne

Non contents d’avoir mis la télévision ivoirienne à la disposition du Fpi, les dirigeants de la Rti ont choisi de soumettre les téléspectateurs à des images abjectes. Hier, en pleine journée, ils ont choisi de diffuser un film sur le génocide rwandais, interdit aux moins de 18 ans. Ce que les responsables de ce média ne devraient pas oublier, c’est que tous les auteurs du génocide en question, ont, aujourd’hui, rendez-vous avec le tribunal de l’histoire, pour répondre de leurs actes.

Les menaces de Guiriéoulou.

Dans un communiqué lu à la télévision ivoirienne, le gouvernement Gbagbo a adressé une mise en garde contre les comploteurs à son régime. Selon la teneur de ce communiqué, ces comploteurs se recrutent dans les rangs des diplomates occidentaux. « Depuis quelques jours, des membres civils et militaires de certaines chancelleries occidentales à Abidjan ont entrepris d`approcher discrètement et individuellement des officiers généraux de notre armée nationale pour les persuader de faire allégeance au candidat du Rdr. Le gouvernement ne saurait tolérer plus longtemps l`immixtion de quelque diplomate, quel que fût son rang, dans les affaires intérieures ivoiriennes », indique le ministre de l’intérieur de Laurent Gbagbo, Emile Guiriéoulou.
Trois morts à Abobo. Les populations ivoiriennes continuent de tomber comme des mouches. Samedi soir, en plein couvre-feu, deux individus ont été abattus par des hommes en armes. La troisième victime a tout simplement succombé à une crise cardiaque due aux rafales.