DAKAR - Des membres des forces de sécurité ivoiriennes favorables à Laurent Gbagbo "enlèvent et font disparaître les partisans de son rival" Alassana Ouattara, en Côte d`Ivoire, a affirmé jeudi Human Rights Watch (HRW).
Des membres de l`organisation non gouvernementale HRW ont "rencontré des
familles et des voisins dans les quartiers pro-Ouattara d`Abidjan", écrit
l`organisation non gouvernementale dans un communiqué publié à Dakar.
"Ces témoins ont dit que des groupes composés à la fois de forces de
sécurité pro-Gbagbo et d`une milice officieuse ont conduit, chaque nuit, des
raids, depuis le 16 décembre, emmenant des gens de force dans des véhicules
officiels pour les conduire vers des destinations inconnues", ajoute l`ONG.
"Beaucoup des personnes enlevées n`ont pas réapparu (...) Plusieurs témoins
interviewés par HRW ont retrouvé par hasard des corps des personnes arrêtées
ou enlevées qui portaient des traces de blessures par balle, faisant fortement
penser à des exécutions extrajudiciaires".
"Les leaders ivoiriens qui ordonnent et encouragent ce type de graves
violations des droits de l`homme pourraient être tenus pour responsables par
la Cour pénale internationale", a souligné HRW.
La Côte d`Ivoire est plongée dans une très grave crise depuis l`élection
présidentielle du 28 novembre, qui aurait déjà fait 173 morts entre le 16 et
le 21 décembre, selon l`ONU.
La communauté internationale a appelé le sortant Laurent Gbagbo à reconnaître sa défaite face à son adversaire Alassane Ouattara et à quitter le pouvoir. M. Gbagbo a ignoré ces pressions en se réaffirmant mardi président.
Des membres de l`organisation non gouvernementale HRW ont "rencontré des
familles et des voisins dans les quartiers pro-Ouattara d`Abidjan", écrit
l`organisation non gouvernementale dans un communiqué publié à Dakar.
"Ces témoins ont dit que des groupes composés à la fois de forces de
sécurité pro-Gbagbo et d`une milice officieuse ont conduit, chaque nuit, des
raids, depuis le 16 décembre, emmenant des gens de force dans des véhicules
officiels pour les conduire vers des destinations inconnues", ajoute l`ONG.
"Beaucoup des personnes enlevées n`ont pas réapparu (...) Plusieurs témoins
interviewés par HRW ont retrouvé par hasard des corps des personnes arrêtées
ou enlevées qui portaient des traces de blessures par balle, faisant fortement
penser à des exécutions extrajudiciaires".
"Les leaders ivoiriens qui ordonnent et encouragent ce type de graves
violations des droits de l`homme pourraient être tenus pour responsables par
la Cour pénale internationale", a souligné HRW.
La Côte d`Ivoire est plongée dans une très grave crise depuis l`élection
présidentielle du 28 novembre, qui aurait déjà fait 173 morts entre le 16 et
le 21 décembre, selon l`ONU.
La communauté internationale a appelé le sortant Laurent Gbagbo à reconnaître sa défaite face à son adversaire Alassane Ouattara et à quitter le pouvoir. M. Gbagbo a ignoré ces pressions en se réaffirmant mardi président.