La grande marche organisée, le week-end dernier, par les populations des zones Centre, Nord et Ouest (Cno) sur Abidjan, s’est finalement achevée dans un bain de sang, à Tiébissou. Des supplétifs libériens accompagnés d’éléments des Forces de défense et de sécurité (Fds) à la solde de Laurent Gbagbo, ont fait usage de leurs armes à feu, en tirant à bout portant sur les manifestants aux mains nues dont l’objectif était de libérer la République et célébrer la victoire d’Alassane Ouattara à l’élection présidentielle. Au total, ce sont 3 civils tués et 39 blessés qui ont été enregistrés, a affirmé, vendredi dernier, à Bouaké, Sékongo Félicien, porte-parole des Forces Nouvelles au cours d’un point-presse. Les Fds, a-t-il déclaré, ont tiré à Tiébissou sur les manifestants aux mains nues. « Cela par la faute d’un individu : Laurent Gbagbo. Ce monsieur fait honte à la Côte d’Ivoire. Nous étions allés célébrer la démocratie.
Malheureusement, il a décidé de s’accrocher au pouvoir », a déploré Sékongo Félicien. Et, de demander aux Fds de ne pas sacrifier le peuple au détriment d’un individu. « Quoiqu’il advienne, le peuple va toujours se défendre pour préserver la démocratie pour qu’on respecte son choix et, son choix c’est Alassane Dramane Ouattara », a prévenu le porte-parole des Forces Nouvelles.
Après quoi, il a demandé à la communauté internationale et aux amis de la Côte d’Ivoire d’aller au-delà des déclarations et des condamnations. Ce qu’il faut faire, dira-t-il, c’est de bouter hors du pouvoir, Laurent Gbagbo qui empêche l’instauration de la démocratie. Les Ivoiriens, a cependant prévenu le conférencier, ne vont pas lâcher prise tant que Laurent Gbagbo sera au pouvoir. « Ils continueront de se mobiliser. En Côte d’Ivoire, il n’y a qu’un seul président qui s’appelle Alassane Ouattara et un seul Premier ministre qui s’appelle Guillaume Soro. Les autres ne sont que des imposteurs », a-t-il poursuivi. S’agissant des combats de Tiébissou, Sékongo Félicien a indiqué que les Forces armées des Forces nouvelles ont replié dans leur base afin d’éviter un carnage. « Les Fds ne sont pas nos adversaires. Notre adversaire, c’est Laurent Gbagbo. La partition des Forces Nouvelles, c’est de faire en sorte qu’on n’aille pas en guerre. Mais, si à un moment donné, il n’y a pas d’alternative, les Forces Nouvelles prendront leur responsabilité. Il faut que Laurent Gbagbo accepte et négocie les conditions de son départ, sans palabre et sans barbarie aucune », a conclu le conférencier.
Denis Koné à Bouaké
Malheureusement, il a décidé de s’accrocher au pouvoir », a déploré Sékongo Félicien. Et, de demander aux Fds de ne pas sacrifier le peuple au détriment d’un individu. « Quoiqu’il advienne, le peuple va toujours se défendre pour préserver la démocratie pour qu’on respecte son choix et, son choix c’est Alassane Dramane Ouattara », a prévenu le porte-parole des Forces Nouvelles.
Après quoi, il a demandé à la communauté internationale et aux amis de la Côte d’Ivoire d’aller au-delà des déclarations et des condamnations. Ce qu’il faut faire, dira-t-il, c’est de bouter hors du pouvoir, Laurent Gbagbo qui empêche l’instauration de la démocratie. Les Ivoiriens, a cependant prévenu le conférencier, ne vont pas lâcher prise tant que Laurent Gbagbo sera au pouvoir. « Ils continueront de se mobiliser. En Côte d’Ivoire, il n’y a qu’un seul président qui s’appelle Alassane Ouattara et un seul Premier ministre qui s’appelle Guillaume Soro. Les autres ne sont que des imposteurs », a-t-il poursuivi. S’agissant des combats de Tiébissou, Sékongo Félicien a indiqué que les Forces armées des Forces nouvelles ont replié dans leur base afin d’éviter un carnage. « Les Fds ne sont pas nos adversaires. Notre adversaire, c’est Laurent Gbagbo. La partition des Forces Nouvelles, c’est de faire en sorte qu’on n’aille pas en guerre. Mais, si à un moment donné, il n’y a pas d’alternative, les Forces Nouvelles prendront leur responsabilité. Il faut que Laurent Gbagbo accepte et négocie les conditions de son départ, sans palabre et sans barbarie aucune », a conclu le conférencier.
Denis Koné à Bouaké