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Société Publié le mardi 14 décembre 2010 | Nord-Sud

Après l’appel du gouvernement Gbagbo : L’école toujours perturbée

© Nord-Sud
Education nationale - Bingerville abrite le lancement des examens à grand tirage, en présence du ministre Gilbert Bleu Lainé
Mardi 08 juin 2010. Bingerville. Lancement des examens à grand tirage et pose de la première pierre d`un centre polyvalent. Photo: les élèves ont présenté des ballets pour aérer la cérémonie
Malgré l’appel du gouvernement Gbagbo et de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci), les cours n’ont véritablement pas repris, hier à Abidjan.

Ce matin, à 11 heures, le lycée moderne d’Abobo présente un visage des jours de grève. Quelques élèves en kaki et en bleu et blanc traînent dans la cour. D’autres quittent les lieux. Un peu plus tôt, vers 8 heures, des salles étaient à moitié bondées d’élèves. Beaucoup tenaient à faire cours, comme l’a demandé la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci). Mais les profs ont boycotté le mot d’ordre. En dépit de la grande absence de leurs collègues, une demi-dizaine d’enseignants a tout de même tenté de dispenser les cours. Mais ils vont être délogés par des élèves opposés à cette reprise. « De toute façon, il n’y avait qu’environ 5 professeurs dans tout le lycée qui sont venus aujourd’hui. L’école ne pouvait pas fonctionner seulement avec eux», explique un éducateur. A l’image du lycée moderne, plusieurs écoles de la commune ont essayé de faire cours. Mais enseignants et élèves n’étaient pas tous au rendez-vous. Pourtant, Cocody a donné l’exemple dans la matinée...Le Lycée Sainte Marie, le lycée classique ainsi que le collège moderne ont accueilli approximativement leurs effectifs habituels d’enseignants et d’élèves. Les programmes du jour ont été suivis. Au collège moderne et au lycée classique, les séances d’épreuves physiques et sportives avaient cours…Mais la sérénité ne va pas durer. Les cours vont être perturbés, vers 10 heures, par des tirs en provenance du golf hôtel, à la Riviera 2. Par prudence, plusieurs élèves vont quitter les lieux.

A Adjamé, les cours ont été perturbés au lycée moderne. Plusieurs élèves et enseignants ont manqué à l’appel. Les zones de Koumassi et de Treichville présentaient le même visage. Au vu de tout ceci, on peut dire que la situation donne raison à Soro Mamadou, le secrétaire général de la Centrale syndicale humanisme (Csh) : Pas de paix, pas de cours.

Raphaël Tanoh
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