On a senti venir la violence au cours de cette élection et principalement à l’occasion du second tour organisé le 28 Novembre dernier. Mais ceux qui pouvaient l’éviter ou atténuer le nombre des victimes n’ont pas fait ce qu’il fallait. Le bilan est lourd. Il continue de s’alourdir et traumatise.
Réunis hier à Genève, 47 pays membres de la Commission des droits de l’homme de l’ONU ont tenté de crier leur ras le bol, à l’endroit des acteurs politiques ivoiriens. Certes aucun coupable n’a été désigné mais Laurent Gbagbo a été accusé directement par Mme la Haute Commissaire adjointe aux droits de l’homme. Durant la session, Kyung-Wha Kang, s`est dite "alarmée par les violences occasionnées" depuis le second tour de la présidentielle le 28 novembre, qui a plongé le pays dans une grave crise. "Entre le 16 et le 21 décembre, les responsables des droits de l`homme (en Côte d`Ivoire) ont reçu des informations sur 173 meurtres, 90 cas de tortures et mauvais traitements, 471 arrestations, 24 cas de disparitions forcées ou involontaires", a-t-elle affirmé. Néanmoins Laurent Gbagbo peut se réjouir du fait que dans la résolution, des pays de l’Afrique du Nord, aient refusé qu’il soit mentionné le respect de la volonté du peuple, même que les positons de l’UA et de la CEDEAO ont été endossées, la désignation ‘’de gouvernement légitime’’ fait référence dit-on, à une reconnaissance d’Alassane Ouattara. Sur les images présentées par France 24, l’on a pu observer que le ministre Guy Alain Gauze étaient présent et a assisté pour le compte de la Côte d’Ivoire aux travaux. De bonnes sources, il a représenté le Président Laurent Gbagbo à cette séance du Conseil des droits de l’homme à Genève. Le gouvernement Soro reste serein et explique que la note d’accréditation transmise à Génève n’a pas pu être enregistrée à temps, par la commission des pouvoirs.
C’est ce qui expliquerait que le ministre Gauze ait été admis, au détriment du nouveau diplomate désigné par Alassane Ouattara. Dans sa résolution, le Conseil se déclare "profondément préoccupé par les atrocités et les violations des droits de l`homme commises en Côte d`Ivoire" au lendemain du second tour de l`élection présidentielle "dont des enlèvements, disparitions forcées, détentions arbitraires, exécutions sommaires, actes de violence sexuelle, interdiction des réunions pacifiques, assassinats et destructions de propriétés".
Charles Kouassi
Réunis hier à Genève, 47 pays membres de la Commission des droits de l’homme de l’ONU ont tenté de crier leur ras le bol, à l’endroit des acteurs politiques ivoiriens. Certes aucun coupable n’a été désigné mais Laurent Gbagbo a été accusé directement par Mme la Haute Commissaire adjointe aux droits de l’homme. Durant la session, Kyung-Wha Kang, s`est dite "alarmée par les violences occasionnées" depuis le second tour de la présidentielle le 28 novembre, qui a plongé le pays dans une grave crise. "Entre le 16 et le 21 décembre, les responsables des droits de l`homme (en Côte d`Ivoire) ont reçu des informations sur 173 meurtres, 90 cas de tortures et mauvais traitements, 471 arrestations, 24 cas de disparitions forcées ou involontaires", a-t-elle affirmé. Néanmoins Laurent Gbagbo peut se réjouir du fait que dans la résolution, des pays de l’Afrique du Nord, aient refusé qu’il soit mentionné le respect de la volonté du peuple, même que les positons de l’UA et de la CEDEAO ont été endossées, la désignation ‘’de gouvernement légitime’’ fait référence dit-on, à une reconnaissance d’Alassane Ouattara. Sur les images présentées par France 24, l’on a pu observer que le ministre Guy Alain Gauze étaient présent et a assisté pour le compte de la Côte d’Ivoire aux travaux. De bonnes sources, il a représenté le Président Laurent Gbagbo à cette séance du Conseil des droits de l’homme à Genève. Le gouvernement Soro reste serein et explique que la note d’accréditation transmise à Génève n’a pas pu être enregistrée à temps, par la commission des pouvoirs.
C’est ce qui expliquerait que le ministre Gauze ait été admis, au détriment du nouveau diplomate désigné par Alassane Ouattara. Dans sa résolution, le Conseil se déclare "profondément préoccupé par les atrocités et les violations des droits de l`homme commises en Côte d`Ivoire" au lendemain du second tour de l`élection présidentielle "dont des enlèvements, disparitions forcées, détentions arbitraires, exécutions sommaires, actes de violence sexuelle, interdiction des réunions pacifiques, assassinats et destructions de propriétés".
Charles Kouassi