Depuis l`entame du second tour de la présidentielle, les militants du Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix (Rhdp) font l`objet d`attaques, d`assassinats et d`enlèvements de la part des miliciens et mercenaires à la solde du régime finissant de Laurent Gbagbo. La traque aux populations soupçonnées d`être proches du RHDP s`est aggravée depuis le jeudi 16 décembre dernier, date de la marche pacifique sur la télévision ivoirienne (RTI). A Abidjan, comme dans nombre de villes de l`intérieur du pays, des hommes déguisés en Force de Défense et de Sécurité (Fds), armés de fusils d`assaut, sèment la terreur dans le rang des militants houphouétistes.
Le plus affligeant est que le régime Gbagbo qui s`aggrippe au pouvoir semble encourager ces tueries, s`il ne les banalise pas. Dans une telle situation qui vire peu à peu à un génocide bien programmé, les populations n`ont d`autres recours que de s`organiser pour se protéger. Elles ont eu l`idée de "l`opération casserole" qui consiste à veiller et à faire le maximum de bruit avec les ustensiles de cuisine chaque fois que des personnes suspectes et menaçantes entre dans le quartier ou chez quelqu`un (un voisin). Outre les barrages dressés aux entrées et sorties des quartiers et les sifflets, "l`opération casseroles" semble jusque-là dissuader les tueurs nocturnes. Certes, le couvre-feu qui favorisait la circulation des escadrons de la mort a été levé, mais cette levée ne garantit pas la sécurité. Ces gens armés, en tenues militaires peuvent toujours circuler nuitamment et chercher à assassiner ou à enlever des victimes ciblées à l`avance, en toute quiétude. Pour l`instant, la seule façon de se protéger reste "l`opération casseroles". Les populations ne doivent pas du tout l`arrêter au risque de se laisser piéger. Elles doivent continuer cette opération casserole jusqu`à ce que Laurent Gbagbo au nom de qui ces tueurs nocturnes sillonnent les quartiers quitte effectivement le pouvoir et que la paix véritable revienne dans le pays.
O. C.
Le plus affligeant est que le régime Gbagbo qui s`aggrippe au pouvoir semble encourager ces tueries, s`il ne les banalise pas. Dans une telle situation qui vire peu à peu à un génocide bien programmé, les populations n`ont d`autres recours que de s`organiser pour se protéger. Elles ont eu l`idée de "l`opération casserole" qui consiste à veiller et à faire le maximum de bruit avec les ustensiles de cuisine chaque fois que des personnes suspectes et menaçantes entre dans le quartier ou chez quelqu`un (un voisin). Outre les barrages dressés aux entrées et sorties des quartiers et les sifflets, "l`opération casseroles" semble jusque-là dissuader les tueurs nocturnes. Certes, le couvre-feu qui favorisait la circulation des escadrons de la mort a été levé, mais cette levée ne garantit pas la sécurité. Ces gens armés, en tenues militaires peuvent toujours circuler nuitamment et chercher à assassiner ou à enlever des victimes ciblées à l`avance, en toute quiétude. Pour l`instant, la seule façon de se protéger reste "l`opération casseroles". Les populations ne doivent pas du tout l`arrêter au risque de se laisser piéger. Elles doivent continuer cette opération casserole jusqu`à ce que Laurent Gbagbo au nom de qui ces tueurs nocturnes sillonnent les quartiers quitte effectivement le pouvoir et que la paix véritable revienne dans le pays.
O. C.