Des pleurs et des cris sollicitant du secours, des lamentations de mères de familles, des bruits de casseroles, des coups de sifflet et même des soufflements de vuvuzela. Les nuits deviennent de plus en plus effroyables pour les Abidjanais. A leur corps défendant, les populations des communes du district d’Abidjan usent de tous les moyens pour repousser les mercenaires de Gbagbo, la nuit tombée.
Un détour dans les communes de Koumassi, Marcory, Deux Plateaux Agban, Williamville et Abobo et vous constatez l’érection des barricades de fortune, dressées sur toutes les ruelles d’accès pour contrer les tueurs à la solde de l’ex-chef d’Etat Laurent Gbagbo, qui ne cessent de semer la désolation dans les foyers. La division des droits de l’Homme de l’ONUCI et la Croix Rouge font état d’une soixantaine de morts et plus de 250 blessés au sein des populations civiles. Des hommes et femmes supposés être proches du RHDP sur indications du camp Gbagbo sont nuitamment tirés de leur lit au moment du couvre-feu pour être horriblement et froidement tués sans aucune autre forme de procédure. Face à la machine génocidaire de l’ex-chef de l’Etat, qui a perdu l’élection présidentielle du 28 novembre dernier, les populations abidjanaises ont perdu le sommeil : « on ne dort plus. Jeunes comme vieux, tout le monde reste vigilant une fois la nuit tombée. Dès que nous apercevons les tueurs de Gbagbo, tout le monde fait le maximum de vacarme, soit avec des casseroles, des sifflets, soit par des cris et des pleurs », confie Phillips Konan, résidant de Koumassi. Outre l’opération « casserole » qui consiste à faire un tonnerre de vacarme pour mettre en déroute les assassins de Gbagbo, les jeunes dressent des barricades sur toutes les artères et ruelles des différents quartiers. De Koumassi aux quartier Divo et Campement à Marcory Anoumanbo en passant par les Deux Plateaux Agban, Adjamé, Williasville et Abobo, les barricades sont dressées sur les toutes rues d’accès dans les différents quartiers, à l’heure du couvre-feu, pour empêcher les miliciens de sortir d’honnêtes citoyens de leur lit et les assassiner effroyablement «la nuit d’hier a été très chaude, il y a eu des tirs nourris durant toute la nuit, personne n’a dormi. C’était la veillée de cris à l’aide de bruits de casseroles.
Les nuits font de plus en plus peur actuellement », soutient Abdoul Karim, qui habite Williasmville.
Tout le monde reste inquiet et préoccupé par la logique génocidaire du candidat malheureux Laurent Gbagbo. Les populations abidjanaises quant à elles s’organisent à qui mieux-mieux pour empêcher et repousser ces miliciens de la mort. Au moment où nous achevons notre reportage, des rumeurs persistantes annonçaient des attaques des hommes de Gbagbo la nuit tombée contre les populations des quartiers de Koumassi Ramblais et Abobo dépôt. La frayeur et le cortège de mort continuent, en attendant que la communauté internationale et les forces de maintien de la paix de l’ONUCI présentent depuis 2004 en Côte d’Ivoire prennent leur responsabilité pour protéger la population ivoirienne qui ne demande que ça, au lieu de tourner pudiquement le regard ailleurs, quand ont procède à des assassinats effroyables de civiles pour ensuite se contenter de faire le décompte macabres de nombre de morts et de blessés.
Moussa Keita
Un détour dans les communes de Koumassi, Marcory, Deux Plateaux Agban, Williamville et Abobo et vous constatez l’érection des barricades de fortune, dressées sur toutes les ruelles d’accès pour contrer les tueurs à la solde de l’ex-chef d’Etat Laurent Gbagbo, qui ne cessent de semer la désolation dans les foyers. La division des droits de l’Homme de l’ONUCI et la Croix Rouge font état d’une soixantaine de morts et plus de 250 blessés au sein des populations civiles. Des hommes et femmes supposés être proches du RHDP sur indications du camp Gbagbo sont nuitamment tirés de leur lit au moment du couvre-feu pour être horriblement et froidement tués sans aucune autre forme de procédure. Face à la machine génocidaire de l’ex-chef de l’Etat, qui a perdu l’élection présidentielle du 28 novembre dernier, les populations abidjanaises ont perdu le sommeil : « on ne dort plus. Jeunes comme vieux, tout le monde reste vigilant une fois la nuit tombée. Dès que nous apercevons les tueurs de Gbagbo, tout le monde fait le maximum de vacarme, soit avec des casseroles, des sifflets, soit par des cris et des pleurs », confie Phillips Konan, résidant de Koumassi. Outre l’opération « casserole » qui consiste à faire un tonnerre de vacarme pour mettre en déroute les assassins de Gbagbo, les jeunes dressent des barricades sur toutes les artères et ruelles des différents quartiers. De Koumassi aux quartier Divo et Campement à Marcory Anoumanbo en passant par les Deux Plateaux Agban, Adjamé, Williasville et Abobo, les barricades sont dressées sur les toutes rues d’accès dans les différents quartiers, à l’heure du couvre-feu, pour empêcher les miliciens de sortir d’honnêtes citoyens de leur lit et les assassiner effroyablement «la nuit d’hier a été très chaude, il y a eu des tirs nourris durant toute la nuit, personne n’a dormi. C’était la veillée de cris à l’aide de bruits de casseroles.
Les nuits font de plus en plus peur actuellement », soutient Abdoul Karim, qui habite Williasmville.
Tout le monde reste inquiet et préoccupé par la logique génocidaire du candidat malheureux Laurent Gbagbo. Les populations abidjanaises quant à elles s’organisent à qui mieux-mieux pour empêcher et repousser ces miliciens de la mort. Au moment où nous achevons notre reportage, des rumeurs persistantes annonçaient des attaques des hommes de Gbagbo la nuit tombée contre les populations des quartiers de Koumassi Ramblais et Abobo dépôt. La frayeur et le cortège de mort continuent, en attendant que la communauté internationale et les forces de maintien de la paix de l’ONUCI présentent depuis 2004 en Côte d’Ivoire prennent leur responsabilité pour protéger la population ivoirienne qui ne demande que ça, au lieu de tourner pudiquement le regard ailleurs, quand ont procède à des assassinats effroyables de civiles pour ensuite se contenter de faire le décompte macabres de nombre de morts et de blessés.
Moussa Keita
